La Cité des dieux sauvages
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Au bonheur des ogres: « Côté famille, maman s’est tirée une fois de plus en m’abandonnant les mômes, et le Petit s’est mis à rêver d’ogres de Noël.
Côté cœur, tante Julia a été séduite par ma nature de bouc (de bouc émissaire).
Côté boulot, la première bombe a explosé au rayon des jouets, cinq minutes après mon passage. La deuxième, quinze jours plus tard, au rayon des pulls, sous mes yeux. Comme j’étais là aussi pour l’explosion de la troisième, ils m’ont tous soupçonné. Pourquoi moi ?
Je dois avoir un don. » Quatrième de couverture
Les titres:
J'ai terminé Mon bel oranger (note du 17 et du 23 février) tout en gribouillant sur un cahier quelques commentaires.
Je suis restée dans le monde de l'enfance et je me suis amusée à redécouvrir Peter Pan de James M Barrie. J'étais un peu gênée d'avoir en tête le film Hook de Stephen Spielberg (qui s'en est d'ailleurs bien inspiré) mais j'ai bien aimé cette ballade au Pays de l'Imaginaire avec cet enfant un peu orgueilleux qu'est Peter Pan...
Et pour prolonger cette aventure, j'ai commencé hier soir: Les aventures d'Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll. Je me suis laissée emmener dans cette promenade loufoque et complètement délirante. Un peu soulagée une fois l'aventure terminée! Rien de tel qu'un bon retour à la réalité!
Petite présentation: Zézé, avait six ans quand il fut le héros de Mon bel oranger. Le revoici à onze ans. Il ne vit plus chez lui, mais a été adopté par une famille riche. Allons réveiller le soleil raconte l'histoire de la fin d'une enfance, les années de grands changements entre onze et quinze ans, jusqu'au premier et merveilleux amour...
Une belle performance quand on connaît ma sensibilité et l'immense tristesse qui se dégage de ce roman.
Voilà deux livres qui ont marqué mon adolescence. J'ai été bouleversée par ce concentré d'émotions et de tendresse. Mais plus encore, j'ai réalisé (à douze ou treize ans) que grâce à l'imaginaire on pouvait échapper un peu à la réalité et que le monde de l'enfance préservait de tout un tas de choses.
J'ai du mal à exprimer ma pensée mais en lisant l'analyse d'une universitaire de Lille (sniff le lien est mort), j'ai vraiment retrouvé "l'essence" même de ces romans.
"Les œuvres de José Mauro de Vasconcelos font coexister sans distinction monde réel et monde imaginaire. Les aventures sont vécues à partir de l’intériorité des deux jeunes héros, traduisant ainsi les rapports douloureux qu’ils entretiennent avec la réalité.
L’imaginaire constitue un refuge idéal dans le sens où il annule les contours du réel, mettant à distance tristesses et conflits, laissant ainsi à Zézé et Pedro la liberté d’embellir leur quotidien.
Mais cette frontière entre réalité et imaginaire symbolise également la frontière du passage difficile de l’enfance au monde adulte marqué par des obstacles, des incertitudes et des décisions à assumer.
En ce sens, les œuvres de José Mauro de Vasconcelos ont une dimension initiatique. Mais bien que l’auteur traite de sujets difficiles tels que l’enfance maltraitée ou la mort, José Mauro de Vasconcelos transmet à ses lecteurs un message empli d’optimisme : gardez votre cœur d ‘enfant et le bonheur sera toujours à portée de main."Claire Baudewyns (2003)
Relecture de Mon bel oranger: Mes premières impressions (à chaud)
Je suis en train de relire Mon bel oranger. Je suis submergée par des vagues de souvenirs, un peu de nostalgie et une certaine tristesse. Je regarde certains coins de pages cornées. « soupir »
Le temps passe vite, ça fait bien longtemps que je ne corne plus les pages des livres ! Ce livre prend vraiment mon cœur en otage.
José Mauro de Vasconcelos est vraiment très doué pour décrire des sentiments, des émotions aussi simples et à la fois si fortes. En tout cas, ça me touche profondément, je trouve qu’il y a une sensibilité dans ce livre qu’on ne trouve pas ailleurs.
Très populaire au Brésil, il aurait écrit une quinzaine de récits et de romans.
Est-ce que vous en connaissez d'autres?
Je ne sais même pas si vous pouvez encore le trouver en librairie! J'ai vraiment été bête de ne pas l'acheter à l'époque. En tout cas, c'est un super roman qui m'a vraiment marquée. J'avais noté quelques passages mais il faudrait que je les cherche dans mes archives!
Enfin, on le trouve en bibliothèque et vous pouvez toujours le voir en DVD. C'est d'ailleurs la photo du DVD que j'ai utilisé faute de trouver la couverture du livre.
Le film est vraiment bien réalisé même s'il a dû prendre un coup de vieux maintenant.
Qui est l'auteur?
"N'aie pas peur, chéri, c'est le Père-Noël!
Flashes.
En fait de Père-Noël, j'en vois un, moi, gigantesque et translucide, qui dresse au-dessus de cette cohue figée sa formidable silhouette d'anthropophage. Il a une bouche cerise. Il a une barbe blanche. Il a un bon sourire. Des jambes d'enfants lui sortent par les commissures des lèvres..."
On ne peut pas dire que je sois une fan de romans d’amour ! J’en ai lu comme tout le monde, mais je ne les cherche pas. On peut dire que ce sont eux qui me trouvent au moment où je suis apte à les lire!
J’ai lu E=mc² mon amour et Pythagore, je t’adore. J'ai lu d'autres choses pire que ça mais je les garde pour plus tard. J’ai trouvé le premier amusant, délirant même mais le second ne m’a pas vraiment marquée. Un regard rapide sur mon cahier de lecture, me rappelle que c’était une déception, ça explique tout!
Quatrième de couverture de E=mc²
« Lui un peu voyou, elle un peu bêcheuse, ces deux bambins qui totalisent moins de vingt-trois printemps vont se rencontrer, se flairer, se reconnaître et vivre dans l'incompréhension générale ce qu'il est légitime d'appeler un grand amour. »
Quant à Pythagore je t'adore, on prend les même un peu plus vieux et on recommence...
"Ici, personne n'arrivait par hasard. Car ici, c'était le bout du monde, ce sud extrême du Chili qui fait de la dentelle dans les eaux froides du Pacifique."
C'est joli n'est-ce pas? Comme vous pouvez le constater, les extraits ne sont pas choisis au hasard dans les livres. Ce sont souvent des passages qui m'ont fait rire où que j'ai trouvé bien écrits!
Alors qui est l'auteur?
"Amoureuse. Telle, du jour au lendemain, était devenue mon ennemie, Mme/Mlle Jargonos, vous vous souvenez? La redoutable inspectrice qui terrorisait les jeunes enseignantes.
Comment cette vieille aiguille de pin, sèche, et pointue, et cassante, s'était-elle soudain métamorphosée en loukoum, cette confiserie écœurante qui s'amollit jusqu'à fondre au soleil?"
Je ne suis pas d'accord, je trouve ça bon les loukoums!
Qui est l'auteur?
"La Mort a beau être, selon ses propres termes une personnification anthropomorphique, il demeure qu'il a depuis longtemps renoncé à utiliser des chevaux squelettiques à cause de l'inconvénient de s'arrêter à tout bout de champ pour rafistoler des morceaux avec du fil de fer."