LC: Un été sans les hommes (mercredi, 31 août 2011)

Lecture commune avec Delphine, Neph, Praline, Serial Lecteur, Gaëlle...

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Siri Hustvedt

Édité en 2011 chez Actes Sud

Du même auteur

Les yeux bandés ; L'envoûtement de Lily Dahl ; Yonder ; Tout ce que j'aimais ; Les mystères du rectangle. Essais sur la peinture ; Élégie pour un américain ; Playdoyer pour Eros ; La femme qui tremble. Une histoire de mes nerfs

Je n'avais encore jamais lu de romans de cet auteur. Au départ, j'ai juste été attirée par la couverture, cette femme avec son chapeau en train de lire tranquillement dans la forêt, j'avoue que ça m'inspirait. J'ai fini par lire le quatrième de couverture en me disant: "ça n'a pas l'air mal tout... Allez, dans ma PAL". Ma bibliothèque est donc sur le point d'accueillir son premier roman Actes Sud, format broché.

Mia s'effondre lorsque son mari décide de faire une pause après 30 ans de mariage. [La Pause était française, elle avait des cheveux châtains plats mais brillants...] Page 14 A sa sortie de l'Hôpital Psychiatrique, elle rejoint sa mère à Bonden, dans le Minnesota. Cette dernière vit dans une résidence pour personnes âgées. Alternant visites à sa maman et à ses amies, toujours vives d'esprit qui forment un petit club de lecture, s'occupant d'un club de poésie pour adolescentes et côtoyant sa jeune voisine, une mère de deux enfants, un peu débordée, Mia va réfléchir, revoir ses priorités et vivre un été... sans homme.

Les histoires des différents personnages se croisent, mêlées aux réflexions de notre héroïne, je trouve l'ensemble assez réussi et j'ai conservé mon intérêt pour l'histoire jusqu'au bout. La lecture est agréable, fluide, le contenu est parfois un peu élitiste mais dans l'ensemble, j'ai lu ces 216 pages, avec plaisir, en quelques jours.

J'ai aimé les errances philosophiques et littéraires de Mia, les poèmes glissés dans la narration, les réflexions sur le temps qui passe, la vieillesse, la mort, ainsi que les clins d’œil à Jane Austen même si n'ayant pas lu Persuasion, un passage m'a échappé et ce n'est pas le seul. Je suis aussi passée très vite sur un bon nombre de divagations réflexions scientifiques, sexuelles ou féministes [je n'ai rien contre mais tout ça pour ça...] de notre héroïne pour revenir au plus vite dans  l'histoire. Je ne me suis pas vraiment ennuyée mais parfois je ne la suivais plus du tout, ce qui revient, presque au même. J'avais alors juste hâte de retrouver le club de poésie des adolescentes, Abigail et ses loisirs créatifs un peu étranges et la petite voisine dans son jardin.

C'est vrai, que j'aurais apprécié, un peu plus de sentiments, que les personnages se dévoilent davantage. J'étais un peu frustrée de me contenter d'impressions, de ressentis. Et puis la fin m'a paru un peu trop prévisible, trop facile comme si finalement, elle n'avait pas d'autres choix possibles.

Un moment de lecture pas désagréable mais pas exceptionnel. J'aurais voulu davantage de simplicité, moins de réflexions et plus de surprises (que la lectrice est exigeante).

09:02 Écrit par Hilde | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : siri hustvedt, lecture commune, un été sans les hommes, lotte à l'américaine | | |  Facebook | | | | Pin it!