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jirô taniguchi

  • Jirô Taniguchi, Elle s'appelait Tomoji

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    Je l'avais repéré depuis longtemps alors j'ai profité de l'accès à Izneo (fourni avec l'abonnement Canal+ de Mr Hilde) pour découvrir ce roman graphique en ligne.

    Elle s'appelait Tomoji, jirô taniguchi, roman graphique, un mois au japon

    En 1925, Tomoji a 13 ans. Elle vit dans un petit village, à la campagne, au Japon.

    Sa famille est heureuse pendant les premières années de sa vie. Tomoji grandit, les saisons défilent, les drames aussi mais la vie continue. Tomoji aide au magasin, travaille à la rizière, tout en poursuivant sa scolarité. Pendant ce temps, son cousin, Fumiaki, à Tokyo, échappe au grand tremblement de terre de 1923.

    "Une histoire inspirée de personnages réels qui fonderont par la suite une branche dérivée du bouddhisme."

    J'ai beaucoup apprécié cette lecture, ça m'a vraiment fait plaisir de retrouver les dessins de Jirô Taniguchi.

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    Ils sont magnifiques en noir et blanc mais on trouve aussi quelques planches en couleur pour les premières et dernières pages de chaque chapitre. Ils correspondent en fait à la prépublication en magazine au Japon. Les paysages sont superbes, j'ai toujours beaucoup aimé le style de Jiro Taniguchi avec Quartiers lointains entre-autres.

    C'est assez plaisant de suivre un personnage de sa naissance jusqu'à l'âge adulte même si la vie de Tomoji n'est pas facile, avec des moments très tristes, j'ai gardé les yeux humides pendant une bonne partie de l'histoire. On y découvre ce monde rural, l'entraide qui y existe mais aussi la fragilité des êtres humains.

    C'est aussi l'histoire d'une rencontre que l'on appréhende dés les premières pages même si elle n'a pas lieu.

    La narration est agréable, une impression de calme et de quiétude se dégage de ce roman graphique une fois la dernière page tournée. C'est beau et assez émouvant. La fin ne m'a pas déçue, au contraire, je trouve qu'annoncer ce qui se passe ensuite a un pouvoir apaisant.

    notation, étoiles, goodreads

    Elle s'appelait Tomoji, Scénario de Miko Ogiwara et Jirô Taniguchi, Dessins de Jirô Taniguchi,  Éditions de Sèvres, 2015

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    Le rendez-vous BD de la semaine est chez Stephie.
    Le Challenge Un mois au Japon organisé par Lou & Hilde

  • Les gardiens du Louvre

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    Mercredi dernier, je suis allée emprunter Les Gardiens du Louvre à la médiathèque. C'est là-bas que j'ai "rencontré" Jirô Taniguchi, en 2007 avec La Montagne magique, Un ciel Radieux et surtout Quartier Lointain, superbe moment de lecture.
    J'ai poursuivi mes découvertes, de manière irrégulière avec la lecture d'Icare (je n'avais pas trop accroché), Le Journal de mon père et Les Années Douces, (adaptation du roman d'Hiromi Kawakami m'ayant beaucoup touchée). Je l'ai relu plusieurs fois.

    Enfin, vendredi 11 févier, j'ai appris le décès de l'auteur. Triste nouvelle qui me donne juste envie de relire ces BD que j'ai tant aimé.

    Les gardiens du Louvre, Jirô Taniguchi, BD

    Jirô Taniguchi

    Futuropolis / Louvre Éditions, 2014

    Au terme d'un voyage collectif en Europe, un dessinateur japonais fait étape en solitaire à Paris, dans l'idée de visiter les musées de la capitale.

    Mais, cloué au lit de sa chambre d'hôtel par une fièvre insidieuse, il se trouve confronté avant tout à une forme de solitude absolue, celle des souffrants en terre étrangère, privés de tout recours immédiat au cœur de l'inconnu.

    Alors que le mal lui laisse quelque répit, il met son projet à exécution, et se perd dans les couloirs bondés du Louvre. [...]

    Les gardiens du Louvre, Jirô Taniguchi, BD

    Entre rêve et réalité... 

    Jirô Taniguchi nous emmène en promenade, une promenade temporelle un peu étrange, avec quelques petites touches fantastiques et surtout oniriques. J'ai suivi avec plaisir les déambulations de son personnage fiévreux, au musée du Louvre et à Auvers-sur-Oise, pour y rencontrer Vincent Van Gogh, Antoine de Saint-Exupéry et d'autres artistes. 

    Les dessins sont magnifiques. J'ai aimé leurs couleurs, leurs nuances. J'ai toujours beaucoup apprécié le style de Taniguchi et j'étais heureuse de le retrouver dans cet album.
    Belle manière de représenter Paris et l'intérieur du Louvre, bien que je ne sois vraiment pas une habituée des lieux.
    J'avais 11 ans lorsque j'ai visité une partie du musée, je crois me souvenir de La Victoire de Samothrace mais ça me paraît tellement loin, ça me plairait d'y retourner pour la revoir.

    A travers les dialogues, c'est aussi toute une réflexion sur l'art, le dessin et la peinture. J'ai "écouté" avec intérêt sans véritablement y prendre à part mais sans ressentir d'ennui non plus.

    La fin m'a beaucoup plu.

    " Ce qui vient vivre en nous, et ne nous quitte plus...
    ... ce sont nos émotions ...
    ... tous nos rêves ! "

    " Merci Jirô Taniguchi de nous avoir fait rêver... "

    C'est cette dernière phrase aperçue sur Facebook ou Instragram qui me revient, sans avoir retrouvé son auteur(e).

    Les gardiens du Louvre, Jirô Taniguchi, BD

      | ***** |

    Un bel album qui incite à la rêverie et donne envie de retourner au Louvre pour s'y perdre.

    Le rendez-vous BD de la semaine est chez Noukette

    Challenge BD organisé par Marjorie

  • Icare

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    Icare.jpgMoebius - Jirô Taniguchi

    Icare est un jeune garçon doté d'un pouvoir particulier: il peut voler. Il n'a jamais quitté le centre de recherche dans lequel il vit depuis sa naissance. Seule la belle Yukiko, à ses côtés, semble porter un autre regard sur lui et le considérer comme un être humain et non comme un objet expérimental. Mais, un groupe de terroristes, des hommes crées par la science, s'autoexplosent un peu partout en ville. Au même moment, Icare, réussit à échapper à la surveillance de ses gardes et s'envole...

    Ce que j'en pense

    Je suis déçue par cette histoire qui manque, à mon goût, d'originalité et évince une partie de l'action pour se concentrer uniquement sur la découverte de l'amour de son personnage principal. Les terroristes présents dés le début du livre disparaissent  assez vite et ne reviendront pas, sans aucune explication. Quelque chose m'a échappé?

    Les illustrations sont plutôt réussies mais le manque d'intérêt pour le scénario m'a un peu gâché le plaisir.

    A ne pas mettre entre des mains innocentes, car certaines images dégagent un peu plus que de la sensualité. "Oh shocking", il espionne la jeune femme dans sa douche. L'homme autoexplosé est moins agréable à regarder.

    Lu dans le cadre du Livre-Echange

  • Un ciel radieux

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    7e6da3db1d249459a37229ffab06cfa6.jpgBeaucoup d'émotions à lire l'histoire que nous propose ici Jirô Taniguchi, celle d'un jeune homme victime d'un accident de moto qui tombe dans le coma et se réveille avec la conscience de l'homme qui l'a renversé. Son ancienne vie semble avoir été effacée et il se retrouve chez lui comme un étranger, n'ayant plus aucun souvenir. Il n'aura de cesse que de retrouver sa femme et sa fille. C'est alors que la conscience du garçon tentera de reprendre sa place initiale petit à petit. Si peu de temps pour dire adieu à ses proches.

    La postface clôt parfaitement le récit.  

    "Un ciel radieux est désormais achevé. Que pourrais-je ajouter? Il me suffit de penser que le lecteur, après la lecture de ce récit, se sentira peut-être ému."

    Oui, je confirme, la lectrice était émue, emportée à nouveau dans l'univers de cet auteur que je découvre à peine et qui me captive!  

    "25 juillet. Le deuxième typhon de l'année venait de passer. Le matin se levait, un matin chaud et humide de début d'été. J'ai ouvert les yeux, après vingt-deux jours de coma. Un vrai miracle...."

    EsselLes Jardins d'Hélène, Litterature passion en ont également parlé

  • Quartier lointain

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    Jirô Taniguchi nous embarque dés le départ dans le "Super Hakuto", un train à destination de Kurayoshi (petite villes d'environ 50.000 habitants de la préfecture de Tottori) en compagnie d'un homme de 48 ans qui a une "parfaite gueule de bois" et qui s'est trompé de train.
    Il devait aller à Tôkyô, il repart en fait dans la ville de son enfance où il va se retrouver dans sa peau d'adolescent de 14 ans tout en conservant ses pensées d'adultes.

    Et pendant deux tomes on va suivre sa "nouvelle vie", ses études au collège, sa peur de voir disparaître son père à tout moment...
    Les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte!

    "Le cimetière ne semblait plus tout à fait le même... Même l'odeur de l'air paraissait différente... "ça suffit! Si je ne me grouille pas, je vais finir par ne plus pouvoir rentrer à Tôkyô!". Mon corps! Il était plus léger! J'ai perdu l'équilibre et me suis retrouvé par terre. [...] "Qu'est ce que je fiche avec un uniforme d'écolier? Où sont mes lunettes? Je... rêve ou quoi?"

    "Le ciel est si haut... Et pourtant, on a l'impression qu'il suffirait de tendre la main pour toucher les nuages... Le ciel est si mystérieux... C'est comme s'il était immuable, au delà des hommes, au delà du temps... Et si c'était ça l'éternité, un simple ciel. Personne ne devient jamais vraiment adulte... L'enfant que nous avons été est toujours là, bien vivant, tout au fond de nous. Il est comme le ciel. Avec le temps nous croyons grandir... Mais la maturité n'est qu'un leurre, une entrave à notre âme libre d'enfant. En revivant mes 14 ans, j'avais l'impression de découvrir ce qui m'avait échappée jusqu'alors."

    C'est une série magnifique. Il ne m'a fallu que quelques heures pour la lire. Facilité de lecture, de beaux graphismes. J'ai été emportée par cette histoire. A découvrir!

    Litterature Passion a également lu.

  • La Montagne Magique

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    40dcf760cc327e44a87092bb8d14f911.jpgJirô TANIGUCHI - Lecture du Livre-Echange

    Rien qu'en la feuilletant, j'ai été séduite par les graphismes de cette bande dessinée. 
    On suit les aventure de Ken-Ichi, un jeune garçon dont la mère est gravement malade. Il vit avec sa petite soeur chez leurs grands-parents. Ses promenades vont le mener dans un musée, où il découvre une salamandre qui lui promet de réaliser son vœu le plus cher mais les ruines du château abritent de nombreuses légendes...

    Dommage qu'on n'entre pas davantage dans les détails (les légendes, l'histoire des ruines...).
    Les personnages manquent un peu de profondeur. L'histoire se termine très vite, de manière presque prévisible, un peu comme dans une fable.

    C'est une belle histoire mais à réserver aux plus jeunes à mon avis. J'ai bien aimé mais je suis restée un peu sur ma faim.

    Je compte poursuivre la lecture de cet auteur que je ne connaissais pas avec Quartier Lointain que j'ai également emprunté dans le cadre du Livre-Echange.