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La loi des séries - Page 8

  • Courtney Crumrin, le retour!

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    Aujourd'hui, c'est le Mercredi BD, organisé par Mango!

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    J'ai décidé de vous présenter deux BD que j'ai lu pendant le Challenge Halloween : Courtney Crumrin et les effroyables vacances T4 (2008) et Courtney Crumrin et l'Apprentie sorcière  T5 (2012), éditées chez Akileos.

    J'ai adoré me replonger dans cette série "coup de cœur", découverte tout à fait par hasard, à la Médiathèque.
    J'ai donc lu les premiers tomes, il y a quelques années, mais je  ne m'y suis pas replongée. D'ailleurs il me manque le tome 3, qui  amorce le début des vacances de Courtney

    Petit rappel: Courtney, notre héroïne est une adolescente mal dans sa peau, solitaire, mais qui a quelques prédispositions à la magie et entretient de bons rapports avec les créatures de la nuit. Elle vit dans l'étrange demeure de son oncle Aloysius.

    Dans ce quatrième tome, Courtney est donc en vacances avec son oncle mais ce n'est pas de tout repos.

    Elle se mêle à une histoire d'amour... et de loup, ensuite un vampire exploite ses faiblesses et la met mortellement en danger, elle et son oncle Aloysius. Pas le temps de s'ennuyer avec notre héroïne.

    On retrouve les graphismes fabuleux de Ted Naifeh. C'est toujours très beau en noir et blanc, la version colorisée ne me tente pas du tout, pour l'avoir feuilletée, je ne vous la conseille pas. De l'aventure, un scénario sympathique, bien construit, à mon goût qui donne un chouette moment de lecture.

    Dans le cinquième tome, Courtney est sur le point de se faire une véritable amie mais très vite, la magie rend les choses, comment dire... compliquées, voir carrément dangereuses et le conseil voit ça d'un très mauvais œil.

    La fin de ce tome m'a carrément prise de court. Néanmoins, je n'ai pas tout saisi au sujet de la loi de Ravana. Une relecture ne me sera pas inutile. Enfin l'aventure continue, rendez-vous bientôt, pour le tome 6. 

    Courtney Crumrin, c'est un univers magique et passionnant  à découvrir. Je suis conquise depuis les premiers tomes mais j'attends de voir où la série va nous emmener.

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    • Courtney et les choses de la nuit, tome 1
    • C'est aussi chez Acr0.
    • Courtney et les choses de la nuit, tome 2: Acr0
    • Courtney et les choses de la nuit, tome 3: Acr0
    • L'intégrale de Courtney Crumrin: Tome 1 à 3
  • Anno Dracula

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    Anno Dracula.jpg

    Anno Dracula - Kim Newman, édité une première fois en 1992, voit apparaître une nouvelle édition chez Bragelonne en octobre 2012. Et puis, on vient juste de célébrer le centenaire de la disparition de Bram Stoker alors si vous n'êtes pas encore passés aux ténèbres, c'est le moment où jamais!

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    Je suis persuadée d'avoir déjà repéré ce roman. La couverture ne m'était pas inconnue, mais j'étais trop jeune à l'époque de sa sortie. Ensuite, je suis sans doute passée à côté, découvrant d'autres histoires de vampire qui ont aiguisé ma curiosité littéraire et mes dents de vampire. C'était il y a bien longtemps... Voilà les titres qui ont fortement influencé mes goûts.

    • Les fils des Ténèbres de Dan Simmons: Un roman qui m'avait captivée à l'âge de 13, 14 ans.
    • Dracula de Bram Stoker: Assez classique comme référence.
    • La Saga des vampires d'Anne Rice qui nous a bien marquée avec Lou.

    Londres, 1888.
    L’obscur voile de la terreur est tombé sur la capitale depuis que la reine Victoria s’est unie au sulfureux comte Dracula. Sous son influence, les citoyens sont de  plus en plus nombreux à rejoindre les rangs des vampires, toujours plus puissants.
    Mais la riposte ne se fait pas attendre. Dans les sinistres ruelles de Whitechapel, un assassin surnommé Scalpel d’Argent massacre les prostituées aux canines un peu trop aiguisées. Lancés dans la traque du tueur, Geneviève Dieudonné, une vampire à la jeunesse éternelle, et Charles Beauregard, espion pour le Diogene’s Club, vont devoir gravir les échelons du pouvoir. Et s’approcher dangereusement du souverain le plus sanguinaire qu’a jamais connu le royaume. Quatrième de couverture.


    J'ai été happée, séduite par cet univers mêlant personnages fictifs, historiques et victoriens. Je ne m'attendais pas à retrouver autant de noms célèbres: écrivains, scientifiques, personnages de romans: Bram Stoker, Dr Jekyll, Dr Moreau, Oscar Wilde... Certains ont un rôle important, d'autres sont un peu comme des figurants. Les notes à la fin du livre m'ont d'ailleurs permis de comprendre certaines références.

    "Les rues de la capitale sont crasseuses, de véritables égouts charriant le vice à ciel ouvert. Et les morts sont partout."

    Une ambiance sombre, glauque, macabre dans un Londres vampirisé aux quartiers malfamés, envahi par les "non-morts", les "ressuscités" sombrant dans la débauche, le crime... A côté, de puissants vampires occupant des places privilégiées dans les hautes sphères du pouvoir, et puis des "sang-chauds", encore utiles pour se nourrir, qui hésitent à passer aux ténèbres. Mais règne aussi la révolte et un vieux climat de croisade chrétienne à faire frémir d'horreur. Sans compter la garde personnelle de Dracula venue tout droit de Roumanie...

    Bien construit, bien écrit, un roman passionnant à découvrir et une fin tout à fait à la hauteur de mes attentes. La fin alternative m'aurait un peu déçue. Quelques longueurs parfois, mais un véritable plaisir à la lecture. J'ai beaucoup apprécié le retour sur les évènements qui ont eu lieu avant l'arrivée de Dracula à Londres. J'ai eu l'impression de lire la suite du Dracula de Bram Stoker et ça m'a captivée.

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    Lu dans le cadre du Challenge victorien organisé par Arieste.


    Un petit clic pour lire +

    • Les éditions Bragelonne: Anno Dracula
    • Figaro - Livres: Dracula est de retour, cent ans après la mort de «son père» (article sur la sortie d'Anno Dracula)
    • Le billet de mon amie Lou qui invite à dévorer ce roman
    • "Alors, Anno Dracula, le thriller vampirique du siècle ? Peut-être pas… Mais assurément l’une des plus belles contributions au genre." Par Zedd - Elbakin

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  • Zombillénium 2. Ressources humaines

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    Aujourd'hui, c'est le Mercredi BD, organisé par Mango! C'est aussi mon premier billet pour le Challenge Halloween que nous organisons mon amie Lou et moi.

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    Hier, mon contrat de travail a pris fin comme prévu. Aujourd'hui, je suis disponible, prête à être embauchée à Zombillénium, un parc d'épouvante unique en son genre avec de vraies créatures de la nuit qui y travaillent. Je dépose mon CV. Après tout, j'ai un peu d'ancienneté dans l'animation et avec trois ans d'expérience en Challenge Halloween, ce sera forcément un plus pour ma candidature. Le seul détail qui coince, c'est que je suis encore vivante, mais ils m'enverront peut-être en formation pour ça, si mon profil leur convient. Souhaitez-moi bonne chance!

    Vous ne connaissez pas cette série d'Arthur de Pins? Je vous invite à découvrir le tome 1. Ce deuxième volet est édité chez Dupuis (2011).

    Si Syl n'avait pas parlé de la série, ici, ce matin, je n'aurais pas eu le déclic. ;)

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    "L'enfer n'a jamais été aussi fun".

    Rien ne va plus à Zombillénium: scènes de violence, licenciement du personnel, kidnapping, sans compter les habitants à proximité du parc qui commencent à voir des choses étranges. Et puis, ce garçon Tim qui ressemble étrangement au démon Astaroth...

    Ce nouveau scénario est moins surprenant que le premier, ça va de soit, mais quand même plein de rebondissements, je ne me suis pas ennuyée une minute. Les personnages remplissent bien leurs costumes de démons et les humains sont plutôt sympathiques à accompagner. On retrouve Gretchen, Aurélien mais de nouvelles têtes apparaissent aussi. C'est vivant même si la plupart des personnages sont morts. Rien à dire sur les dessins, presque animés, le regard n'est pas gêné par quoi que ce soit, à par, peut-être, par le regard un peu trop brillant d'un des personnages.

    L'esprit "entreprise d'épouvante" me fait toujours autant rire. Côté humour, ça me convient tout à fait avec des dialogues parfois désopilants mais tellement drôles. Humour démoniaque! Un petit séminaire de gestion du stress ou comment calmer ses pulsions entre démons, ça ne vous tente pas? J'adore l'ambiance du parc.

    C'est amusant, bien ficelé et assez soigné (petite cerise sur le gâteau dans la dernière case). C'est malin, maintenant, je suis sous le charme du grand patron... 

    A savourer, parce que ça paraît très très court, ça se lit à toute vitesse, même si on prend son temps et ce n'est pas de la sorcellerie.

    Bonne lecture, bonne BD du mercredi et bon challenge!

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  • Les Enfants d'Evernight: 1. De l'autre côté de la nuit

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     Aujourd'hui, c'est Mercredi BD, organisé par Mango, j'ai ouvert Les Enfants d'Evernight: 1. de l'autre côté de la nuit, d'Andoryss (Scénario) & Yang (Dessins), édité en 2011 chez Delcourt.  

    Vous avez trop de soucis, l'impression que personne ne vous comprend, que la vie est injuste, et bien il suffit de s'endormir en imaginant partir loin et à votre réveil, vous serez, peut-être, à Evernight, débarrassés de tous vos problèmes...

    Enfin, je préfère vous prévenir, là-bas, vous risquez d'en trouver d'autres des problèmes, mais d'un genre différent. Quelques conseils: restez cachés si vous ne voulez pas vous retrouver à L’Orphelinat du Cheval- Pendu car les humains ne sont pas accueillis les bras ouverts. Et si vous voulez retrouver votre ancienne vie, ça risque d'être compliqué, surtout si vous avez perdu votre montre... Il faut savoir ce qu'on veut!

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    Un monde, de l'autre côté de la nuit entre rêves et cauchemars

    Notre histoire voit le jour à Londres, en 1899, Camille vient d'avoir treize ans, et son père a décidé de l'envoyer en pension. Malheureuse, persuadée que tout le monde autour d'elle se moque de ses sentiments, elle rêve alors de ne pas se réveiller. A sa grande surprise, lorsqu’elle ouvre les yeux, elle n'est plus couchée dans le lit de sa chambre mais à Evernight et l'aventure est sur le point de commencer.

    De très jolis graphismes colorés, futuristes pour cette histoire qui nous propulse dans un monde imaginaire moins merveilleux qu'il n'y paraît. Les personnages sont un peu mystérieux, certains dotés d'une tête animale. Les humains présents à Evernight ont des statuts particuliers puisqu'ils exploitent l'énergie  des rêves et des cauchemars.  

    L'ambiance de cette BD est agréable, onirique, et le scénario ne manque pas d'intérêt même si on ne comprend pas encore, où tout ça va nous mener, et que beaucoup de questions se posent à la fin de ce premier tome.  Le décor est planté, séduite par les dessins, il ne me reste plus qu'à mettre la main sur la suite. Bon mercredi!

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  • Hunger Games

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    J'ai ouvert les yeux fermés le premier tome d'Hunger Games de Suzanne Collins, édité chez Pocket Jeunesse en 2008-2009. Mais qu'est-ce que les Hunger Games? C'est une téléréalité imposée à la population. Douze garçons et douze filles sont sélectionnés pour se retrouver dans l'arène et lutter à mort afin qu'il n'en reste qu'un(e) seul(e). Il leur faudra trouver de la nourriture, se protéger des autres, rester en bonne santé, bref survivre.

    Katniss prend ainsi la place de sa petite sœur dans l'arène. Habituée à chasser avec son ami Gale, elle a d'excellentes dispositions pour s'en sortir. Elle se retrouve avec un garçon de sa tribut: Peeta envers qui elle a une dette. Mais dans l'arène, il n'y aura la place que pour un seul vainqueur...

    Survivre est le seul mot qui importe! Tant mieux, je vais prendre un cours, ça pourra toujours servir le mois prochain pour la chasse aux zombies!

    Ne comptez pas sur moi pour survivre aux Hunger Games, je suis une proie facile, il n'y a aucune chance que j'en sorte vivante. Je pourrais, peut-être trouver des champignons pour caler un estomac vide mais chasser, me battre et grimper aux arbres, c'est au dessus de mes forces. Je ne suis qu'une gentille petite végétarienne (même pas vrai) pas très sportive (ça c'est vrai), donc vraiment pas la candidate idéale pour lutter dans l'arène.

    Malgré le fait que je déteste les téléréalités, et que je sois une "loseuse" potentielle aux Hunger Games, j'ai apprécié la lecture de ce roman. L'entrée dans l'histoire n'a pas été immédiate mais je n'ai pas résisté au côté addictif de la chose. Les 400 pages se tournent de plus en plus vite, j'avoue, j'étais pressée de connaître la fin.

    J'ai quand même été étonnée par la violence de certaine scènes, on se croit dans un jeu qui n'en est pas un, alors à la première goutte de sang versée, ça jette un froid terrible. A partir de 13 ans et +, mais après c'est surtout une question de sensibilité.

    Peu de temps morts au final, ça bouge dans tous les sens, l'étau se ressert, jusqu'au bout du suspense. Voilà un premier tome bien mené même si la stratégie employée dans l'arène ne m'a pas enthousiasmée. Les personnages restent fidèles à eux même et lire la suite ne sera pas déplaisant.

    Une lecture qui vaut donc le coup d’œil mais la transcendance tant attendue n'a pas eu lieu. J'y survivrai... c'est l'essentiel!

  • Les profs T4: rentrée des artistes

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    Aujourd'hui, c'est le Mercredi BD, organisé par Mango, et c'est billet nocturne!

    Vous n'osez plus allumer la TV, ni  la radio, vous avez mis un autocollant "Stop pub" sur votre boîte aux lettres, vous ne sortez presque plus de chez vous pour éviter de tomber dessus. On ne parle plus que de ça partout mais vous vous bouchez les oreilles. C'est bientôt la rentrée, il va bien falloir vous y faire. Je me suis inspirée du style d'Olivia Rosenthal pour écrire cette petite introduction, vous comprendrez ici en lisant les extraits.

    Aussi pour profiter de ces derniers jours de réclusion, de tranquillité, j'ai décidé d'ouvrir Les profs, de Pica et Erroc, une série BD en quatorze tomes, éditée chez Bamboo, qui j'espère détendra l'atmosphère, et apaisera les tensions de pré-rentrée. Merci Mr Hilde de me l'avoir prêtée.

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    Un lycée, des profs, des élèves et des gags.

    De petites histoires sur une ou deux pages, vous l'aurez compris, des histoires de profs: il y a le top-model qui fait tourner la tête de Boulard (le tocard) et de ses copains mais qui distribue quand même de mauvaises notes, le prof feignant qui fait tout pour ne pas se fouler le petit orteil, le prof de chimie connu pour ses explosions, le prof dépressif plutôt chat noir, le prof d'histoire qui semble toujours  bloqué sur Napoléon, enfin une joyeuse bande de profs. 

    Un cocktail d'humour qui tantôt fait rire, tantôt fait sourire. C'est du vécu où c'est exagéré, on force le trait mais j'ai trouvé ça très drôle. Pendant un instant, j'ai (presque) oublié que c'était bientôt la rentrée. Les petits dessins en haut de chaque page sont amusants, les profs plutôt attachants, les élèves plutôt agaçants... mais le mieux dans tout ça, c'est quand même les vacances et ces profs qui ne peuvent pas s'empêcher de parler boulot... Certains gags sont très comiques et les graphismes tout à fait corrects.

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    *Que distribue la machine à café à votre avis?!

    Une petite BD sympathique, à renouveler en cas de rentrée difficile ou juste pour le plaisir.

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  • ASPIC Détectives de l'étrange - 2.L'or du vice

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    Aujourd'hui, c'est le Mercredi BD, organisé par Mango

    Comme promis, j'ai mis la main sur le deuxième tome d'ASPIC Détectives de l'étrange, je vais donc vous faire découvrir la fin de cette aventure savamment concoctée par Thierry Gloris et Jacques Lamontagne aux éditions Quadrants. Si vous souhaitez revenir au tome 1, c'est par ici.

    Ce second tome démarre avec les révélations d'Hugo Beyle sur sa véritable nature. Dépité par la perte de sa "montre vitale", il craint maintenant de devenir un zombie. Flora ne souhaite qu'une chose: partir à la recherche de cet objet qui pourrait bien contenir un morceau de pierre philosophale mais avec le principal suspect dans la nature, le spectre Javert  libéré, ce ne sera pas si simple pour notre héroïne qui devra aussi supporter les sautes d'humeur d'Auguste Dupin.

    "[...]vous n'êtes qu'un Méphistophélès à la petite semaine!" Injure suprême de Dupin

    Côté graphismes, je suis toujours séduite, j'apprécie ce type de dessins, de couleurs qui donnent une atmosphère particulière, que je trouve très agréable. Les personnages se fondent dans le décor et tout ce qui touche au surnaturel m'a évidemment comblée, que ce soit la présence des esprits, la scène de possession, ou la rencontre avec la sorcière vaudoue. 

    En ce qui concerne le scénario, c'est très réussi à mon goût. Je n'ai pas de grosses exigences, moi, pauvre lectrice, il suffit juste de me surprendre, que ce ne soit pas cousu de fil blanc, qu'il y ait de l'action, des rebondissement, un peu d'humour et si en plus, c'est agrémenté d'une petite touche finale (allusion à un célèbre détective et à ce que Flora envisage au niveau de sa carrière) et bien, voyez, il en faut peut pour me rendre heureuse.

    Petite anecdote, au lieu de prendre l'automobile, Flora enfourche cette fois un drôle d'engin à moteur qui lui donne belle allure avec ses lunettes très stylées, je vous laisse apprécier...

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    Je ne peux que vous conseiller cette enquête bien menée, en deux tomes (et non dix huit), que j'ai feuilletée avec beaucoup de plaisir.

    mercredi BD, Mango

  • Le caveau de famille

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    C'est l'été, vous étouffez sous les 40°, n'allumez plus très souvent votre ordinateur car il produit autant de chaleur que le four qui cuit vos cookies alors pour tenter de vous rafraîchir, je vous emmène faire une petite virée en Suède, à la campagne, en compagnie de Benny et Désirée. J'ai pensé que dans Le caveau de famille de Katarina Mazetti, on pourrait s'y sentir bien, au frais, pour un bout de temps, enfin, c'est ce que je croyais.

    Si vous ne connaissez pas Benny et Désirée, laissez tomber la lecture de ce billet et allez par ici pour faire connaissance.

    "Quand ils sont amoureux, les gens dégringolent à un Q.I. de 72 environ, c'est ma théorie. Assez élevé pour pouvoir aller tous seuls aux toilettes et ne pas se faire arrêter par la police dans la rue, mais trop bas pour qu'on puisse accorder une quelconque confiance dans leur jugement."

    [SPOILER un peu partout dans ce billet] Le résumé, en début de livre permet de se rafraîchir la mémoire. Benny vit donc avec sa cousine Anita, femme au foyer accomplie qui l'aide à la ferme (à s'occuper des vaches laitières) et qui ferait une épouse idéale mais Désirée, celle qu'il croyait être la femme de sa vie et avec qui il est maintenant séparé, veut un bébé à tout prix, et ce dernier ne peut s'empêcher d'y remédier car ses sentiments penchent toujours pour la bibliothécaire, malgré ses défauts et le fait qu'elle rechigne tant aux travaux de la ferme et de la maison. Arriveront-ils à construire quelque chose ensembles?

    Quel suspens! Si j'ai suivi avec entrain la rencontre entre Benny et Désirée, palpité lorsqu'elle est venue s'installer à la ferme et trouvé irrésistible le décalage entre la fille de la ville et le gars de la campagne suédoise, et bien là, j'ai tourné les pages, sans prendre beaucoup de plaisir à lecture. Je n'ai pas retrouvé le mordant de Désirée qui mettait un peu de piment dans Le mec de la tombe d'à côté. Elle paraît résignée, tente de se fondre dans le moule qu'on veut qu'elle occupe, et franchement, ça m'a ennuyée. Je me suis demandée où était passée "Désirée la guerrière". Elle semble avoir été avalée toute crue par la maternité et ses obligations familiales. Navrant.

    Quant à Benny, il est passé maître dans l'art de râler, obsédé par son travail qui le monopolise, d'un machisme... agaçant, on finit par se lasser et ça donne envie de fuir cette vie à la ferme où finalement, il ne se passe pas grand chose de trépidant.

    J'ai donc trouvé cette lecture peu distrayante, les personnages assez fades et la fin vraiment décevante. Je suis passée à côté.

  • ASPIC Détectives de l'étrange - 1.La naine aux ectoplasmes

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    Aujourd'hui, c'est le Mercredi BD, organisé par Mango

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    J'avais terriblement envie de découvrir ASPIC: Détectives de l'étrange de Thierry Gloris et Jacques Lamontagne. Je n'ai pas donc pas hesité lorsque l'occasion s'est présentée.

    Paris, XIXème, une médium, naine, est sauvagement assassinée. Plus glauque encore, on ne retrouve que ses globes oculaires... Une enquête démarre, sous la direction d'Auguste Dupin. Flora Vernet est tenue à l'écart (parce que c'est une femme, grrr) mais se présente un étrange personnage, Hugo Beyle qui prétend avoir été agressé et dépossédé de sa montre à gousset, il n'a qu'une obsession, la retrouver. Flora va donc se lancer sur cette piste sans chercher l'assentiment de l'enquêteur Dupin.

    Une BD sympathique avec des graphismes sur lesquels on s'attarde avec plaisir, un brin d'humour, un peu de suspense, quelques scènes un peu morbides et une enquête à résoudre. J'ai trouvé très plaisant de me retrouver en plein XIXème siècle. Une sensation de liberté m'a envahie lorsque Flora lance l'automobile à toute allure dans les rues de Paris. On s'y croirait presque.

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    Une histoire qui nous plonge dans un univers réel avec une petite touche fantastique. J'ai beaucoup apprécié.

    En route pour le deuxième tome! Peut-être mercredi prochain...

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  • Les Chroniques de Narnia: I.Le Neveu du magicien, II. L'armoire magique

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    Auujourd'hui, j'ai l'intention de vous parler du Neveu du Magicien, histoire qui précède L'armoire magique de C.S. Lewis et nous montre comment deux enfants londoniens, Polly et Digory ont découvert le monde de Narnia grâce à des bagues magiques confectionnées par l'oncle du jeune garçon, croyant être un grand magicien. Malheureusement, au cour de leur expédition, ils réveillent une sorcière maléfique et la ramènent malgré eux dans le monde réel. Semant la panique dans les rues de Londres, il ne reste qu'une solution: la renvoyer d'où elle vient mais c'est dans un monde apparemment vide qu'ils arrivent...

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    J'ai beaucoup apprécié l'histoire, me rappelant évidemment L'armoire magique, tout en étant une découverte. On assiste à la fondation de Narnia, on y apprend notamment comment le réverbère londonien (voir l'illustration ci-dessous) se retrouve dans le monde magique, petit détail paraissant insignifiant mais qui ne manque pas de charme.

    Une lecture agréable, fabuleuse, sans difficulté; j'aime beaucoup les descriptions du réveil de Narnia. C.S Lewis a vraiment l'art de les rendre magiques. Je crois que c'est ce qui m'avait déjà plu quand j'étais plus jeune. Enfin, j'ai passé un bon moment et j'ai l'intention de lire les autres aventures qui se passent à Narnia. Et oui, il y en a sept en tout. C'est donc loin d'être terminé. 

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    Acro dans son billet évoque "l'empreinte religieuse" présente dans Les chroniques et qui peut interpeler le lecteur. Pour l'avoir déjà remarquée, je confirme que ce n'est pas un poids pour la lecture.

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    Et si j'ai le courage, je poursuivrai en anglais avec ce pavé de 767 pages. Maintenant, il est temps de revenir quelques années en arrière pour découvrir mon édition de L'Armoire Magique.

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    "Il était une fois quatre enfants qui s'appelaient Pierre, Susanne, Edmond et Lucie. Cette histoire raconte une aventure qui leur arriva lorsqu'ils furent éloignés de Londres, pendant la guerre, à cause des raids aériens..."

    Le premier livre des Choniques de Narnia que j'ai eu entre les mains s'intitule: L'armoire magique, édité chez Flammarion (Bibliothèque du Chat Perché) en 1980 et illustré en noir et blanc. Lu dans les années 90, j'en garde un souvenir merveilleux, celui d'une lecture captivante et d'un lion magnifique au delà de toute description. Voici un extrait du livre que vous pourrez lire en cliquant sur l'illustration ci-dessus.

    Vous y verrez Lucie, ayant découvert un mystérieux passage dans une vieille armoire lors d'une partie de cache-cache. Le monde dans lequel elle se trouve, c'est Narnia, peuplé de créatures (faunes, centaures, fées) douées de paroles mais abritant aussi une Sorcière Blanche au cœur de glace qui les met tous en danger ou tout le monde attend le retour d'Aslan... 

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  • Mécomptes de Fées

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    Oyé Oyé! Je suis en plein Mécomptes de Fées, et ça fuse entre les trois sorcières parties en vadrouille, en mission dans un pays lointain, pour faire quoi déjà? Oh! Je ne sais plus vraiment, je suis victime d'un sortilège d'amnésie, mais tout ce dont je me souviens, c'est qu' elles doivent se rendre à Genua où une marraine fée fait du zèle avec les contes. Même le loup du petit chaperon rouge n'en sortira pas indemne.

    Il n'y a évidemment que Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail pour régler ce petit contentieux et faire un peu de tourisme aussi; Rien de tel qu'un marais avec des alligators, un peu de rhum, des bananes et un soupçon de magie vaudou... Nounou ayant un certain don pour les langues étrangères et la rédaction de cartes postales, on est sauvé. 

    L'histoire est loufoque à souhait et les aventures de nos sorcières toujours pleines de surprises déjantées. Celui-là n’échappe pas à la règle. J’ai passé un bon moment. J’apprécie toujours autant le style et l’humour de Terry Pratchett, et je suis prête à embarquer pour le prochain tome. Si vous voulez en savoir plus sur mes lectures "Pratchetiennes", je vous propose un petit récap' commenté

    Je comprends qu’on puisse passer à côté du Disque-monde, car par moment, l’esprit s’égare, l’important est de le retrouver avant la fin du roman. Quand on se lance dans les Annales, il faut oublier tout ce qu’on a pu lire auparavant, et vivre cette lecture comme une expérience unique, presque mystique, magique en tout cas, ou rien ne se passe comme prévu. A consommer sans modération ! Malgré tout, quelques effets secondaires: bouffées délirantes, méfiance vis à vis des contes (surtout celui du Petit chaperon rouge), addiction, confusion entre réel et imaginaire (des éléphants sur le dos d'une tortue... quand même...).

    Pour ceux et celles qui apprécient l'humour de Terry Pratchett, son style unique et ses descriptions qui dépassent parfois l'imagination la plus fertile et pour tous les curieux. ENJOY un peu de Fantasy!

    A qui l'entend!

    "Ce qu'il faut à certaines, dit Magrat à personne de précis, c'est un peu plus de cœur.

    _ Ce qu'il faut à certaines, dit Mémé Ciredutemps au ciel orageux, c'est un peu plus de cervelle."

    Elle cramponna alors son chapeau pour empêcher le vent de l'emporter.

    Ce qu'il me faut à moi, songea Nounou Ogg avec ardeur, c'est un coup à boire.

    Une spécialité gastronomique locale

    Un produit miraculeux, le pain de nain. Personne n'avait jamais faim quand il fallait échapper à du pain de nain. Il suffisait de le regarder un moment et il vous venait aussitôt à l'esprit des dizaines de choses qu'on préfèrerait manger. Ses chaussures, par exemple. Des montages. Du mouton cru. Son propre pied. 

     Petite vérité sur les vampires... et les chats (à méditer)

     Les vampires sont capables de revenir de la mort, de la tombe et du caveau, mais jamais d'un chat.

    Panique matinale

    Le petit matin, c'est le pire moment: celui de la panique, des fois que l'esprit se serait envolé au cours de la nuit et qu'autre chose aurait emménagé à sa place. Ce genre de désagrément n'arrivait jamais à Mémé Ciredutemps.