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BD, Comics, Manga, Romans graphiques - Page 4

  • La Malédiction de Rowans

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    Les lectures frissonnantes sont de retour avec ce comic découvert chez Margotte au moment d'Halloween!

    La Malédiction de Rowans, Mike Carey, Mike Perkins, Andy Troy, BD, Delcourt

    Scénariste : Mike Carey, Coloriste : Mike Perkins, Illustrateur : Andy Troy

    Éditions Delcourt, 2017

    Lorsqu’on propose à Katie, une jeune Américaine, un échange de maison avec une jeune Anglaise, elle saute sur cette occasion unique de pouvoir passer l’été au domaine de Rowans, une vieille demeure accueillante.
    Mais elle comprend très vite que quelque chose cloche et décide d’enquêter sur ce lieu. Elle va rapidement se rendre compte que parfois, il est préférable de ne pas réveiller le passé… Présentation éditeur

    C'est un peu comme dans le film The Holiday, une Américaine et une Anglaise, décident, sans se connaître, d'échanger leur logement mais contrairement à notre petite romance de Noël, ici la maison est hantée, et ça ne se termine par dans les bras de Jude Law. Désolé!

    Néanmoins, le scénario est assez captivant, l'atmosphère inquiétante et malsaine : coupures de courants, ombres effrayantes, cauchemars.
    La maison tient ses promesses en matières d’apparitions. Katie assume son don et c'est passionnant de suivre ses recherches pour tenter de comprendre ce qui s'est passé à Rowans Rise.

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    Source : Éditions Delcourt

    Les échanges par sms, par e-mail et les partages sur le blog de Katie donnent une impression d'interactivité assez plaisante.

    Du suspense, un peu d'action, de l'horreur psychologique, quelques visions cauchemardesques, c'est efficace et même un peu flippant avouons-le.

    Du côté des graphismes, les visages et les expressions sont un peu taillées à la serpe. C'est vraiment la seule chose qui m'a dérangée sinon j'aime beaucoup la galerie d'illustrations dans les dernières pages.

    Merci Margotte pour cette découverte. Je sais maintenant ce que je pourrais te prêter en retour.

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    Le rendez-vous BD de la semaine est chez Mo'.
    Le Challenge un max de BD en 2018 chez Kobaitchi dans la catégorie 21 :  Emprunté (mais pas à la bibliothèque)

  • Another -> Tome 2

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     Aujourd'hui, dans le cadre du Challenge Halloween 2017, nous nous retrouvons pour un partage BD/Manga/Comics. Pas de sorcières ou de sorciers dans ce billet, mais je suis contente de retrouver la série manga Another. Il s'agit d'une relecture car je les ai déjà tous dévorés l'an dernier.  

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    Œuvre originale: Yukito Ayatsuji - Manga: Hiro Kiyohara

    TOME 2

    Pika Éditions
    , 2015

    Seinen -  A partir de 15 ans

     En 1972, Misaki, élève très populaire du collège Yomiyama-Kita, périt brusquement dans un accident, juste après son passage en 3e3.
    Refusant d’admettre sa mort, ses camarades de classe décident de faire “comme si Misaki était en vie”.
    Toutefois, à la fin de l’année, Misaki apparaît sur la photo de classe…

    Vingt-six ans plus tard, Kôichi Sakakibara est transféré dans cette même classe. Il se rend vite compte de l’atmosphère sinistre qui règne parmi ses nouveaux camarades et se pose des questions sur une étrange jeune fille qui se nomme Misaki…

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    "Quelqu'un doit mourir à chaque fois. [...] Fais bien attention... car il se peut que tout ait déjà commencé. "

    Dans ce deuxième tome, on en apprend un peu plus à propos de la malédiction liée à cette classe.

    Kôichi tente de trouver des réponses, à la bibliothèque, auprès de Melle Mizuno, l'infirmière et de la mystérieuse Mei Misaki. Et si cette dernière n'existait pas?

    On sent toujours une certaine tension, les avertissements se répètent. Quelque chose d'horrible va encore se produire.
    Les drames se succèdent. L'atmosphère reste terrifiante, glaciale et oppressante. Pourtant, on a envie d'en savoir plus à propos de cette classe maudite.

    | ***** |

    Ce deuxième tome m'a encore captivée. Quand on a commencé, difficile de s'arrêter!

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    Mon avis sur le premier tome de la série.

    Challenge Halloween 2017

    Challenge Halloween, Lou & Hilde

  • Je suis un chat

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    Pour ma collection de chats livresques, un spécimen singulier!

    Je suis un chat, Cobato Tirol, manga,

    Cobato Tirol

    D'après le roman de Sôseki

    Éditions Philippe Picquier, 2016

     "[...] voici la vie d'un professeur d'anglais et de son entourage au début du vingtième siècle, lorsque le Japon est secoué par l'essor des valeurs mercantiles venues d'Occident. "

    N'ayant pas lu le roman de Sôseki, j'ai ouvert ce manga sans rien attendre en particulier. Je comptais juste y trouver une ambiance japonaise ainsi que le chat de la couverture. J'avoue que je ne m'attendais pas à ce dernier soit aussi bavard.
    J'ai apprécié son point de vue décalé, fin observateur du comportement humain avec ses petites réflexions parfois très cyniques.

    L'humour est vraiment particulier, beaucoup d'ironie, de réflexions sur la vie en société, les valeurs, l'amour avec cette histoire de mariage qui prend une drôle de tournure et ce nez, si désagréable!
    Un peu de poésie, de mélancolie, sans oublier que la mort rôde aussi, inéluctable, démontrant la fragilité de la vie, fatalité de l'existence. 

    Quelques petits rebondissements mais concrètement, il ne se passe pas grand chose en dehors des discussions entre les différents personnages (ami, ancien élève...), qui se succèdent chez le professeur Kushami, personnage plutôt sympathique dans l'ensemble. Sympathique certes mais je me serais bien passée de ses tirades misogynes célèbres, juste avant la fin, qui contaminent même le chat.


    | ***** |

    Cette deuxième lecture a été plus plaisante que la première. Je serais quand même curieuse de découvrir le récit original.

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    Lou et moi pour Un Mois au Japon

    Le rendez-vous BD de la semaine est chez

    Challenge BD organisé par Marjorie

  • L’Épouvantable peur d'Epiphanie Frayeur

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    J'ai repéré cette BD chez Noukette, il y a un mois. Attirée par le thème, je me la suis procurée assez rapidement.

    L'Epouvantable peur d'Epiphanie Frayeur, BD,

    Gauthier - Lefèvre

    Éditions Soleil, Collection Métamorphose - 2016

    Épiphanie a huit ans et demi, on lui a conseillé d'aller voir le Dr Psyche, pour pouvoir gérer sa peur mais au cours de son aventure et au fil des rencontres, elle va découvrir des choses sur elle-même et cette ombre un peu encombrante qui la suit en permanence.

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    J'ai apprécié cette réflexion originale sur la peur qui accompagne certains d'entre nous dés le plus jeune âge, une peur qui prend de plus en plus de place comme celle d’Épiphanie, oppresse et devient parfois incontrôlable.
    C'est un sujet qui me touche particulièrement, même si mes cheveux ne se hérissent pas! Une chance, les autres symptômes sont suffisamment pénibles.

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    J'ai trouvé des choses très justes dans cette BD, un passage qui évoque la transmission des peurs, un autre sur l'abnégation. C'est abordé avec légèreté et humour, l'atmosphère n'est absolument pas pesante.

    Notre héroïne évolue dans de très beaux décors un peu fantastiques, étranges et oniriques. Je trouve les dessins superbes. C'est follement bien imaginé et il y a ce petit côté loufoque vraiment sympathique.

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    Pas mal de rebondissements aussi, de drôles de personnages tout au long du chemin et une fin assez émouvante.

      | ***** |

    Un bel album à découvrir quel que soit l'âge. Même pas peur!

    Lasardine et Caro ont aussi découvert cette BD aujourd'hui.

    Le rendez-vous BD de la semaine est chez Noukette

    Challenge BD organisé par Marjorie

     
     
  • Les gardiens du Louvre

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    Mercredi dernier, je suis allée emprunter Les Gardiens du Louvre à la médiathèque. C'est là-bas que j'ai "rencontré" Jirô Taniguchi, en 2007 avec La Montagne magique, Un ciel Radieux et surtout Quartier Lointain, superbe moment de lecture.
    J'ai poursuivi mes découvertes, de manière irrégulière avec la lecture d'Icare (je n'avais pas trop accroché), Le Journal de mon père et Les Années Douces, (adaptation du roman d'Hiromi Kawakami m'ayant beaucoup touchée). Je l'ai relu plusieurs fois.

    Enfin, vendredi 11 févier, j'ai appris le décès de l'auteur. Triste nouvelle qui me donne juste envie de relire ces BD que j'ai tant aimé.

    Les gardiens du Louvre, Jirô Taniguchi, BD

    Jirô Taniguchi

    Futuropolis / Louvre Éditions, 2014

    Au terme d'un voyage collectif en Europe, un dessinateur japonais fait étape en solitaire à Paris, dans l'idée de visiter les musées de la capitale.

    Mais, cloué au lit de sa chambre d'hôtel par une fièvre insidieuse, il se trouve confronté avant tout à une forme de solitude absolue, celle des souffrants en terre étrangère, privés de tout recours immédiat au cœur de l'inconnu.

    Alors que le mal lui laisse quelque répit, il met son projet à exécution, et se perd dans les couloirs bondés du Louvre. [...]

    Les gardiens du Louvre, Jirô Taniguchi, BD

    Entre rêve et réalité... 

    Jirô Taniguchi nous emmène en promenade, une promenade temporelle un peu étrange, avec quelques petites touches fantastiques et surtout oniriques. J'ai suivi avec plaisir les déambulations de son personnage fiévreux, au musée du Louvre et à Auvers-sur-Oise, pour y rencontrer Vincent Van Gogh, Antoine de Saint-Exupéry et d'autres artistes. 

    Les dessins sont magnifiques. J'ai aimé leurs couleurs, leurs nuances. J'ai toujours beaucoup apprécié le style de Taniguchi et j'étais heureuse de le retrouver dans cet album.
    Belle manière de représenter Paris et l'intérieur du Louvre, bien que je ne sois vraiment pas une habituée des lieux.
    J'avais 11 ans lorsque j'ai visité une partie du musée, je crois me souvenir de La Victoire de Samothrace mais ça me paraît tellement loin, ça me plairait d'y retourner pour la revoir.

    A travers les dialogues, c'est aussi toute une réflexion sur l'art, le dessin et la peinture. J'ai "écouté" avec intérêt sans véritablement y prendre à part mais sans ressentir d'ennui non plus.

    La fin m'a beaucoup plu.

    " Ce qui vient vivre en nous, et ne nous quitte plus...
    ... ce sont nos émotions ...
    ... tous nos rêves ! "

    " Merci Jirô Taniguchi de nous avoir fait rêver... "

    C'est cette dernière phrase aperçue sur Facebook ou Instragram qui me revient, sans avoir retrouvé son auteur(e).

    Les gardiens du Louvre, Jirô Taniguchi, BD

      | ***** |

    Un bel album qui incite à la rêverie et donne envie de retourner au Louvre pour s'y perdre.

    Le rendez-vous BD de la semaine est chez Noukette

    Challenge BD organisé par Marjorie

  • Ninn 1. La Ligne Noire

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    Attirée par le majestueux familier en couverture et après un petit feuilletage en règle, je me suis laissée tenter par cette jolie BD jeunesse.

    Ninn, La Ligne Noire, tome 1, BD

    Jean-Michel Darlot - Johan Pilet

    Kennes, 2015

    Tout public

    "Ninn fut découverte tout bébé dans le métro parisien par deux ouvriers effectuant des réparations sur les voies.
    Aujourd'hui, Ninn a onze ans et le métro est son univers. Elle en connaît le moindre recoin et s'y sent comme chez elle.
    Mais en dépit de sa joie de vivre, Ninn se pose mille questions. D'où vient-elle ? Quels sont ces souvenirs lointains et incompréhensibles qui hantent ses souvenirs, elle qui n'a jamais mis le pied hors de Paris ?

    Pourquoi voit-elle, depuis peu, des essaims de papillons parcourir les galeries, invisibles aux yeux de tous sauf aux siens ?
    Toutes ces questions la taraudent, d'autant qu'une sourde menace la traque sans répit…"

    Voilà un premier tome qui m'a entraînée avec grand plaisir dans le métro parisien pour découvrir une partie de l'histoire de Ninn, mystérieuse et captivante avec une belle touche de fantastique et un magnifique tigre de papier. J'ai un faible pour les tigres blancs surtout lorsqu'ils se transforment en monture extraordinaire.

    Les personnages sont attachants. J'aime bien le côté décalé du vieux collectionneur, les gentils tontons et le caractère de Ninn. Belle ambiance avec des créatures cauchemardesques, cette fameuse ligne noire du métro, ses secrets et ces merveilleux papillons.

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    De jolis dessins avec un coup de cœur particulier pour certaines illustrations. La double-page illustrée vers la fin est superbe, je trouve. Je n'en ai photographié qu'une toute petite partie, ci-dessus.

    Ce premier volume est vraiment très court, et je n'ai qu'une envie: retrouver Ninn là où nous l'avons laissée.

    | ***** |

    Un premier tome très réussi à mon goût.

     

    Le rendez-vous BD de la semaine est chez Stephie.

    Challenge BD organisé par Marjorie

  • Le Grand Méchant Renard

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    Cette semaine, je voulais un peu d'humour, de légèreté, et c'est réussi avec la rencontre du Grand Méchant Renard. Rassurez-vous, il n'est pas si méchant que ça, on peut même lui confier des poussins...

    Le Grand Méchant Renard, Benjamin Renner, BD

    Benjamin Renner

    Delcourt, Collection Shampoing, 2016

    -> N'hésitez-pas à tenter l'expérience interactive avec le Grand Méchant Renard, c'est très drôle!

    Face à un lapin idiot, un cochon jardinier, un chien paresseux et une poule caractérielle, un renard chétif tente de trouver sa place en tant que grand prédateur. Devant l'absence d'efficacité de ses méthodes, il développe une nouvelle stratégie. Sa solution : voler des œufs, élever les poussins, les effrayer et les croquer. Mais le plan tourne au vinaigre lorsque le renard se découvre un instinct maternel...

    J'ai passé du bon temps en compagnie du Grand Méchant Renard et des petits poussins. Certains passages sont vraiment comiques. Des poussins qui se prennent pour des renards, ça me fait rire!

     

    Le Grand Méchant Renard, Benjamin Renner, BD

    Premier moment de rigolade! 

    Les dessins sont amusants, l'expression du renard souvent tordante.
    D'ailleurs, je me suis attachée à cette pauvre bête un peu pathétique, l'air parfois dépressif, incapable de tenir son rôle de prédateur, mais ayant bon fond, c'est touchant.
    Malgré tout, il s'acoquine au grand méchant loup de la forêt, ce qui provoque quelques situations burlesques et désespérées. Mauvaise fréquentation!
    Enfin, il ne faut pas oublier les commentaires avisés des animaux de la ferme, ainsi que le club des poulettes énervées, c'est mouvementé et plein de vie à la ferme.

    C'est aussi plein d'humour, avec des dialogues très drôles, et tout ça fonctionne parfaitement jusqu'à la dernière page. Magie et simplicité.

     

    Le Grand Méchant Renard, Benjamin Renner, BD

    Quand je dis qu'il a l'air dépressif...

    En tout cas, j'ai trouvé exactement ce que je cherchais: un bon moment de détente et d'humour. A découvrir pour cultiver la bonne humeur.

    D'autres avis sur cette BD chez Gambadou, Blandine, Bouma...

    Le rendez-vous BD de la semaine est chez Moka.

    Challenge BD organisé par Marjorie

    fox, renard,

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    Contribution N°3 pour ma thématique "Renards et cie"

  • La Différence Invisible

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    Plus que la couverture, c'est le titre qui m'a interpelée: La Différence Invisible. C'est joli et un peu triste à la fois. J'ai feuilleté cette BD sans savoir dans un premier temps qu'on y parlait d'autisme asperger, attirée par une réflexion éventuelle sur la différence, un sujet qui m'intéresse beaucoup. Ensuite mes yeux se sont posés sur le bandeau:


    "Du gris à la couleur, l'éclosion à la vie d'une autiste qui s'ignorait. "

    De quoi susciter encore plus mon intérêt, je suis repartie avec le soir même.

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    Mademoiselle Caroline (Dessins) - Julie Dachez (Scénario)

    Delcourt / Mirages, 2016

    Marguerite a 27 ans, en apparence rien ne la distingue des autres. Elle est jolie, vive et intelligente. Elle travaille dans une grande entreprise et vit en couple. Pourtant, elle est différente et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Lassée de se sentir en permanence décalée, elle décide un jour de partir à la rencontre d'elle-même; [...]

    Mon empathie pour Marguerite a été particulièrement forte pendant toute la lecture. J'ai été touchée par le personnage, par ses difficultés au quotidien, impressionnée aussi par sa capacité d'adaptation à la vie en société et par sa force de caractère.
    Elle a des difficultés relationnelles, est hyper-sensible au bruit, à la luminosité, a besoin de se rassurer à travers des routines, des rituels qui lui permettent finalement de se conformer à ce qu'on attend d'elle la plupart du temps (dans son travail, dans sa vie de couple...), bien qu'elle se sente étrangère à tout ça.

    C'est extrêmement bien raconté à travers les dessins. Les couleurs expriment aussi un certain nombre d'émotions: le noir, blanc et gris dominent, mais on assiste parfois à une explosion colorée: du rouge par exemple lorsque les personnages ou les situations sont anxiogènes, davantage de vert (et de bleu) sur la fin, un signe d’optimisme, à mon sens. Et puis il y a la tenue de Marguerite, ses chaussures rouges, sa différence.

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    Le passage qui m'a le plus marquée, est celui du diagnostic, ce moment où elle peut mettre un nom sur ce qu'elle vit, où elle apprend qu'elle peut être aidée, qu'elle n'est pas seule. C'est une sorte de soulagement quelque part, une petite libération intérieure.
    Maintenant, tout n'est pas résolu pour autant, le regard des autres peut devenir compliqué, entre ignorance, jugement et incompréhension, apportant de nouvelles difficultés. On sait bien que les préjugés sont tenaces.

    Cette BD permet de comprendre que l'autisme ne se réduit pas seulement à quelques troubles connus, qu'il peut prendre différentes formes. D'ailleurs, à la fin du livre, de nombreuses explications sont à la disposition du lecteur ou de la lectrice. 

    C'est un sujet finement traité, passionnant à lire et émouvant.

    Une belle BD qui m'a permis, pour ma part, de découvrir une autre facette de l'autisme.

    | ***** |

    D'autres avis sur cette BD chez Marjorie, Bianca, Melo,

     

    Le rendez-vous BD de la semaine est chez Mo'.

    Challenge BD organisé par Marjorie

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  • Goupil ou Face

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     Après les névroses (billet BD de la semaine dernière), "Bienvenue dans l'univers fabuleux des troubles bipolaires."

    Goupil ou face, BD, cyclothymie

    Lou Lubie

    Vraoum, 2016

    Certains ont un chien, un chat ou un poisson rouge. Lou a une cyclothymie : un trouble de l’humeur de la famille des maladies bipolaires.
    Que faire quand on découvre un petit renard sauvage dans son cerveau ? Peut-on l’apprivoiser, le dompter ? Et comment être heureux quand on doit cohabiter avec une créature si imprévisible ?

    Cette BD est un coup de cœur, pour son humour et pour sa manière d'aborder les troubles bipolaires. C'est à la fois, drôle, émouvant, instructif, démontant les préjugés.

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    Le dessin me plaît beaucoup, en noir et blanc avec quelques touches orangées pour le fond et un magnifique renard, d'un roux flamboyant ou d'un noir ténébreux, selon l'humeur de notre héroïne.

    Des informations plus technique sont amenées avec humour, à travers des dessins très explicites, ce qui n’alourdit pas la lecture.

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    Une de mes pages préférées qui met en avant des (pas) super pouvoirs. Les vignettes 3 et 4 me font rire, c'est particulièrement bien vu.


    J'ai été touchée, par tout ce que traverse Lou: les hauts et les bas incessants, provoquant souffrance et usure émotionnelle au quotidien, son agacement face à des professionnels (psy en tout genre) incapables de se mettre d'accord sur le diagnostic. L'épuisement est au bout du chemin, vivre devient une sorte de combat de tous les jours, cette BD le raconte tellement bien.

    | ***** |

    Plein de petites étoiles pour cette belle BD!

    Merci beaucoup à Babelio et aux édition Vraoum pour cette découverte.

    Et rendez-vous la semaine prochaine avec une autre BD abordant un sujet psychologique.

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    Le rendez-vous BD de la semaine est chez Stephie.

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    Challenge BD organisé par Marjorie

    fox, renard,

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    Contribution N°1 pour ma thématique "Renards et cie"

  • Eloge de la névrose en 10 syndromes

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    J'entame un véritable marathon en 3 étapes des BD abordant un sujet psychologique. Nous commencerons en douceur avec Éloge de la névrose en 10 syndromes, pour ensuite découvrir Goupil ou face qui évoque les troubles bipolaires et enfin terminer avec La Différence invisible sur l'Autisme Asperger.

    3 BD, 3 héroïnes, qui traversent la vie avec leurs singularités et 3 moments de lecture que j'ai aimé.

    Eloge de la névrose en 10 syndromes, Leslie Plée, BD

    Leslie Plée

    Delcourt, Collection Tapas, 2015

    "Du syndrome de l'adultisme (quand on veut faire des trucs qui font adulte [...]), au syndrome du super-héros (quand on veut être trop parfait), en passant par le syndrome de Bernard Montiel, Leslie revisite les syndromes les plus connus pour nous parler [...] de nos petites névroses au quotidien. "

    Beaucoup d'humour dans cette BD avec des petits gags qui font parfois sourire ou carrément rire, quand par exemple, on en vient à se dire : "C'est exactement ça!". Et ça fait du bien de pouvoir rire de ses travers, des névroses qui font partie de nous et nous compliquent un peu la vie.

    Certains passages autobiographiques sont émouvants, d'autres plus distrayants comme le récit du voyage à Stockholm.

    Je vais vous faire quelques confidences, la chose est rare, profitez-en! Pour ma part, je n'éprouve aucune phobie des files d'attente, je n'ai jamais souffert de balancements nocturnes et j'adore voyager en revanche, je me reconnais bien dans le symptôme de Ploumanac'h: une forme de procrastination mêlée d'anxiété, qui empêche parfois de reprendre contact ou de revenir après un certains temps d'absence et dans celui du fardeau (impression d'être un boulet)! Bref, chacun ses névroses!

    Le fait de pouvoir s'identifier de temps en temps aux différentes situations est assez amusant et a entretenu mon intérêt jusqu'au bout. J'ai aussi découvert des syndromes que je ne connaissais pas.

    Du côté des dessins, c'est mignon, joliment coloré, très simple.

    | ***** |

    Un petit moment de lecture qui fait du bien et nous envoie un message positif, celui de s'accepter tel qu'on est.

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    Challenge BD organisé par Marjorie

     
     
  • Another -> Tome 1

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     Avec Elodie, nous avons découvert le premier tome d'Another.

    Another.jpg

    Œuvre originale: Yukito Ayatsuji - Manga: Hiro Kiyohara

    Pika Editions, 2015

    Seinen -  A partir de 15 ans

    En 1972, Misaki, élève très populaire du collège Yomiyama-Kita, périt brusquement dans un accident, juste après son passage en 3e3.
    Refusant d’admettre sa mort, ses camarades de classe décident de faire “comme si Misaki était en vie”.
    Toutefois, à la fin de l’année, Misaki apparaît sur la photo de classe…
    Vingt-six ans plus tard, Kôichi Sakakibara est transféré dans cette même classe. Il se rend vite compte de l’atmosphère sinistre qui règne parmi ses nouveaux camarades et se pose des questions sur une étrange jeune fille qui se nomme Misaki…

    L'atmosphère de ce manga est terriblement intrigante, il y a du suspense, des non-dits, on sent qu'il se passe des choses anormales et ça monte en intensité. Les dessins me plaisent beaucoup. 

    J'aime beaucoup le fait que ça se passe en milieu scolaire, l'ambiance est très prenante. Entre superstitions et avertissements, le lecteur reste finalement dans l'ignorance, ce qui est encore plus effrayant. 

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     "Fais bien attention... car il se peut que tout ait déjà commencé."

    Le personnage de Mei Misaki est perturbant, personne ne semble la voir et ses révélations restent énigmatiques.
    La boutique/musée de poupées et de nombreux détails rendent l'ensemble encore plus dérangeant.

    J'ai trouvé la lecture de ce premier tome passionnante, la suite s'impose.

    Challenge Halloween 2016, Challenge Halloween

    Lou & Hilde