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Romans - Page 6

  • Les Délices de Tokyo

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    Ma soeur m'a prêté Les Délices de Tokyo de  Durian Sukegawa, que j'avais hâte de découvrir, n'ayant pas été convaincue par le film.

    Les Délices de Tokyo, Durian Sukegawa, roman, Japon, littérature japonaise
    Le Livre de Poche
    , 2017 pour la présente édition

    Prix des lecteurs, Sélection 2017

    « Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises.

    Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager. Présentation éditeur

    L'an dernier, j'ai eu l'occasion de visionner l'adaptation de ce roman, sans réellement l'apprécier. L'émotion n'était pas passée, le film m'avait semblé long et un peu décousu. J'étais déçue bien que l'histoire m'ait intéressée.

    La lecture est beaucoup plus enrichissante, de mon point de vue. Je me suis attachée aux personnages, l'histoire de Tokue m'a particulièrement touchée. C'est difficile et douloureux d'imaginer que des personnes aient pu être cloîtrées si longtemps à cause de la lèpre, rejetées et oubliées dans les sanatoriums.

    Et puis, j'ai envie de découvrir ces pâtisseries japonaises (ces petits pancakes fourrés) et de goûter cette fameuse pâte de haricot azuki confectionnée par Tokue et Sentaro. Une belle rencontre peut changer la vie, peut changer un homme, c'est ce que nous prouve d'une certaine manière ce récit émouvant, avec simplicité et poésie.

     Un roman à découvrir, si ce n'est pas déjà fait.

    logo, Un mois au Japon, Challenge

    Challenge organisé par Lou et Hilde avec le logo de Kobaïtchi

  • Les mémoires d'un chat

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    J'ai découvert Les mémoires d'un chat d'Hiro Arikawa pendant notre challenge Un mois au Japon.

    Les mémoires d'un chat, Hiro Arikawa, roman, chat, japon

    Actes Sud, 2017

    325 pages

    Satoru a adopté Nana, un chat errant doté d'un sacré caractère de félin et d'une langue bien pendue mais le jeune homme doit s'en séparer et trouver quelqu'un à qui confier son chat, un animal singulier avec lequel il a noué des liens. Les voilà partis en voiture, pour une étrange traversée du Japon, l'occasion de revoir des amis, de raviver des souvenirs...

    J'ai apprécié le style de ce roman, les réflexions de Nana, (c'est un chat qui parle mais pas tout le temps), le côté un peu poétique, les différentes rencontres et les souvenirs évoqués qui nous permettent d'en découvrir un peu plus à propos de la vie de Satoru.

    Impossible de ne pas être intrigué par le fait qu'il doive confier son chat. Pour quelle raison peut-il bien se séparer de son compagnon? Je vous laisse évidemment le découvrir.

    C'est assez drôle de voir comment évoluent les amitiés du passé. De l'humour, des réflexions assez profondes et un beau moment de lecture.

    neko, chat, triste

    Un road-trip humain, félin, agréable et très émouvant qui nous emmène jusqu'au mont Fuji.

    ► Retrouvez un avis sur ce roman chez Bulles d'Encre,

    logo, Un mois au Japon, Challenge

    Challenge organisé par Lou et Hilde avec le logo de Kobaïtchi

  • La quête onirique de Vellit Boe

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    Prêt(e)s pour l'Aventure? Je me suis un peu éloignée du Japon pour traverser d'étranges contrées et résoudre une quête de la plus haute importance avec La Quête Onirique de Vellit Boe de Kil Johnson. Un peu de fantasy dans la vie, ça fait du bien!

    La quête onirique de Vellit Boe, Kil Johnson, roman, imaginaire

    Le Bélial', 2018

    178 pages (c'est assez court)

    World Fantasy Award 2017

    Vellit Boe est enseignante au Collège de femmes d'Ulthar. Le jour où une étudiante s'enfuit au côté d'un homme venant du monde de l'éveil, c'est une catastrophe, qui pourrait bien causer la fermeture de l'institution. Pour peu que les divinités s'en mêlent, et c'est le monde qui est menacé.  

    Une quête dangereuse pour Vellit Boe qui accepte de partir à la recherche de son élève. Accompagnée d'un chat qui la suit comme son ombre, avec à ses trousses dieux vengeurs et créatures étranges, parviendra-t'elle à la trouver et à la ramener dans son monde?

    Je me suis régalée avec ce roman et cette quête. Héroïne sympathique, pleine de ressource, et pas de toute première jeunesse, Vellit Boe ne manque pas de courage pour affronter de vieilles connaissances et tous les périls qui se dressent sur son chemin.

    De l'humour, un peu d’action et de nombreuses descriptions de son monde. Le récit est agréable à lire et assez captivant.
    On pourrait s'attendre à un côté sombre, une atmosphère un peu dérangeante à la Lovecraft mais pas du tout, enfin si on omet les goules et les quelques créatures souterraines, bref à quelques détails près mais pas de quoi fouetter un chat d'Ulthar!

    Il y a bien longtemps...

    J'ai découvert H.P. Lovecraft avec La Quête onirique de Kadath l'inconnue, Les autres dieux et autres nouvelles. J'en garde de bons souvenirs, je devrais me rappeler de ces contrées, de ces chats d'Ulthar mais ça remonte à une vingtaine d'années, j'ai oublié. C'est donc en observant la superbe carte en couleur en début d'ouvrage que j'ai essayé en vain de raviver mes souvenirs de lecture.

    Le livre est illustré et ça me plaît de découvrir quelques dessins de temps en temps au cours de la lecture.

    Un dénouement qui réserve des surprises, des réflexions intéressantes, j'ai beaucoup apprécié. Et puis, la transformation du gug m'a épatée. Au plaisir de recroiser Vellit Boe.

    ► Un interview de l'auteure est disponible en fin de livre.

    Un grand merci à Babelio et aux éditions Le Bélial' pour cette chouette Aventure au pays de Lovecraft.

  • Les Enquêtes d'Enola Holmes -1

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     J'ai (ré)emprunté le premier tome d'Enola Holmes pour le Challenge British Mysteries.

    Enola holmes t1.JPG

    Nancy Springer

    Tome 1 - La Double Disparition

    Nathan, 2006, 2007

    Médiathèque, logo

    1888, la mère d'Enola Holmes disparaît subitement. La jeune de fille de quatorze ans, n'a d'autres choix que de contacter ses deux illustres frères aînés: Mycroft et Sherlock Holmes.
    La pension pour parfaire son éducation et faire d'elle une lady est envisagée, elle choisit alors de prendre la poudre d'escampette et de se rendre à Londres. En chemin, elle apprend la disparition d'un jeune duc, et décide de mener sa propre enquête.

    J'ai passé un excellent moment en compagnie d'Enola Holmes. Ce roman est d'abord très agréable à lire, bien écrit avec une intrigue principale intéressante et une intrigue secondaire, résolue à la manière de Sherlock Holmes. J'ai particulièrement aimé les passages où notre jeune détective décrypte les messages codés laissés par sa mère.
     
    Pas commodes les deux frangins Holmes mais heureusement Enola a plus d'un tour dans son sac et un certain sens de la débrouillardise. Les héroïnes de littérature jeunesse n'ont pas fini de nous surprendre!

    Une histoire assez captivante qui met en avant les difficultés de la condition féminine à l'époque victorienne, avec une jeune détective qui fait fonctionner sa cervelle et utilise ses rembourrages à sa manière.

    J'ai beaucoup apprécié cette lecture et j'ai hâte de découvrir la suite de ses aventures.

    British mysteries 2016_2.jpg

    The British Mysteries Month chez Lou

  • Agatha Raisin : Randonnée Mortelle #4

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    J'ai eu la chance de gagner ce roman chez Lou il y a deux ans, ce qui m'a permis de faire connaissance avec Agatha Raisin.

    Agatha Raisin, Randonnée mortelle, M.C. Beaton, roman, enquête

    M.C. Beaton

    Randonnée mortelle, #4

    Albin Michel, 2016

    Agatha Raisin quitte Londres pour retourner dans les Cotswolds. Pas grand chose de neuf au village, jusqu'à ce que le corps sans vie de la représentante des Marcheurs de Dembley soit retrouvé sur les terres d'une grande propriété, celle de Sir Charles, c'est donc l'occasion pour Agatha de se rapprocher à nouveau de James pour mener l'enquête et partir en randonnée pour une petite remise en forme.

    J'avais hâte de découvrir les enquêtes d'Agatha Raisin, c'est chose faite! Commencer par le tome 4 n'est peut-être pas le plus judicieux pour comprendre les relations qu'elle entretient avec certains personnages mais au niveau de l'enquête, ça ne pose aucun problème.

    "Suivez mes conseils, consacrez-vous à la randonnée. C'est une occupation saine et tranquille. Une randonnée ne risque pas de se terminer par un meurtre." Page 59

    C'est assez distrayant et très agréable à lire. L'enquête m'a intéressée avec ses quelques rebondissements et sa petite intrigue autour des randonneurs qui ne cessent de s'accuser mutuellement, bonne ambiance dans le club!

    J'ai trouvé Agatha très soucieuse de son apparence, manquant parfois un peu de naturel mais c'est une héroïne attachante avec son franc-parler. C'est sur, elle n'a pas la langue dans sa poche et son extrême franchise, pas toujours appréciée m'a bien plu.

     Je suis impatiente de retrouver Agatha dans le tome 5, car il y a quand même anguille sous roche concernant la vie personnelle de notre Miss Marple contemporaine. 

    British mysteries 2016_2.jpgchallenges,2018,blogosphère,lectures

    The British Mysteries Month chez Lou
    Challenge Feel Good chez Soukee
    Challenge Fin de séries, chez Acr0

  • World of Warcraft : Traveler #1

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    Petite plongée très agréable dans l'univers de World of Warcraft.

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     Bayard Jeunesse, 2018

    Illustrations : Samwise Didier (Directeur artistique de Blizzard)

    Licensed Blizzard

    A partir de 10 ans

    Arraché à son ancien foyer, Aram, 12 ans doit apprendre à vivre avec son père Greydon Thorne, à bord du Déferlant.
    Ce dernier ayant laissé femme et enfant derrière lui pour partir en mer, son fils accepte mal ce retour en force et les leçons que ce dernier lui donne.
    C'est Makasa, une jeune fille pas commode qui est censée veiller sur lui.
    Jusqu'au jour où attaqués par des pirates, Aram est envoyé sur un canot de sauvetage avec Makasa. Son père lui confie alors une mystérieuse boussole.
    Leur objectif : traverser au plus vite le territoire ogre et cette jungle pas très hospitalière pour rejoindre Comté du Lac (son ancien foyer), mais poursuivis, de rencontres en rencontres, la boussole qu'ils croyaient cassée leur montre un autre chemin...

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    Aventure, action, combats, magie et objets mystérieux, tous les ingrédients sont réunis pour passer un moment distrayant dans l'univers de World of Warcraft.

    De d'amitié entre les différents personnages, auxquels on s'attache, des créatures rencontrées dans le jeu en ligne : murlocs et autres gnolls. Même si vous n'avez jamais joué à WOW vous ne vous sentirez pas perdus pour autant. Aram découvre aussi les différents sens du mots famille, si la relation père-fils est difficile, sa relation avec Makasa évolue et il fait souvent preuve de courage et de bravoure.

    Un autre point positif, la plupart des personnages dessinés par Aram sont superbement illustrés, en noir et blanc, occupant à chaque fois une pleine page. Le druide métamorphe (ci-dessous) est magnifique. Même les ogres ont droit à un joli portrait et quelques lieux sont aussi représentés.

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    Les pages se tournent à un bon rythme. Bien que le déroulement de l'aventure ne réserve pas d'énormes surprises, l'histoire est captivante. J'aurais apprécié davantage de détails mais ce roman est destiné à un jeune public alors c'est peut-être normal de ne pas avoir davantage de descriptions, le background du jeu étant plutôt dense  mais ici tout est simplifié et l'environnement facile à appréhender. Il manque juste la carte d'Azeroth pour se repérer et évaluer les distances parcourues. 

    En tant qu'ancienne draenei (personnage dans le jeu), cette lecture me donne envie de me réapproprier les lieux et de parcourir à nouveau Azeroth : Désolace, Kalimdor, Comté du lac, tant d'endroits traversés sur différentes montures. Le réalisme du jeu donne presque l'impression de les avoir parcourus dans le monde réel. Avec mon avatar, on en a vécu des aventures dans ces contrées. Souvenirs nostalgiques. 
    Blizzard souhaite évidemment susciter ce genre d'envie pour attirer toujours plus de joueurs ou faire revenir les anciens.
    Certain(e)s reprendront peut-être un abonnement pour revoir Hâche-Tripes ou juste se remettre dans l'ambiance mais ça ne gène en rien le plaisir de la découverte et ça permet aussi de le prolonger au delà de l'aspect commercial.

    Un roman passionnant, je suis impatiente de découvrir la suite.
    Disponible en librairie en janvier 2019.

    adwelle bib.jpgScreenshot personnel

    Il va falloir attendre un peu!

    Merci aux éditions Bayard et à Babelio pour ce bon moment de lecture.

  • Le Chat qui a tout vu

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    Aujourd'hui, je vous propose une enquête avec le chat Mildred comme témoin principal!

    Le chat qui a tout vu, Sam Gasson, couverture

    Sam Gasson

    L'Archipel, 2018

    Suspense

    " Bruno, 11 ans, rêve de devenir détective privé, comme son père. Des sujets d’investigation, il en voit partout autour de lui !
    Lorsque la mère de son ami Dean est retrouvée assassinée, baignant dans une mare de sang, Bruno est bien décidé à mettre la main sur le coupable.
    Son arme secrète ? Sa chatte Mildred, seul témoin du crime grâce à la caméra miniature installée sur son collier. Mais Mildred a disparu…
    Tout semble accuser le père de Dean, un homme violent et jaloux, mais le voisinage de ce quartier a priori sans histoire cache quelques secrets inavouables… qui ne sauraient échapper à l’œil perçant d’un chat ! " Présentation éditeur

    Enquête dans un quartier résidentiel de Brighton...

    Je suis entrée sans difficulté dans l'histoire. Le style est fluide. L'intrigue évolue entre jeux d'enfants et suspects potentiels pour découvrir qui a commis ce crime. 
    Connaît on vraiment bien ses voisins? La réponse est non! Ce qu'on y découvre peut paraître effrayant et les monstres ne sont pas toujours ceux qu'on imagine. Un petit frisson paranoïaque ? Je vous propose  un bonbon au citron ou un petit caramel à la fraise de la confiserie de St Andrew's road.

    Le climat est un peu malsain, la violence des actes est bien réelle mais la présence de Bruno allège l'ambiance.
    Ce dernier joue au détective et se prend très au sérieux avec son petit carnet, à la recherche du moindre indice, guettant les faits et gestes de ses voisins, cherchant son chat qui a disparu au moment du meurtre. Déterminé le garçon! Bien que certains passages manquent un peu de crédibilité, ça reste captivant de suivre cette enquête et les chapitres défilent à un bon rythme.

    Un peu d'humour aussi, la déposition de Bruno après sa visite chez "Alan le fouineur" est à mon avis le passage le plus drôle du roman.

    Sinon, Mildred a un comportement typique d'un félin : indifférente, curieuse, jamais là où on l'attend mais proche tout de même de ses familiers et surtout utile pour l'enquête, enfin à condition de la retrouver!

    L'ensemble est vraiment bien ficelé, avec une bonne donne de suspense sur la fin jusqu'au dénouement. Avec Lotus, tous ces rebondissements nous ont bien distraits.

    le chat qui a tout vu,sam gasson,roman,suspense

    Un bon moment de lecture.

     Un grand merci à Mylène et aux éditions L'Archipel pour la découverte de ce roman.

    Mya Rosa a aussi enquêté avec Bruno et Mildred!

    gâteaux aux raisins secs d'asta,recette islandaise

    Lecture partagée dans le cadre du Mois du Polar organisé par Sharon

  • Une saison à la petite boulangerie #2

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    Me voilà de retour à Mount Polbearne (en Cornouailles) pour retrouver Polly, Neil, Huckle et la petite boulangerie de Beach Street.

    Une saison à la petite boulangerie, Jenny Colgan, roman, Pocket

    Jenny Colgan
    Pocket, 2017

    Polly Waterford coule des jours heureux sur la paisible île de Mount Polbearne, dans les Cornouailles, entre le grand phare dans lequel elle s’est installée avec Huckle, son boyfriend, et la petite boulangerie où elle prépare chaque jour, avec passion, d’irrésistibles pains dorés. Mais lorsque le nouveau propriétaire de sa boutique fait irruption sur l’île, Polly réalise que son bonheur pourrait bien être réduit en miettes…
    Avec une pincée de fleur de sel, des kilos de farine et une bonne dose de volonté, réussira-t-elle à surmonter les obstacles qui se dressent sur sa route ? Présentation éditeur

    Et les obstacles sont nombreux, Polly va affronter différentes tempêtes, du haut de son phare et à bord de son van. Le neveu de l'ancienne propriétaire, un sale type qui ne connaît absolument rien à la boulangerie, va lui en faire voir de toutes les couleurs mais pas question de se laisser abattre!

    Je n'ai pas vu le temps passer, c'est agréable à lire et distrayant malgré les différents tourments de notre héroïne. Et puis ça donnerait presque envie d'ouvrir une boulangerie, ou un petit commerce de proximité avec une ambiance conviviale.

    Pour les petits creux en cours de lecture, on trouve encore des recettes dans les dernières pages : gâteau au chocolat, miche de pain aux olives, petits pains... D'ailleurs, j'ai une envie de soda bread (un pain d'origine irlandaise sans levure) aux raisins et à la cannelle, évoqué à la page 83.

    De l'humour, des bons sentiments mais pas trop. Comme pour le premier tome, ça reste très divertissant, je  suis donc partante pour la suite : Noël à la petite boulangerie #3.

    | ***** |

     Un bon moment de lecture.

    La Petite Boulangerie du bout du monde, Jenny Colgan, romanLes petits pains à la cannelle, La petite boulangerie du bout du monde, Jenny Colgan, roman, pâtisserie

    ► Billet: La Petite Boulangerie du bout du monde #1 Je vous propose aussi des petits pains à la cannelle.

    D'autres lectrices se sont imprégnées de l'ambiance de la petite boulangerie: Soukee, Tiphanie

    Des-livres-en-cuisine-300x209.jpgchallenges,2018,blogosphère,lectures
    Challenge Feel Good chez Soukee
    Challenge Des Livres en Cuisine de Bidib
    Challenge Fin de séries, chez Acr0

  • Sucre noir

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    Je me suis procurée ce roman au cours d'une petite escapade très sympa en librairie avec Gambadou. Les Caraïbes, la perspective d'un trésor de pirate, on imagine l'Aventure mais Sucre noir nous emmène ailleurs.

    Sucre noir, Miguel Bonnefoy, rentrée littéraire, roman, pirates

    Miguel Bonnefoy

    Payot & Rivages, 2017

    Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor disparu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent.

    Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d’autres horizons.
    Au fil des ans, tandis que la propriété familiale prospère, et qu’elle distille alors à profusion le meilleur rhum de la région, chacun cherche le trésor qui donnera un sens à sa vie.
    Mais, sur cette terre sauvage, la fatalité aux couleurs tropicales se plaît à détourner les ambitions et les désirs qui les consument. Présentation éditeur

    Je me suis laissée absorber par cette histoire jusque tard dans la nuit, curieuse de découvrir ce qu'il allait advenir des trois générations de personnages de cette ferme.

    Une écriture agréable, un peu poétique nous guide dans cet environnement familial. J'ai apprécié le personnage de Serena, son intérêt pour la nature, les plantes exotiques ainsi que son caractère entier et généreux, trompant l'ennui.
    Le personnage de Severo m'a agréablement surprise. Rêveur, passionné, d'abord obsédé par la recherche du trésor mais capable de voir au-delà.

    "Ce n'était pas une révélation fracassante, des cris poussés au ciel, c'était une découverte qui ne faisait pas de bruit, qui avait le tremblement des feuilles, comme un printemps à l'intérieur de lui.
    Gagné par ce souvenir, il se risqua à accepter sans résistance que quelque chose de nouveau s'emparât peu à peu de ses sentiments.

    A partir de cet instant, la chasse au trésor n'eut plus le trésor pour objet. " Extrait page 73

    Des saveurs de rhum, de trésors enfouis et de vies écoulées. Il ne se passe pas grand chose, ça reste très descriptif mais je ne me suis pas ennuyée.

    Ces doublons, ces pierres précieuses ont au final un goût amer.
    Le trésor n'est pas maudit mais il pourrait l'être et le prix à payer pour tant de convoitise reste élevé. 

    Ce récit me fait penser à une fable sur la valeur des choses, la notion de richesse. La morale est simple, efficace.  

    | ***** |

    Une belle histoire qui m'a captivée.

    L'image qui restera: Ce bateau pirate planté dans les arbres, au milieu de la forêt. 

    D'autres avis chez : Alivreouvert, Gambadou, Claudialucia

  • La Colère de Kurathi Amman

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    Ce livre m'intriguait mais je ne m'attendais pas du tout à un tel contenu. Je vous laisse découvrir!

     Merci aux éditons Plon et à Babelio pour cette découverte de la rentrée littéraire.

    Collection Feux croisés, 2017

    Comment transformer un drame en fiction ? Pourquoi écrire sur une tuerie qui a eu lieu il y a plus de quarante ans en Inde et sur ses quarante-quatre victimes oubliées par l'histoire ?

    À travers les voix aussi diverses que celles des intouchables ou des propriétaires terriens, l'auteur décrit ce massacre, se plaçant sous le patronage de l'irascible déesse Kurathi Amman.

    Au-delà de l'émotion et de la colère provoquées par ces faits, l'auteur pose la question de la fiction et de ses limites en n'hésitant pas à malmener son lecteur. Ce roman tendu, entre rage contenue, lyrisme et humour grinçant, nous donne un aperçu des forces qui ont contribué à la création de l'Inde moderne. Quatrième de couverture

     J'ai assisté impuissante à ce bras de fer engagé entre propriétaires terriens et paysans pauvres des rizières, ayant rejoint le drapeau rouge pour tenter d'améliorer leurs conditions de travail et leurs conditions de vie.

    C'est une histoire violente sur fond politique, qui se passe dans un petit village, à la fin des années 60, où la corruption règne en maître, où on exploite les plus vulnérables et où le pire peut arriver.

    Le style est percutant, il y a parfois un peu d'humour, d'ironie et de provocation de la part de l'auteure mais l'ambiance reste extrêmement pesante, sous tension. La manière de présenter les évènements à travers des témoignages, et différentes sortes de sources reste originale.
    Meena Kandasamy s'adresse souvent à son lecteur, ce qui rend le récit vivant,  réel même s'il est précisé que ce roman est entièrement une œuvre de fiction. On a du mal y croire!

    Je me suis demandée pendant tout la lecture où elle voulait en venir, en nous racontant tout ça. Les personnages restent floues, on n'a pas suffisamment de détails à leur sujet. On sait juste que ce sont des hommes, des femmes, des enfants, appartenant à une famille, à un village, luttant pour leur survie. J'ai trouvé que c'était répétitif par moment, un peu long aussi.

    Les témoignages et les sources citées sont parfois insoutenables. C'est une plongée dans l'horreur avec des descriptions macabres, on y trouve le compte-rendu détaillé du médecin légiste. Peut-être une volonté de choquer le lecteur, en lui montrant l'étendue des atrocités et toutes ces injustices commises. On ne lui épargne rien et on ressent effectivement de la colère et un sentiment de révolte partagé avec ces paysans car leur combat est juste.

    Confronter différents points de vues sur un évènement est intéressant, dommage qu'ici ça manque de cohésion et ça reste confus, à mon sens.

    C'est une lecture déconcertante.

    Je vous conseille de lire le billet chez Atasi

  • Dans la forêt

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    Un roman découvert dans le cadre de la sélection du Livre-échange.

    Dans la forêt.png

    Jean Hegland

    Gallmeister, 2017

    Dans la forêt est paru aux États-Unis en 1996

    «Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient.
    Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre.
    Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.» Présentation éditeur

    J'ai tout de suite été captée par le récit de Nell, écrit à la première personne. Elle raconte sa vie d'avant, celle où elle envisageait d'aller à Harvard et sa soeur d'intégrer le San Francisco Ballet et évoque comment elles en sont arrivées là.
    Les souvenirs lui reviennent : son enfance les moments passés en famille, sa relation avec sa soeur.
    Les difficultés auxquelles elles sont confrontées sont nombreuses mais elles apprennent à y faire face, à organiser leur nouveau quotidien en fonction des évènements et évoluent à leur tour.

    "Depuis que tout à commencé, nous avons attendu d'être sauvées, attendu comme de stupides princesses que nos vies légitimes nous soient rendues. Mais nous n'avons fait que nous berner nous-mêmes, que jouer un autre conte de fées. [...] L'électricité ne sera jamais rétablie ici. Le téléphone ne sonnera plus jamais pour nous. Eva et moi continuerons de vivre ainsi jusqu'à notre mort, amassant et nous terrant et finalement mourant de faim- si nous n'avons pas la chance d'être égorgées avant.

    Quelle que soit la façon dont nous mourrons, nous mourrons ici. Seules. Il n'y aura pas d'inscription à Harvard, pas de début avec le San Francisco Ballet. Il n'y aura pas de voyages, pas de diplômes, pas de rappels. Il n'y aura plus jamais d'amants, pas de maris, pas d'enfants. Personne ne lira jamais ce journal sauf si ces fichues poules apprennent à lire. "

    Le style est très descriptif mais jamais ennuyeux. Les journées s’enchaînent, au rythme des saison et la vie suit son cours. Les choses qui étaient précieuses disparaissent progressivement et seul survivre compte. L'ambiance post-apocalyptique n'est pas oppressante. C'est bien écrit et il y a quelque chose de vraiment fort dans ce roman, de bouleversant.

    De nombreux thèmes abordés: La solitude, le renoncement, les liens fraternels, la survie, la relation avec la nature, très importante.

    Un livre captivant et poignant que j'ai dévoré en quelques jours. Je vous invite à le découvrir à votre tour.

    | ***** |

    Le mois américain, logo

     Le Mois américain est organisé par Titine.

    Le Livre-Echange, Chartres de Bretagne

    Le Livre-Echange : Club de lecture de la Médiathèque de Chartres de Bretagne