Ariel (samedi, 05 avril 2008)

570721122.jpgLawrence Block

Un subtil mélange d'ingrédients pour une histoire d'horreur réussie

Une maison peut-être hantée. Une enfant au comportement étrange dont la flûte émet une musique sinistre. Des apparitions au milieu de la nuit. Un bébé mort. Possession ou pure folie? La fin n'apporte pas de réponse toute faite mais permet à chacun d'élaborer ses propres théories.

Personnellement, je verrais plutôt Ariel comme le personnage de Charlie [Stephen King], disposant de pouvoirs surnaturels qu'elle ne maîtrise pas et qui lui font peur.

J'ai particulièrement apprécié l'ambiance générale du roman, l'écriture du journal d'Ariel et la manière dont les personnages évoluent tout au long du livre.

Extrait

"Etait-ce un son qui l'avait obligée à ouvrir les yeux? Roberta ne pouvait jurer de rien. La maison était pleine de bruits de la nuit. Les lattes du parquet craquaient. Les rideaux bruissaient. Les carreaux des fenêtres, mal assurés dans leur châssis, cliquetaient à la moindre sollicitation de la bise. La jeune femme avait souffert d'un sommeil léger toute sa vie. Caleb venait de s'habituer à dormir d'une traite jusqu'au matin, et elle ne s'était pas encore tout à fait adaptée à ce nouveau rythme. Le moindre son la réveillait.

Ou bien avait-elle rêvé de ce son. il s'agissait peut-être de musique, cette musique aigre, ténue, qu'Ariel provoquait avec sa flûte. Roberta s'assit sur son lit, étonnamment troublée, prêtant l'oreille, dans le silence, à l'affût. Puis elle vit la femme.

Merci Lou pour ce livre. J'ai grandement apprécié!  Cuné a aussi lu ce roman.

19:28 Écrit par Hilde | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : roman, lotte à l'américaine | | |  Facebook | | | | Pin it!