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victorien

  • Un assassinat de qualité

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     Retour à Londres en compagnie de Ben Ross et de Lizzie Martin pour une nouvelle enquête!

    Un assassinat de qualité, Ann Granger, Londres, Grands détectives, victorien,

    Ann Granger

    10/18, Grands détectives 2016 pour la présente édition

    Série : Lizzie Martin & Ben Ross

    - Un intérêt particulier pour les morts
    - La curiosité est un péché mortel (Lu)
    - Un assassinat de qualité
    - Un flair infaillible pour le crime
    - Le témoignage du pendu
    - Le brouillard tombe sur Deptfort

    Londres, 1867. Un soir d'octobre, alors que l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui, le fog tourbillonne et l'enveloppe telle une créature vivante.
    Lorsque le brouillard se lève le lendemain, une femme gît assassinée dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d'un marchand d'art de Piccadilly.
    Qu'avait-elle été faire à Londres cet après-midi ? Pourquoi avait-elle vendu sa broche dans Burlington Arcade quelques heures avant sa mort ?
    Alors que Ben poursuit son enquête, son épouse Lizzie se penche sur la vie privée d'Allegra et découvre plus d'une raison pour laquelle quelqu'un aurait voulu sa mort. Quatrième de couverture

    Cette enquête démarre avec l'étrange rumeur d'un spectre du fleuve et ce brouillard rendant l'atmosphère encore plus inquiétante, propice aux crimes les plus sordides.

    Deux points de vue, celui de l'inspecteur Ben Ross et celui de Lizzie avec les commentaires de Bessie, leur bonne qui est impliquée, cette dernière assistant aux réunions de tempérance du fascinant et louche révérend Fawcett, prônant l'abstinence face à la boisson.

    On a un aperçu intéressant de la société londonienne à l'époque victorienne, moralisatrice, soucieuse des convenances : du riche Mr Benedict qui craint pour sa réputation, au petit balayeur aidant les dames à traverser dans le brouillard, pour gagner quelques pence.

    L'intrigue est assez captivante, l'histoire d'Alegra Benedict m'a intéressée et tout s'enchaîne à un bon rythme : Confidences de prostituées, crimes, passages à la morgue, interrogations des éventuels suspects ou témoins, jusqu'au rebondissement final. Le dénouement n'était pas aussi "simple" que je l'imaginais. Je ne comprends pas, mes conclusions n'aboutissent jamais!

    Enfin, je n'ai pas vu le temps passer, c'est une lecture très agréable.

    J'ai déjà hâte de retrouver Ben et Lizzie. Affaire à suivre!

    Le Mois Anglais, Angleterre, Londres, fête

    Le Mois Anglais : Lou & Cryssilda

  • La Marque de Windfield

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    Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman lu dans le cadre du Challenge British Mysteries, avec Choupynette, Soie. C'est le billet de Lou qui m'a donné envie de découvrir ce titre et j'ai eu la chance de pouvoir le réserver à temps à la Médiathèque.
    Il s'agit aussi de ma première rencontre avec Ken Follett.

    La marque de wondfield.JPG

    Éditions Robert Laffont, 1993, 1994

    documentaire,merveilleux cosmos

    1866. Un jeune élève du collège de Windfield, non loin de Londres, se noie lors d'une escapade qui tourne au drame. Plusieurs garçons sont témoins. Parmi eux, Micky Miranda, fils d'un grand propriétaire terrien d'Amérique du Sud, Edward Pilaster, l'héritier de la fortune des Pilaster, une richissime dynastie de banquiers, et Hugh Pilaster, un cousin pauvre d'Edward, rejeté par la famille depuis que son père, victime d'un krach bancaire, s'est pendu. Ce tragique accident - mais s'agit-il d'un accident ? - et les secrets qui l'entourent vont marquer à jamais ces trois garçons. Leurs destins ne cesseront dès lors de s'entrecroiser au fil des rivalités amoureuses et des luttes impitoyables pour s'assurer le contrôle de la banque. Des bureaux lambrissés d'acajou des grands temples de la finance aux bas-fonds londoniens ou les gentlemen s'encanaillent dans le jeu et la débauche, tous seront tour à tour les instigateurs et les victimes d'un drame dont les péripéties se dérouleront inexorablement au long des années.
    Présentation éditeur

    Pour commencer, il m'a fallu une bonne centaine de pages avant que le déclic ne se produise. J'ai trouvé le début un peu long mais ensuite, je me suis intéressée aux personnages, aux manipulations,  escroqueries bancaires et intrigues amoureuses, que contiennent ce roman et une fois plongée dans l'histoire, je n'ai plus vu le temps passer.

    Des bordels de Londres, jusqu'au bureaux huppés de la banque Pilaster, Ken Follet, nous plonge au cœur même de la société victorienne et je dois dire que c'est à mon goût très réussi. L'univers de la banque ne m'est pas vraiment familier mais ça ne m'a posé aucun problème et puis ça change un peu des salons londoniens. J'ai trouvé l'affaire bancaire familiale passionnante. Les rebondissements sont nombreux, les réactions des personnages parfois imprévisibles, c'est assez savoureux aussi par moment. Je repense à certaines scènes un peu cocasses...

    J'ai évidemment suivi avec intérêt la destiné d'Hugh et de Maisie, espérant que la malchance ne serait pas toujours de leur côté, que la vérité éclaterait au sujet de la noyade et d'autres meurtres commis,  que les personnalités se révéleraient et je dois dire qu'à ce niveau là, je n'ai pas été déçue. Augusta Pilaster est loin d'être inintéressante, jusqu'au bout, je me suis posée des questions à son sujet.

    L'ensemble est bien ficelé, une écriture très fluide, une lecture assez agréable et bien que la fin soit un peu rapide à mon goût et assez prévisible par certains aspects, j'aurais apprécié qu'on développe un peu plus, ça reste un bon moment de lecture.

    Je suis très contente de mes deux dernières découvertes victoriennes. :)

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  • Un intérêt particulier pour les morts

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    Aujourd'hui il s'agit d'un roman 100% Lou: offert par Lou et lu avec Lou dans le cadre d'une lecture commune. :)

    Un intérêt particulier pour les morts, Ann Granger, roman, victorien, challenge british mysteries

    Ann Granger

    Grands détectives, 10/18, 2006, 2013

    Série "Lizzie Martin"

    379 pages

    Londres, 1864. Lizzie Martin accepte un emploi auprès d'une riche veuve dont la précédente dame de compagnie s'est enfuie avec un inconnu. Mais quand le corps de la jeune fille est retrouvé dans le chantier de la gare St Pancras, Lizzie décide de mener sa propre enquête. Elle pourra compter sur l'aide d'un ami d'enfance devenu inspecteur, Benjamin Ross, pour découvrir la vérité sur la mort de cette femme... dont le sort semble étroitement lié au sien. 4ème de couverture

    J'ai beaucoup apprécié l'histoire de cette jeune femme venue du Derbyshire, après la mort de son père (médecin de profession), qui découvre la vie londonienne, les mondanités et certains aspects pas très reluisants de la société victorienne. Certains personnages ne sont pas épargnés: Derrière les bonnes manières de l'époque, se cachent parfois de sinistres méfaits, la peur d'être montré du doigt, de perdre sa réputation. Les femmes doivent rester à leur place, les pauvre aussi, une place bien réductrice et c'est dans cette atmosphère, que l'enquête sur la mort de Madeleine Hexham va avoir lieu. 

    Lizzie Martin, elle n'a pas l'intention de passer ses journée à coudre et à jouer au whist, un peu comme Charlotte qui assiste l'inspecteur Pitt dans les romans d'Anne Perry. La condition sociale différenciant tout de même les deux héroïnes: Lizzie n'ayant plus vraiment de famille et aucun héritage, Charlotte étant membre d'une famille respectée, mais toutes deux ont du caractère, un esprit vif et libre qui les rend finalement très attachantes.

    L'enquête du côté de Scotland Yard est assez captivante, bien qu'elle progresse assez lentement. Néanmoins, j'ai trouvé beaucoup de suspense, jusqu'au bout. Suivre l'inspecteur Benjamin Ross se révèle aussi très plaisant, que ce soit dans le feu de l'action, dans ses souvenirs ou même à la morgue.

    L'écriture est agréable, les personnages sont donc dignes d'intérêt, les liens les reliant semblent tout à fait naturels.  Bref, tout s'enchaîne à merveille avec parfois un brin d'humour et un soupçon d'intrigue sentimentale. N'oublions pas que la question du mariage reste cruciale à l'époque victorienne.

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    Un très bon moment de lecture avec cette enquête, merci Lou pour cette découverte fort sympathique.

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  • Anno Dracula

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    Anno Dracula.jpg

    Anno Dracula - Kim Newman, édité une première fois en 1992, voit apparaître une nouvelle édition chez Bragelonne en octobre 2012. Et puis, on vient juste de célébrer le centenaire de la disparition de Bram Stoker alors si vous n'êtes pas encore passés aux ténèbres, c'est le moment où jamais!

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    Je suis persuadée d'avoir déjà repéré ce roman. La couverture ne m'était pas inconnue, mais j'étais trop jeune à l'époque de sa sortie. Ensuite, je suis sans doute passée à côté, découvrant d'autres histoires de vampire qui ont aiguisé ma curiosité littéraire et mes dents de vampire. C'était il y a bien longtemps... Voilà les titres qui ont fortement influencé mes goûts.

    • Les fils des Ténèbres de Dan Simmons: Un roman qui m'avait captivée à l'âge de 13, 14 ans.
    • Dracula de Bram Stoker: Assez classique comme référence.
    • La Saga des vampires d'Anne Rice qui nous a bien marquée avec Lou.

    Londres, 1888.
    L’obscur voile de la terreur est tombé sur la capitale depuis que la reine Victoria s’est unie au sulfureux comte Dracula. Sous son influence, les citoyens sont de  plus en plus nombreux à rejoindre les rangs des vampires, toujours plus puissants.
    Mais la riposte ne se fait pas attendre. Dans les sinistres ruelles de Whitechapel, un assassin surnommé Scalpel d’Argent massacre les prostituées aux canines un peu trop aiguisées. Lancés dans la traque du tueur, Geneviève Dieudonné, une vampire à la jeunesse éternelle, et Charles Beauregard, espion pour le Diogene’s Club, vont devoir gravir les échelons du pouvoir. Et s’approcher dangereusement du souverain le plus sanguinaire qu’a jamais connu le royaume. Quatrième de couverture.


    J'ai été happée, séduite par cet univers mêlant personnages fictifs, historiques et victoriens. Je ne m'attendais pas à retrouver autant de noms célèbres: écrivains, scientifiques, personnages de romans: Bram Stoker, Dr Jekyll, Dr Moreau, Oscar Wilde... Certains ont un rôle important, d'autres sont un peu comme des figurants. Les notes à la fin du livre m'ont d'ailleurs permis de comprendre certaines références.

    "Les rues de la capitale sont crasseuses, de véritables égouts charriant le vice à ciel ouvert. Et les morts sont partout."

    Une ambiance sombre, glauque, macabre dans un Londres vampirisé aux quartiers malfamés, envahi par les "non-morts", les "ressuscités" sombrant dans la débauche, le crime... A côté, de puissants vampires occupant des places privilégiées dans les hautes sphères du pouvoir, et puis des "sang-chauds", encore utiles pour se nourrir, qui hésitent à passer aux ténèbres. Mais règne aussi la révolte et un vieux climat de croisade chrétienne à faire frémir d'horreur. Sans compter la garde personnelle de Dracula venue tout droit de Roumanie...

    Bien construit, bien écrit, un roman passionnant à découvrir et une fin tout à fait à la hauteur de mes attentes. La fin alternative m'aurait un peu déçue. Quelques longueurs parfois, mais un véritable plaisir à la lecture. J'ai beaucoup apprécié le retour sur les évènements qui ont eu lieu avant l'arrivée de Dracula à Londres. J'ai eu l'impression de lire la suite du Dracula de Bram Stoker et ça m'a captivée.

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    Lu dans le cadre du Challenge victorien organisé par Arieste.


    Un petit clic pour lire +

    • Les éditions Bragelonne: Anno Dracula
    • Figaro - Livres: Dracula est de retour, cent ans après la mort de «son père» (article sur la sortie d'Anno Dracula)
    • Le billet de mon amie Lou qui invite à dévorer ce roman
    • "Alors, Anno Dracula, le thriller vampirique du siècle ? Peut-être pas… Mais assurément l’une des plus belles contributions au genre." Par Zedd - Elbakin

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