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rentrée littéraire

  • Sucre noir

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    Je me suis procurée ce roman au cours d'une petite escapade très sympa en librairie avec Gambadou. Les Caraïbes, la perspective d'un trésor de pirate, on imagine l'Aventure mais Sucre noir nous emmène ailleurs.

    Sucre noir, Miguel Bonnefoy, rentrée littéraire, roman, pirates

    Miguel Bonnefoy

    Payot & Rivages, 2017

    Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor disparu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent.

    Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d’autres horizons.
    Au fil des ans, tandis que la propriété familiale prospère, et qu’elle distille alors à profusion le meilleur rhum de la région, chacun cherche le trésor qui donnera un sens à sa vie.
    Mais, sur cette terre sauvage, la fatalité aux couleurs tropicales se plaît à détourner les ambitions et les désirs qui les consument. Présentation éditeur

    Je me suis laissée absorber par cette histoire jusque tard dans la nuit, curieuse de découvrir ce qu'il allait advenir des trois générations de personnages de cette ferme.

    Une écriture agréable, un peu poétique nous guide dans cet environnement familial. J'ai apprécié le personnage de Serena, son intérêt pour la nature, les plantes exotiques ainsi que son caractère entier et généreux, trompant l'ennui.
    Le personnage de Severo m'a agréablement surprise. Rêveur, passionné, d'abord obsédé par la recherche du trésor mais capable de voir au-delà.

    "Ce n'était pas une révélation fracassante, des cris poussés au ciel, c'était une découverte qui ne faisait pas de bruit, qui avait le tremblement des feuilles, comme un printemps à l'intérieur de lui.
    Gagné par ce souvenir, il se risqua à accepter sans résistance que quelque chose de nouveau s'emparât peu à peu de ses sentiments.

    A partir de cet instant, la chasse au trésor n'eut plus le trésor pour objet. " Extrait page 73

    Des saveurs de rhum, de trésors enfouis et de vies écoulées. Il ne se passe pas grand chose, ça reste très descriptif mais je ne me suis pas ennuyée.

    Ces doublons, ces pierres précieuses ont au final un goût amer.
    Le trésor n'est pas maudit mais il pourrait l'être et le prix à payer pour tant de convoitise reste élevé. 

    Ce récit me fait penser à une fable sur la valeur des choses, la notion de richesse. La morale est simple, efficace.  

    | ***** |

    Une belle histoire qui m'a captivée.

    L'image qui restera: Ce bateau pirate planté dans les arbres, au milieu de la forêt. 

    D'autres avis chez : Alivreouvert, Gambadou, Claudialucia

  • La Colère de Kurathi Amman

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    Ce livre m'intriguait mais je ne m'attendais pas du tout à un tel contenu. Je vous laisse découvrir!

     Merci aux éditons Plon et à Babelio pour cette découverte de la rentrée littéraire.

    Collection Feux croisés, 2017

    Comment transformer un drame en fiction ? Pourquoi écrire sur une tuerie qui a eu lieu il y a plus de quarante ans en Inde et sur ses quarante-quatre victimes oubliées par l'histoire ?

    À travers les voix aussi diverses que celles des intouchables ou des propriétaires terriens, l'auteur décrit ce massacre, se plaçant sous le patronage de l'irascible déesse Kurathi Amman.

    Au-delà de l'émotion et de la colère provoquées par ces faits, l'auteur pose la question de la fiction et de ses limites en n'hésitant pas à malmener son lecteur. Ce roman tendu, entre rage contenue, lyrisme et humour grinçant, nous donne un aperçu des forces qui ont contribué à la création de l'Inde moderne. Quatrième de couverture

     J'ai assisté impuissante à ce bras de fer engagé entre propriétaires terriens et paysans pauvres des rizières, ayant rejoint le drapeau rouge pour tenter d'améliorer leurs conditions de travail et leurs conditions de vie.

    C'est une histoire violente sur fond politique, qui se passe dans un petit village, à la fin des années 60, où la corruption règne en maître, où on exploite les plus vulnérables et où le pire peut arriver.

    Le style est percutant, il y a parfois un peu d'humour, d'ironie et de provocation de la part de l'auteure mais l'ambiance reste extrêmement pesante, sous tension. La manière de présenter les évènements à travers des témoignages, et différentes sortes de sources reste originale.
    Meena Kandasamy s'adresse souvent à son lecteur, ce qui rend le récit vivant,  réel même s'il est précisé que ce roman est entièrement une œuvre de fiction. On a du mal y croire!

    Je me suis demandée pendant tout la lecture où elle voulait en venir, en nous racontant tout ça. Les personnages restent floues, on n'a pas suffisamment de détails à leur sujet. On sait juste que ce sont des hommes, des femmes, des enfants, appartenant à une famille, à un village, luttant pour leur survie. J'ai trouvé que c'était répétitif par moment, un peu long aussi.

    Les témoignages et les sources citées sont parfois insoutenables. C'est une plongée dans l'horreur avec des descriptions macabres, on y trouve le compte-rendu détaillé du médecin légiste. Peut-être une volonté de choquer le lecteur, en lui montrant l'étendue des atrocités et toutes ces injustices commises. On ne lui épargne rien et on ressent effectivement de la colère et un sentiment de révolte partagé avec ces paysans car leur combat est juste.

    Confronter différents points de vues sur un évènement est intéressant, dommage qu'ici ça manque de cohésion et ça reste confus, à mon sens.

    C'est une lecture déconcertante.

    Je vous conseille de lire le billet chez Atasi

  • Rentrée littéraire

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    C'est la rentrée! Chouette plein de nouveautés! L'an dernier, j'en ai acheté plusieurs mais je n'étais pas inscrite et cette année, je n'en ai encore aucune dans ma PAL et je me suis engagée à ne pas en acheter... tant que je n'ai pas lu 15 titres d'une liste, dans le cadre d'un autre challenge (voir ici).

    Enfin, je rejoins donc le Challenge 1% Rentrée Littéraire 2011 organisé, cette année, par Hérisson.

    Pour l'instant j'ai repéré:

    Les savants.jpg

    Les Savants - Manu Joseph

    Philippe Rey

    Les ombres de Kittur.jpg

    Les Ombres de Kittur - Aravind Adiga

    Buchet-Chastel

    challenge,rentrée littéraire,romans

    Et là, il y a une histoire - Jeffrey Archer

    First

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    Drood - Dan Simmons

    Robert Laffont