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italie

  • Spaghetti bolognaise et lectures italiennes

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    Aujourd'hui, un bol de spaghetti bolognaise, et retour sur quelques lectures ayant un rapport avec l'Italie.

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  • D'acier

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    Ciao! Aujourd'hui, je fais escale à Piombino, ville italienne de Toscane, comptant 35000 habitants et faisant face à l'Île d'Elbe. Je viens d'ouvrir D'Acier de Silvia Avallone, et j'ai rendez-vous avec Anna et Francesca, deux adolescentes de presque quatorze ans, des amies d'enfance, très liées, qui jouent les starlettes provocatrices dans leur quartier défavorisé avec vue sur la mer.

    La région abrite plusieurs grands sites industriels dont l’aciérie où travaille le frère d'Anna mais l'avenir est incertain: drogue, chômage, pauvreté. Le père de Francesca, obsessionnel, aimerait cloîtrer sa fille qui devient de plus en plus belle, celui d'Anna trempe dans les magouille pour tenter d'échapper au quotidien et dans ce contexte de misère sociale où les frontières entre l'amitié et l'amour deviennent floues, les destinées individuelles restent imprévisibles, parfois cruelles et violentes.

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    Malgré mon agacement pour le côté "bimbos" très prononcé de nos deux adolescentes, presque intouchables en apparence, j'ai été séduite par cette écriture qui n'y va pas quatre chemins. Les descriptions du quotidien sont parfois féroces et le joli modèle italien se fissure, vole en éclat sous la plume de Silvia Avallone. On trouve, en effet, matière à réflexion sur la réalité sociale italienne. Je n'avais pas le recul nécessaire pour l'appréhender mais le billet de Rue 89, m'a permis de mieux comprendre ce que l'auteur a voulu faire passer comme message, sur la condition des femmes et de la classe ouvrière en Italie.

    La lecture reste agréable, étonnante, touchante, c'est sans forcer qu'on atteint la dernière page malgré quelques longueurs, une certaine lenteur dans l'évolution des sentiments qui ne m'a, d'ailleurs pas toujours semblé très cohérente. Un roman plein de sensualité aussi, fort, un peu violent, bref à tenter. 

    Je me pencherai bien sur la littérature italienne, que je ne connais pas. J'ai lu il y a quelques années un recueil de nouvelles très étranges: Olga de Rosetta Loy, mais ces histoires m'avaient un peu dérangée, c'était assez malsain. Addio!!