Le chemin de Sarasvati (vendredi, 01 octobre 2010)
Lecture commune avec Soukee et Paikane
Médium - L'école des loisirs
2010
Autres titres: Le fruit du dragon, Ne sois pas timide
Le chemin de Sarasvati raconte l'histoire d'une fille de dix ans, en Inde du Sud, évoluant dans une société où la naissance d'un bébé fille est une mauvaise nouvelle et où les intouchables sont systématiquement écartés, brimés.
Isaï, va vivre, passionnée par la musique, les chants que lui a appris sa mère. Elle aura besoin de toutes ses forces pour supporter la méchanceté de sa "Tante cobra" qui ne cesse de la rabaisser, elle et sa famille. Sa mère est malade, son père disparu. Tondue, se faisant passer pour un garçon, elle va rencontrer Murugan. Ils chantent ensembles et naît entre eux, une certaine complicité. Mais, elle lui cache la vérité et finit par partir car sous l'oeil bienveillant de la déesse des Arts, Sarasvati, elle va tenter par tous les moyens de se rendre à Bombay pour retrouver son père. Une folle aventure, au péril de sa vie mais où, peut-être, le bonheur l'attend.
Un conte de fée indien
L'histoire est bien construite. J'ai aimé suivre Isaï dans son dangereux périple, sa lutte presque constante pour survivre. Certains passages sont très durs, tristes, émouvants voir révoltants. De ce fait, je me suis vite attachée à son personnage. J'avais envie de savoir ce qui allait se passer dans sa vie, si elle allait retrouver son père...
Les chapitres sont courts. Je n'ai trouvé aucune longueur, ça se lit vite. Le style est léger, assez direct pouvant plaire aussi bien aux adolescents qu'aux adultes. Bref, c'est bien écrit et agréable à lire.
On retrouve quelques thématiques propres aux romans indiens: la condition des femmes, des intouchables avec quelques petits clins d'oeil aux divinités indiennes, Sarasvati, Durga, Vichnou.
Ma seule déception, la fin, que je trouve un peu trop romancée (conte de fée) à mon goût mais ça ne m'a pas empêché de passer un très bon moment.
"Un petit souffle de fraicheur en littérature de jeunesse" Esmeraldae
08:36 Écrit par Hilde | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : roman, littérature, inde, claire ubac | | | Facebook | |
Commentaires
Contente qu'il t'ait plu aussi ! C'est vrai que la fin est un peu exagérée, mais elle donne aussi son charme au roman en lui enlevant un côté un peu trop dramatique...
Je suis un peu plus au calme maintenant, je vais mettre à jour les billets du challenge !
ps : super nouvelle déco de ton blog, j'adore !!!
Écrit par : soukee | vendredi, 01 octobre 2010
un avis qui donne envie, et une super déco pour halloween ;)
Écrit par : Anne Sophie | vendredi, 01 octobre 2010
Une belle découverte...
Écrit par : paikanne | vendredi, 01 octobre 2010
Hiiii, voilà quelques semaines que j'ai repéré ce bouquin et il me tente bien!
A te lire, je peux me laisser tenter...
Écrit par : Marie L. | samedi, 02 octobre 2010
*Soukee: Merci. Oui, tu as raison, pour le côté dramatique, mais j'aurais apprécié un tout petit peu plus de simplicité.
Ok pour la mise à jour. Je pensais faire un récapitulatif des romans début novembre. :-)
*Anne Sophie: Merci. Si tu as envie de le lire, fais-moi signe. :-)
*Paikanne: Oui, ça donne envie de découvrir d'autres romans de cet auteur et d'autres romans indiens. :-)
*Marie L.: J'espère qu'il te plaira si tu as l'occasion de le lire. :-)
Écrit par : Hilde | samedi, 02 octobre 2010
Ah les fins romancées ! Au moins, elles ont souvent l'avantage d'éviter le déprimant non ?
Écrit par : Géraldine | samedi, 02 octobre 2010
Oui, je suis d'accord. C'est mon côté négatif qui parlait! :-)
Écrit par : Hilde | lundi, 04 octobre 2010
C'est vrai que la fin est très conte de fée mais pour y arriver le chemin d'Isaï est assez ardu. J'ai beaucoup aimé cette lecture jeunesse, dépaysante et édifiante.
Écrit par : Frankie | samedi, 08 décembre 2012