Les Tribulations d'un mage en Aurient (lundi, 28 avril 2014)

L'an dernier à cette date, nous étions quelques unes à avoir publié un billet pour l'anniversaire de Terry Pratchett. Cette année, Purple, Sofynet et moi avons décidé de recommencer.

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Terry Pratchett

Les Annales du Disque-monde

Tome 17

Éditions L'Atalante, 1994, 2001

407 pages.

"Voici où les dieux jouent avec les vies des hommes, sur un plateau qui est à la fois aire de jeu et le monde entier. Et le Destin gagne toujours. Oui, le Destin gagne toujours. La plupart des dieux jouent aux dés mais le Destin, lui, jouent aux échecs, et on ne découvre qu'à la fin, donc trop tard, qu'il s'est servi depuis le début de deux reines." page 9

Lorsque le seigneur Veterini (Patricien et dirigeant de la ville d'Ankh-Morpork) montra à l’archichancelier de l'Université de l'Invisible, Mustrum Ridculle, l'étrange message provenant du continent Contrepoids, ordonnant qu'on leur envoie le grand "maje".
Un seul candidat pouvait correspondre à cette description hasardeuse: le calamiteux mage Rincevent (une vraie catastrophe ambulante).

Envoyé par Sort (la machine infernale de Cogite Stibon "pour explorer l'inconnu et faire progresser la quête de la connaissance" dixit Le Nouveau Vade-Mecum), à des milliers de kilomètres, il trouvera là-bas Cohen le barbare et sa fine équipe de héros légendaires sur le retour, une bande de révolutionnaires souhaitant en découdre avec l'Empire Agatéen, un vizir assoiffé de pouvoirs prêt à se battre.

Et peut-être saurez-vous ce qu'il advient du coffre... cette gentille petite malle avec plein de jambes capable de bouffer des requins.

Je l'ai commencé vendredi en fin d'après-midi et j'ai tourné la dernière page samedi soir: Une lecture intense, sans temps mort.

Accompagner Rincevent dans ses aventures est toujours un plaisir. Plein de péripéties et d'humour au programme. D’abord avec les mages de l'Université de l'Invisible, où le délire règne en permanence dans cette institution, mais aussi en Aurient dans un Empire aux règles strictes, où de vieux barbares croulants (se faisant appeler la Horde d'Argent) envisagent de prendre le palais en catimini.

Les barbares sont incurables, un peu séniles, les dialogues parfois croustillants et irrésistiblement désopilants bien que des sujets plus sérieux soient souvent abordés en toile de fond et que certains passages méritent sûrement d'être décryptés.

Enfin, maintenant j'ai une image très précise de Rincevent prenant ses jambes à son cou. Ce personnage excelle dans l'art de la fuite.

Bref, vous l'aurez compris, j'adore le style de Terry Pratchett, son humour, ses jeux de mots, ses descriptions insolites et uniques en leur genre, ses nombreuses références. J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture, encore plus que d'habitude, je crois. Bravo également au traducteur: Patrick Couton.

Dans Sourcellerie, je m'étais un peu noyée dans un flot de magie, dans Le Dernier Continent, c'est l'histoire qui m'avait un peu échappée, mais ici  rien à redire. Je me suis laissée simplement porter par l'histoire, que j'ai trouvée assez captivante jusqu'à la fin

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 Un très bon moment de lecture.

Happy birthday sir Terry Pratchett!


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Organisé par Sofynet et Hilde

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Fin de série,

Chez Acr0

Je suis fofolle d'ajouter ce logo, je n'arriverai jamais à terminer cette série!

documentaire,merveilleux cosmos

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09:53 Écrit par Hilde | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : les tribulations d'un mage en aurient, terry pratchett, les annales du disque-monde, roman, fantasy, tome 17 | | |  Facebook | | | | Pin it!