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récit de voyage

  • Au pays des hommes-fleurs

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    Au pays des hommes-fleurs.jpg

    avec les chamans des îles Mentawai

    Raymond Figueras

    2010 aux Éditions Transboréal

    Carte océan indien.jpgNous partons aujourd'hui en voyage, direction l'île de Siberut, dans l'archipel des Mentawai, en Indonésie. Raymond Figueras nous emmène à la découverte d'une communauté au mode de vie traditionnel et ritualisé par une liturgie animiste où les célébrations chamaniques rythment la vie quotidienne.

    Il nous fait également découvrir des contrées sauvages, ces forêts parfois hostiles qu'il traverse et où vivent pourtant ces clans d'hommes tatoués, ces familles en harmonie avec la nature, vivant de chasse, de cueillette, de sacrifices animaliers et dont l'existence semble pourtant menacée. 

    "Raymond Figueras a séjourné à cinq reprises auprès des habitants de l'île de Siberut, aux confins de l'archipel indonésien".

    L'envie de voyager, m'a poussée vers cette maison d'édition  dont plusieurs titres me tentaient. J'aurais pu partir en Mongolie (Sous les yourtes de Mongolie de Marc Alaux) ou faire une traversée du Canada et de l'Alaska (Sous l'aile du Grand Corbeau d'Emeric Fisset) mais Obiwi a décidé de m'envoyer en Indonésie, et je ne regrette pas. 

    Livre Mentawai.jpg

    "Une beauté antique et sauvage"

    Ce livre se lit évidemment plus lentement qu'un roman mais il est  bien écrit et reste, je pense, assez accessible. Il faut évidemment s'adapter au vocabulaire, être prêt à plonger dans cette culture inconnue et essayer d'entrevoir des scènes pouvant parfois dépasser nos connaissances et notre imaginations. C'est ce que j'ai parfois ressenti au cours de la lecture.

    Nos conceptions occidentales sont à des années lumières de celles des Mentawai, proches de la nature, des esprits, des mythes, où "thérapie et magie vont de pair", où le collectif (=le clan) prime sur l'individu.

    C'est fascinant!

    Et, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir la vie de cette communauté dont émane une certaine sagesse, imposant le respect et dont on ne peut qu'espérer la survie, ce qui est loin d'être acquis et reste bien triste.

    "Les signes distinctifs qui gardent le corps de leurs pères sont pourtant essentiels. Ils sont depuis toujours l'écriture de leur esprit. Ils content l'histoire de leur existence au monde, le monde de la forêt originelle. L'abandon de ces livres humains, signera une fois de plus, la perte irrémédiable, d'une bibliothèque unique."

    J'ai trouvé ce récit passionnant. Merci à Obiwi pour cette découverte aussi enrichissante que dépaysante.

    Challenges récits et carnets de voyage.JPG

    organisé par Tiphanya.