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le moindre des mondes

  • Le moindre des mondes

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    Destination Islande

    Ayant apprécié mon très beau voyage en Afrique du Sud (en août dernier), j'ai décidé de repartir avec la compagnie Evertkhorus, spécialisée en voyages littéraires. J'attends déjà la prochaine destination avec impatience.

    Mes autres compagnons de voyage: Bambi Slaughter, Estellecalim, Frankie, Scor13, Soukee, Véro,

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    Je  n'ai pris que tardivement mon billet et après avoir hésité avec quelques polars islandais, j'ai finalement opté pour une destination assez insolite mais un peu courte (123 pages):

    Le moindre des mondes

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    Sjon

    2005 - 2008 aux Editions Rivages

    Je résume...

    En 1883, dans la vallée de Dallur, le révérend Baldur Skuggason chasse une renarde, de manière quasi obessionnelle dans les montagnes d'Islande. Quelques jours plus tôt, au village une jeune femme en situation de handicap, dont s'occupait Fridrik le Botaniste est morte. Ces personnages auraient-ils quelque chose en commun?

    Tout est court dans ce roman, les chapitres, les paragraphes et l'histoire! C'est rythmé et tant mieux, d'un côté, parce que je n'aurais pas supporté une chasse à la renarde beaucoup plus longue. J'étais venue pour découvrir les paysages enneigés de l'Islande, voir la nature dans toute sa splendeur, j'avais imaginé un gentil islandais promenant son fusil tout en contemplant la forêt, mais je n'avais pas pensé que ça pouvais devenir glauque.

    Les personnages sont un peu mystérieux, on ne sait pas grand chose à leur sujet. Le style poétique donne une impression de profonde mélancolie. Une sorte de pesanteur naturelle dûe à la neige et à l'isolement enveloppe toute l'histoire.

    Le dénouement est assez inattendu et inquiétant, on se surprend même à frissonner en tournant la dernière page, en pensant que tout n'est peut-être pas terminé.

    Je n'ai pas passé un mauvais moment mais j'ai l'impression que cette lecture devient de plus en plus légère au fil du temps même si les sujets abordés sont plutôt graves.

    Je reste sur une impression un peu étrange, indéterminée, ni déçue, ni enthousiaste.