Petit cimetière sur toast et os à la sauce tomate
Il s'est passé de drôles de choses dans ma cuisine la semaine dernière! Je vous laisse découvrir quelques petites créations originales et expérimentales d'Halloween! Tout se mange, enfin presque!
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Il s'est passé de drôles de choses dans ma cuisine la semaine dernière! Je vous laisse découvrir quelques petites créations originales et expérimentales d'Halloween! Tout se mange, enfin presque!
Cet été, je me suis à nouveau aventurée dans un cimetière londonien. Notre appartement se situant entre la station Whitechapel et Aldgate East, le plus proche était Tower Hamlets Cemetery Park (Métro : Mile End).
Welcome to the Tower Hamlets Cemetery Park, un des Magnificent 7 de Londres!
► Kensal Green Cemetery, 1832
► West Norwood Cemetery, 1836
► Highgate Cemetery, 1839
► Abney Park Cemetery, 1840
► Nunhead Cemetery, 1840
► Brompton Cemetery, 1840
► Tower Hamlets Cemetery, 1841
Beaucoup de verdure, l'impression d'être dans une forêt, loin de l'agitation de la ville...
C'est assez sauvage, on peut y croiser des écureuils mais ils s'enfuient dés qu'on approche.
Je suis persuadée d'avoir entrevu un renard, prenant la fuite sous mes yeux mais ce fut tellement rapide, l'image s'est volatilisée. Lorsque j'ai voulu cadrer, il n'y avait plus aucune trace du petit mammifère.
Un endroit où les londoniens promènent leur(s) chiens... Je n'étais pas seule!
Un endroit paisible et sauvage où je me suis promenée avec plaisir, sans peur, à la poursuite d'un renard peut-être imaginaire...
Une couverture plus qu’intrigante, avec cette femme dans ce cimetière qui cache une partie de son visage...
Andoryss
Le Coq et l'Enfant, tome 1
Éditions Lynks, 2018
Matéo Soler sait que les fantômes existent. Il le sait parce que sa mère en a aidé des dizaines à trouver le repos, jusqu’à ce qu’elle-même meure, des années auparavant. Ce que le jeune garçon ne pouvait pas deviner, par contre, c’est qu’il hériterait de son pouvoir.
Devenu Passageur à son tour, le voilà contraint de lutter contre un trushal odji, une âme affamée. Pour s’en libérer, Matéo n’a d’autre choix que de rejoindre l’âme dans son époque d’origine afin d’y apaiser sa mort. Mais alors qu’il est propulsé au temps de la Commune et au milieu des horreurs de la semaine sanglante, il comprend que sa tâche ne sera pas si facile… Quatrième le couverture.
Préparez-vous à une histoire assez sombre, celle de Matéo, un jeune lycéen rejeté par son père, portant en lui une certaine culpabilité liée à la mort de sa mère et de sa soeur et méprisé par les autres, remplis de préjugés, lui reprochant son appartenance à la communauté des gens du voyage. Cette dernière ne se montre pas très compréhensive dans un premier temps mais c'est aussi sa famille.
"Les gens du voyage comme les Passageurs, vivent l'Histoire tout en restant en dehors d'elle. [...] A cette époque comme à la mienne, mes semblables sont en dehors du monde, en tout cas sont traités comme tels. Page 256
La découverte de son pouvoir n'est pas une heureuse surprise. Elle est plutôt vécue comme une horrible erreur car seules les femmes en principe peuvent en hériter. Bref, Matéo cherche sa place pouvant uniquement compter sur son grand-frère Diego, sa petite soeur Luisa et sur lui-même. Sa mission l'entraîne dans le passé. Qu'il le veuille ou non, en plus du lycée, il doit accomplir sa tâche pour sa survie, avec le risque de sombrer définitivement dans la folie.
L'atmosphère est pesante. Tenter de faire passer les esprits d'un monde à l'autre et survivre pendant la Commune de Paris n'est pas une partie de plaisir. Beaucoup de sang versé, de cadavres, de fuite, bref un climat terrible.
J'ai particulièrement apprécié le passage dans le cimetière du Père-Lachaise d'où est tiré l'extrait qui suit. La jeune femme fantôme qui se manifeste, y chasse deux gardiens de cimetière. Des combats acharnés s'y sont déroulés pendant la Commune.
"Dehors, une brise s'est élevée de nulle part, qui fait danser les feuilles en spirale le long des pavés. Mes poils se hérissent. Elle n'est pas allée seule au front. Ils sont légion. Les fantômes sont en action. [...]
Des voix s'élèvent dans le vent, un concert diffus de plaintes, de rires, de pleurs et de cris. Les sons ont l'air de provenir de partout à la fois, et de nulle part en particulier. [...]
Même pour moi, l'air se glace, et l'envie de fuir me tiraille, m'obligeant presque à me relever.
La peur sourde des pavés, des pierres et des arbres, elle glisse entre les particules d'air, entre les brins d'herbe et les feuilles desséchées. Elle rampe en tentacules invisibles en direction des deux gardiens. Je la sens curieuse, amusée. La peur les connaît. Page 207
J'ai aimé la dimension historique de ce roman, le lien entre le fantôme et Matéo ainsi que la manière dont le premier tome se termine. Un début de série prometteur.
Par une chaude après-midi d'été, pour ne pas dire en pleine canicule, Lou & moi nous sommes aventurées dans le cimetière du Montparnasse, à Paris.
Pour commencer, nous sommes parties sur les traces de Marguerite Duras.
Elle nous attendait avec sa collection de stylos.
Rencontres avec de nombreux anonymes aux destinées parfois tragiques.
Nous avons discuté des goûts un peu macabres des uns et des autres. L'humour noir était parfois au rendez-vous, pour détendre l'atmosphère.
Le désespoir des statues était palpable. J'avais parfois le cœur un peu lourd.
Égarées entre les allées, le soleil plombait...
mais nous n'étions pas si mal à l'ombre des mausolées et des grands arbres.
Une étrange lueur nous incitait presque à entrer.
Lumière surnaturelle produite par de jolis vitraux ou autre chose...
Lou semblait fascinée par ces étranges lueurs mais lorsque la cloche a sonné, il a bien fallu s'en aller, quitter cet endroit un peu hors du temps, rejoindre le monde des vivants et l'agitation des rues parisiennes.
Suivez-moi! Aujourd'hui, on va se promener au Brompton Cemetery, à Londres, un lieu qui m'a envoûtée cet été. J'y repense régulièrement.
Seule dans le cimetière, Carmilla à mes trousses, je suis à bout de souffle. Soudain, j'aperçois un caveau familial, c'est l'idéal.
Je compte bien m'y cacher, espérant la semer. Je reprends ma respiration, lorsqu'un bruit me fait sursauter. Ouf, ce n'est qu'une chauve-souris, c'est Bat Pat! Tout est bien qui finit bien pour la cinquième étape de notre randonnée d'Halloween, je ne serais pas boulottée par un affreux vampire!
Texte de Roberto Pavanello
Albin Michel Jeunesse, 2011 pour la présente édition.
A partir de 7 ans
Bat Pat est en effet une petite chauve-souris qui vit dans une des chapelles du cimetière de Fogville et écrit des livres d'épouvante.
Un soir, elle aperçoit un squelette fouiller une tombe. Démasquée, un corbeau est lancé à sa poursuite. Elle trouve miraculeusement refuge dans la chambre de trois enfants (Léo, Rébecca et Martin Silver) qui vont l'aider à comprendre ce mystère.
Ce sont les illustrations et la mise en page agréable et assez colorée qui m'ont poussée à choisir ce livre. Le cimetière était tout à fait à mon goût, les chapelles me semblaient bien entretenues et l'histoire promettait un moment amusant.
Je ne me suis pas trompée, c'est un roman de 118 pages plein d'humour et distrayant.
Martin par exemple lit les Histoires effrayantes d'Edgar Allan Polaire! Bat Pat est une chauve-souris très bavarde, un poil froussarde et qui n'hésite pas à entamer la conversation (oui, la chauve-souris parle).
Les trois enfants ne sont pas spécialement attachants, un peu coincés dans le rôle qu'on leur a donné (l'intello, l'estomac sur pattes et la fille qui aime les bestioles et en plus a mauvais tempérament) mais je les ai quand même accompagnés avec plaisir.
L'intrigue est un peu simplette à mon goût avec son voleur de carte au trésor. Quant au dénouement, il est plutôt prévisible.
Malgré tout, je pense que ce sera un bon divertissement pour les jeunes lecteurs qui aiment les histoires de cimetières et de fantômes.
Ce soir, avec Lou, on accompagne Monsieur Voltaire, un détective qui a du chien, dans ses drôles d'enquêtes surnaturelles!
8/9 ans.
Première enquête: L'énigme des tableaux fantômes
Deux enquêtes pour "notre fin limier" Monsieur Voltaire:
Les couvertures sont toujours aussi intrigantes et soignées. J'ai une préférence pour les représentations félines, du Chat à neuf queues mais je dois reconnaître que le cheval avec le cimetière en fond n'est pas déplaisant. Les couleurs choisies renforcent d'ailleurs le côté surnaturel.
Les illustrations intérieures sont superbes et illustrent toujours aussi bien les enquêtes qui une fois de plus m'ont conquise. J'apprécie la simplicité et l'efficacité avec laquelle notre détective canin les résout, apportant un dénouement plutôt convaincant à chaque enquête.
Ces deux histoires sont agréables à lire, c'est bien écrit et les intrigues m'ont à nouveau captivée. Celle du Chat à neuf queues est un peu farfelue mais après tout on a affaire à des chats un poils romanesques alors rien d'étonnant. Celle de Mystère au Cimetière est encore plus originale, il me semble.
Je me suis encore beaucoup amusée, l'humour est bien présent, les noms propres souvent rigolos. Je poursuivrais avec plaisir cette série sympathique remplie de petits clins d’œil fantastiques.
Aujourd'hui, c'est la troisième étape de notre Train Fantôme direction le cimetière et sa crypte! J'ai passé beaucoup de temps dans ce petit cimetière, un peu égaré, digne du Simetière de Stephen King.
Je suis contente de l'avoir terminé. Enfin, presque car il me reste encore quelques pièces à fixer: les arbres, un squelette et d'autres créatures qui n'ont pas encore trouvé un tombeau de libre pour passer la nuit. En tout cas, j'ai un peu galéré, j'ai monté les tombes et les murs de travers, tant pis! J'ai encore laissé de côté les instructions mais je crois que cette fois, j'aurais dû être plus sérieuse!
Un peu long, pas très joyeux à fabriquer mais le résultat est morbide à souhait. Il manque juste une citrouille d'Halloween pour faire un peu plus festif!
Pour le fabriquer: The Hidden Cemetery
Fabriqué dans le cadre du Challenge Halloween organisé par Lou et moi.
Martin Waddell & Tony Ross
Gobelins, fantômes et esprits
14 contes juste pour le plaisir
"La plupart de ces histoires m'ont été racontées lorsque j'étais enfant. J'habitais un cottage au pied des Monts Mourne en Irlande du Nord. C'est maintenant à mon tour de les transmettre, parce que j'aime beaucoup raconter des histoires.[...] Lisez, tremblez, émerveillez-vous... et passez d'excellents moments" Martin Waddell - Avant-Propos
On croise un vieux squelette amateur de soupes, des gobelins voleurs de femmes, un petit peuple abandonné, des fantômes qui dansent pour l'éternité, Tom Coquin, le maître de maison invisible, la Maligne Petite Dora qui doit filer cinq fuseaux de laine sous peine d'épouser un gobelin au lieu d'un prince, un fantôme du Bois de Goules affamé, un Vieux Grippe-Sou attrappé par des korrigans, une mystérieuse dame du lac qui par manque de confiance de la part son époux est contrainte de retourner au fond du lac, un tailleur ayant parié de prendre les mesures de l'Ogremitaine pour lui faire un gilet, un fantôme égaré qui attend qu'on vienne le chercher, une fille voulant montrer à son père que les preuves d'amour ne sont pas toujours visibles, un couple et des animaux de fermes persécutés par un farfadet pot de colle et une course contre la mort entre deux familles qui ne souhaitent pas que leur défunt garde le cimetière pour l'éternité.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé ces histoires plus amusantes qu'effrayantes. Dans Bonnet de joncs il n'y a d'ailleurs rien de fantastique, on dirait que ce conte s'est trompé de recueil. Certains m'ont bien fait rire: Jouan le Froid et sa soupe à l'os (une jambe ça ira?), Les veilleurs: une sacrée farce autour de la mort et dont les illustrations renforcent l'effet comique. C'est limite indécent mais tellement drôle!
D'autres sont plus tristes: La dame de Llyn Y Fan Fach, Danse avec Fanch par exemple. On trouvent parfois une morale à l'histoire, certaines soulèvent des questions sur la vie et la mort. On trouve heureusement peu de références religieuses (si elles sont cachées, je ne les ai pas vues). Elles se trouvent dans Le fantôme de Porlock qui fait directement référence à Dieu, (on aurait pu s'en passer) et dans Les Veilleurs où le curé présent fait cette réflexion: "Vous n'êtes que des païens" me faisant rire un peu plus!
J'ai passé un bon moment mais la qualité des contes est assez inégale. La couverture est attirante, le concept, très sympa mais les illustrations ne sont pas toutes à mon goût. J'hésite à l'acheter pour ma bibliothèque.
Emprunté à la médiathèque
Lecture Halloween
Je crois que c'est le deuxième roman de Stephen King que je lisais. Je devais avoir 14-15 ans. Je me souviens que j'écoutais un CD deux titres de Chris Isaac (Somebody's crying, peut-être) pendant ma lecture. Il tournait en boucle!! J'étais plongée dans l'histoire et je n'avais plus la notion du temps.
J'avais quand même pris le repas du soir avec mes parents mais j'étais déconnectée et je m'étais dépêchée d'avaler mon repas. J'ai terminé ce roman assez tard dans la soirée avec une drôle d'impression, comme si je sortais vraiment du bouquin! Impressionnant, ce qu'un bon livre peut faire!
"En y re-songeant par la suite, Louis situa le début du cauchemar à l'instant précis où l'on amena à l'infirmerie ce garçon de vingt ans qui était en train de mourir, la cervelle en bouillie, et les yeux ouverts...
Ou bien peut-être quinze jours plus tôt: ils venaient d'emménager à Ludow, c'était la rentrée des classes, et Ellie avait hâte de leur raconter sa première journée d'école. Louis était allé coucher le bébé au premier étage, et il avait eu cet étrange pressentiment: quelque chose les menaçait. Une force inconnue, terrifiante mais irrésistible...
En fait, Rachel avait raison: ce cimetière d'animaux, à deux pas de la maison, était morbide, c'était mauvais pour les enfants. Pourtant, l'endroit était si beau, si attirant. Une sorte de cercle magique..."