Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

simetierre

  • Oserez-vous me suivre dans le Simetierre?

    Imprimer

    Si j'étais vous, je ferais demi-tour avant qu'il ne soit trop tard. Ce roman possède un vrai potentiel terreur. Billet posté juste avant minuit!

    Simetierre.jpg

    Stephen King

    1983 - 1985

    571 pages

    Louis Creed vient emménager à Ludlow avec sa famille: sa femme Rachel, Ellie leur petite fille, Gage le bébé et Church le chat. Ils vont sympathiser très rapidement avec leurs nouveaux voisins, Norma et Jud Crandall, un couple d'octogénaires qui vont leur apprendre l'existence d'un sentier proche de leur maison menant à un simetierre pour animaux, une découverte un peu macabre mais bien vite oubliée jusqu'à ce que Louis reçoive une étrange et épouvantable visite en pleine nuit, tel un avertissement, au sujet de ce qui se cache au delà du simetierre, quelque chose qui mériterait de rester dans l'ombre mais qui justement semble vouloir l'attirer là-bas.

     Il s'agit d'une relecture. En 1996, je m'y étais consacrée un mercredi entier, dans ma chambre de collégienne, absorbée par cette étrange ambiance à couper au scalpel, dévorée par le roman et sans doute aussi par la trouille. Je garde vraiment un souvenir particulier de cette lecture. Rarement un roman ne m'avait paru aussi intense, ne m'avait autant impressionnée.

    Petit clin d’œil à Lou qui découvrait Stephen King en même temps que moi à cette époque. On était jeunes, on n'avait peur de rien!

    Voyons si en 2011, ça tient encore la route, je repars donc à Ludlow et Lou à Jerusalem's lot...

    J'étais très enthousiaste à l'idée de relire ce roman, de le redécouvrir après toutes ces années. J'aurais pu choisir un autre livre de Stephen King, ce n'est pas ce qui manque, mais celui-là m'a marquée au point d'avoir envie de l'ouvrir à nouveau.

    Évidemment, la trame de l'histoire ne m'était pas inconnue mais c'est fou ce qu'on peut oublier les détails, même les plus sordides. J'ai appréhendé certaines scènes, je me suis totalement laissée surprendre par d'autres et au final, j'ai senti à nouveau la peur s'installer. Il faisait pourtant un beau soleil dehors, cet après-midi, mais, je me sentais mal à l'aise. Pour être honnête, je me suis sentie soulagée la dernière page tournée. L'insouciance de mes 14 ans a donc bien disparu.

    Le roman est découpé en trois partie. A partir de la deuxième, ça prend réellement aux tripes et après, on s'enfonce dans l'horreur. 

    Points négatifs, le démarrage est peut-être un peu lent, certains passages m'ont paru un peu plus longs que la première fois, il m'arrivait d'avoir envie de survoler pour avancer plus vite.

    J'essaye de trouver des défauts à ce roman mais je n'y arrive pas

    C'est pour moi, un des meilleurs livres d'horreur que j'ai lu, efficace, sournois et jouant avec nos mes propres terreurs. Peut-être bien mon King préféré mais ça se discute, j'ai d'autres titres vénérés.

    Logo Halloween4.jpg

  • Simetierre

    Imprimer

    Je crois que c'est le deuxième roman de Stephen King que je lisais.  Je devais avoir 14-15 ans. Je me souviens que j'écoutais un CD deux titres de Chris Isaac (Somebody's crying, peut-être) pendant ma lecture. Il tournait en boucle!! J'étais plongée dans l'histoire et je n'avais plus la notion du temps.
    J'avais quand même pris le repas du soir avec mes parents mais j'étais déconnectée et je m'étais dépêchée d'avaler mon repas. J'ai terminé ce roman assez tard dans la soirée avec une drôle d'impression, comme si je sortais vraiment du bouquin! Impressionnant, ce qu'un bon livre peut faire!

    "En y re-songeant par la suite, Louis situa le début du cauchemar à l'instant précis où l'on amena à l'infirmerie ce garçon de vingt ans qui était en train de mourir, la cervelle en bouillie, et les yeux ouverts...

    Ou bien peut-être quinze jours plus tôt: ils venaient d'emménager à Ludow, c'était la rentrée des classes, et Ellie avait hâte de leur raconter sa première journée d'école. Louis était allé coucher le bébé au premier étage, et il avait eu cet étrange pressentiment: quelque chose les menaçait. Une force inconnue, terrifiante mais irrésistible...

    En fait, Rachel avait raison: ce cimetière d'animaux, à deux pas de la maison, était morbide, c'était mauvais pour les enfants. Pourtant, l'endroit était si beau, si attirant. Une sorte de cercle magique..."