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ken follett

  • La Marque de Windfield

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    Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman lu dans le cadre du Challenge British Mysteries, avec Choupynette, Soie. C'est le billet de Lou qui m'a donné envie de découvrir ce titre et j'ai eu la chance de pouvoir le réserver à temps à la Médiathèque.
    Il s'agit aussi de ma première rencontre avec Ken Follett.

    La marque de wondfield.JPG

    Éditions Robert Laffont, 1993, 1994

    documentaire,merveilleux cosmos

    1866. Un jeune élève du collège de Windfield, non loin de Londres, se noie lors d'une escapade qui tourne au drame. Plusieurs garçons sont témoins. Parmi eux, Micky Miranda, fils d'un grand propriétaire terrien d'Amérique du Sud, Edward Pilaster, l'héritier de la fortune des Pilaster, une richissime dynastie de banquiers, et Hugh Pilaster, un cousin pauvre d'Edward, rejeté par la famille depuis que son père, victime d'un krach bancaire, s'est pendu. Ce tragique accident - mais s'agit-il d'un accident ? - et les secrets qui l'entourent vont marquer à jamais ces trois garçons. Leurs destins ne cesseront dès lors de s'entrecroiser au fil des rivalités amoureuses et des luttes impitoyables pour s'assurer le contrôle de la banque. Des bureaux lambrissés d'acajou des grands temples de la finance aux bas-fonds londoniens ou les gentlemen s'encanaillent dans le jeu et la débauche, tous seront tour à tour les instigateurs et les victimes d'un drame dont les péripéties se dérouleront inexorablement au long des années.
    Présentation éditeur

    Pour commencer, il m'a fallu une bonne centaine de pages avant que le déclic ne se produise. J'ai trouvé le début un peu long mais ensuite, je me suis intéressée aux personnages, aux manipulations,  escroqueries bancaires et intrigues amoureuses, que contiennent ce roman et une fois plongée dans l'histoire, je n'ai plus vu le temps passer.

    Des bordels de Londres, jusqu'au bureaux huppés de la banque Pilaster, Ken Follet, nous plonge au cœur même de la société victorienne et je dois dire que c'est à mon goût très réussi. L'univers de la banque ne m'est pas vraiment familier mais ça ne m'a posé aucun problème et puis ça change un peu des salons londoniens. J'ai trouvé l'affaire bancaire familiale passionnante. Les rebondissements sont nombreux, les réactions des personnages parfois imprévisibles, c'est assez savoureux aussi par moment. Je repense à certaines scènes un peu cocasses...

    J'ai évidemment suivi avec intérêt la destiné d'Hugh et de Maisie, espérant que la malchance ne serait pas toujours de leur côté, que la vérité éclaterait au sujet de la noyade et d'autres meurtres commis,  que les personnalités se révéleraient et je dois dire qu'à ce niveau là, je n'ai pas été déçue. Augusta Pilaster est loin d'être inintéressante, jusqu'au bout, je me suis posée des questions à son sujet.

    L'ensemble est bien ficelé, une écriture très fluide, une lecture assez agréable et bien que la fin soit un peu rapide à mon goût et assez prévisible par certains aspects, j'aurais apprécié qu'on développe un peu plus, ça reste un bon moment de lecture.

    Je suis très contente de mes deux dernières découvertes victoriennes. :)

    La marque de windfield, ken follett, challenge british mysteries, roman, victorien