Les Tribulations de Louison Cresson
Lu dans le cadre des Mercredi BD de Mango
T 5. Le Rock de la Pastèque
Léo Beker
Dupuis - 1995
J'ai découvert cette Bande Dessinée dans Spirou Magazine, que je lisais assez régulièrement entre treize et quinze ans. (dans les années 90). D'ailleurs, pour la petite anecdote, j'ai couvert certains de mes romans avec des pages de Spirou Magazine, ça leur donne un style unique et très personnel. Quelle rebelle j'étais en ce temps là! Les pauvres livres...
Mais, revenons à nos moutons, ce tome 5 des Tribulations de Louison Cresson, je l'ai acheté au Salon du Livre de Royan, en 1995 (si mes souvenirs sont bons), il est dédicacé et ça reste un grand souvenir. Je suis tombée amoureuse des personnages et de leur univers. J'ai ensuite acheté presque tous les tomes de la série (il doit m'en manquer un) et j'ai même un moment souhaité rejoindre le Club des amis de Louison Cresson. Je m'étais imaginée devenir, "Soeur Hilde", un fantôme qui hante l'abbaye et j'espérais que d'autres BD sortiraient mais il n'y en a pas eu d'autres à ma connaissance.
Alors si les collectionneurs de plaques d'égout vous intriguent, si les rocks endiablés vous attirent, si vous aimez les vieilles abbayes, il n'y a plus qu'à découvrir l'histoire de Louison, ce petit garçon accompagné de sa chèvre, chez son oncle Gaspard, à l'abbaye qui va astucieusement lutter contre l'invasion de pastèques géantes ramenées de Sibérie par Monsieur Douille, et être enlevé par des trafiquants de plaques d'égout.
C'est toujours un plaisir à relire. Beaucoup d'humour, des graphismes sympathiques sans être exceptionnels qui en font une BD attachante et distrayante grâce aux dialogues que je trouve toujours très drôles. Le scénario n'est pas particulièrement recherché mais c'est plaisant.
Il n'est pas indispensable d'avoir lu les précédents tomes pour apprécier mais c'est quand même préférable puisque l'auteur y fait allusion.
Les personnages sont amusants: le petit Louison est tout mignon avec son petit béret bleu, ses oreilles décollées et ses chaussures ouvertes avec des chaussettes! Le summum du bon goût qui m'avait tant charmée. La conduite de Monsieur Ono, le collectionneur de plaques d'égout japonais m'avait bien faite rire à l'époque. Je souris en redécouvrant ces passages. Dommage que les fantômes de l'abbaye soient absents de ce tome. J'ai toujours adoré leur présence et leur sens de l'humour.
Et puis regardez cette belle dédicace. Même après toutes ces années, je me sens émue en la revoyant. Mon premier amour... de BD. Je ne t'ai pas oubliée! Nostalgique moi? Jamais!
