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  • Les Hauts de Hurle-Vent

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    1801 en Angleterre, les Hauts de Hurle-Vent est la demeure de Mr Heathcliff. Un homme se présente un soir pour la location d'une partie de son domaine et est hébergé de mauvaise grâce car la neige a recouvert la lande et qu'aucun guide ne peut le raccompagner. Dans la chambre, il découvre un volume contenant quelques détails sur la vie des habitants de cette étrange maisonnée. En plein nuit, il se met à rêver et un fantôme vient troubler son sommeil. Le lendemain, il regagne sa location où sa femme de charge lui conte l'histoire des Hauts. Une histoire d'amour, de vengeance, plus forte que la mort.  
     
    Pour être honnête, je ne pensais pas apprécier ce roman tout droit sorti du grenier de ma grand-mère et arrivé par le plus grand des hasards dans ma PAL. Les préjugés m'éloignent toujours des classiques de la littérature et les années qui passent n'y changent malheureusement pas grand chose. Pourtant, le quatrième de couverture avait toujours éveillé ma curiosité mais je croyais que j'allais m'ennuyer pendant plusieurs semaines, que chaque chapitre serait long, douloureux et que je finirais par abandonner. C'est en tout cas la première impression que j'ai eu car j'ai trouvé les premiers chapitres laborieux à lire. Je ne sais pas ce qui me gênait le plus, entre le rythme, le syle, ou l'histoire elle-même.
     
    Je ne saurais dire à quel moment l'histoire m'a saisie, mais l'esprit de ce roman ne m'a alors plus quitté jusqu'à la fin et après chaque lecture, je ne pouvais m'empêcher d'y penser. Il faut dire que beaucoup d'émotions m'ont sumergée au cours de la lecture. Des émotions très variées allant de la répulsion à la pitié en passant par le dégoût et l'empathie. Et quelle ambiance! Toujours à la frontière du surnaturel. Qu'est-ce que je me sentais bien dans mon lit avec mon plaid polaire, penchée sur mon roman, frissonnant presque par mimétisme ou prenant plaisir à être au coin d'un feu purement fictif, m'attendant à voir surgir un fantôme à chaque page. Enfin, plus l'histoire évoluait et plus j'en appréciais la lecture. J'en garderai un très bon souvenir.