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Romans - Page 26

  • Entre les murs

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    Entre les murs.jpg

    Je dois avouer que je n'ai pas été captivée par la lecture du livre de François Bégaudeau. Je m'attendais à une histoire plus riche, plus profonde que cette description un peu simplette et pathétique de la vie d'un collège en Zone d'Education Prioritaire. On y trouve du vécu, de l'ignorance (c'est à se demander si l'auteur n'a pas fait un pacte avec l'auteur de La fabrique de crétins) et un certain cynisme qui donnent une vision assez triste de l'ensemble.

    J'ai comme une impression de "déjà vu" ou "déjà lu" qui se profile à l'horizon. En toute honnêteté, je ne comprends pas l'immense intérêt suscité par ce roman. En même temps, je ne suis qu'une lectrice parmi d'autres qui donne une opinion sur un livre, à un moment donné.

    " Ne rien dire, ne pas s'envoler dans le commentaire, rester à la confluence du savoir et de l'ignorance, au pied du mur. Montrer comment c'est, comment ça se passe, comment ça marche, comment ça ne marche pas. Diviser les discours par des faits, les idées par des gestes. Juste documenter la quotidienneté laborieuse. "

    Entre les murs s'inspire de l'ordinaire tragi-comique d'un professeur de français. Dans ce roman écrit au plus près du réel, François Bégaudeau révèle et investit l'état brut d'une langue vivante, la nôtre, dont le collège est la plus fidèle chambre d'échos.

  • Les cerfs-volants de Kaboul

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    Je me suis enfin procurée Les cerfsvolants de kaboul.jpgLes cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini. Et je l'ai lu assez vite, dés que j'avais un moment de libre, bien au chaud dans mon lit ou entre deux temps de travail. Mon intérêt s'est accru au fil des pages et j'avais hâte de rentrer tout à l'heure pour tourner les dernières page. Idéal pour ne plus penser au boulot une fois rentrée, ce qui n'est pas toujours évident!

    Cette histoire m'a beaucoup émue, et a taquiné, à plusieurs reprises mes glandes lacrymales un peu sur le qui vive. Les quelques repères historiques cités dans le roman ont ravivé mes connaissances assez limitées sur l'histoire de l'Afghanistan et ont éveillé ma curiosité. J'ai aimé la manière dont l'auteur nous raconte cette histoire et les sentiments attribués aux personnages. Un livre que je ne regrette pas d'avoir ouvert.

    De Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afghanistan.

    Bien que frères de lait, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible. Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.

    Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce une voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.

    Je partage tout à fait le point de vue de Karine sur ce roman.

  • Flight

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    Flight.jpgSeattle, 2007. Spots, le narrateur, est un jeune délinquant, orphelin depuis l'âge de 6 ans. Mi-indien, mi-irlandais, il se revendique comme un ciel vide, une éclipse solaire. De sa mère, il a hérité ses yeux verts, de so père, une acné sévère. A 15 ans, il a déjà vécu dans 20 familles d'accueil, fréquenté 22 écoles, et tout ce qu'il possède tient dans un sac plastique. Un jour de haine intense, il braque une banque et récolte une balle dans la tête qui le propulse au coeur d'un étrange voyage dans le temps, vers une possible rédemption...

    Je l'ai commencé il y a plus de deux semaines mais je n'ai pas réussi à dépasser la page 90 et je dois le rapporter aujourd'hui. Je manquais d'envie, de motivation ces derniers temps. L'histoire ne m'a pas captivée plus que ça. 

  • Cellulaire

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    Cellulaire.jpgOn entre facilement dans cette histoire de téléphones portables qui rendent les gens cinglés mais arrivée à la moitié du roman, mon intérêt a commencé à faiblir. Les zombies passionnés de musique m'ont quand même bien fait rire au lieu de me faire peur!

    La suite du livre est longue, moins rythmée que les premiers chapitres, je m'y suis un peu ennuyée. 

    J'ai aussi été déçue par la fin. Ce roman n'a rien a voir avec les romans de Stephen King que j'ai dans ma bibliothèque (Simetierre, It...). Quelque part, j’espérais y trouver les mêmes ingrédients. Déçue.

  • Ce crétin de prince charmant

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    Histoire de... filles

    Ce crétin de prince charmant.jpgUne chose est sûre : le chevalier servant n'existe pas ! Beau parleur, mesquin, égoïste, obsédé, irresponsable, voire désespérément immature, le mâle du XXIe siècle pencherait plutôt du côté " odieux crapaud ", avec tout ce qu'il faut de ridicule et de veulerie affichée. Et ce n'est ni Ariane, jeune Parisienne branchée, mariée " par intérim " à un jeune loup de la finance aussi agaçant qu'absent, ni Justine, charmante célibataire juive new-yorkaise adepte des cuites au saké et névrosée de première, qui vous diront le contraire. La preuve, les innombrables et irrésistibles mails que nos deux trentenaires délaissées - et déchaînées - ont décidé de s'envoyer le temps d'un jeu de massacre transatlantique à la fois acerbe et drolatique...

    Lecture légère et spirituelle en prévision des quinze jours de vacances qui arrivent!

    Ce n'était pas aussi léger et spirituel que prévu! Les conversations mails de nos deux héroïnes sont superficielles, manquent d'intérêt et l'humour tombe à plat. Il n'y a pas besoin de forcer, en quelques heures, on en a fait le tour et on le repose dans la bibliothèque, un peu déçue. Une chose est certaine: si on croit au prince charmant avant la lecture, après, le mythe est brisé. Pas aussi drôle qu'un Bridget Jones. Bref, je m'attendais à quelque chose de plus cocasse. En même temps, on m'avait avertie! ;-)

  • Et après...

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    Le roman commence avec la noyade de Nathan huit ans. Cliniquement mort, il sort pourtant du coma et reprend le cours de sa vie en oubliant sa NDE (Near Death Experience). Devenu adulte, c'est devenu un brillant avocat avec une vie de famille, une épouse jusqu'au jour ou un accident sépare le couple. Mais, c'est sans compter la rencontre de Nathan avec le professeur Goodrich qui va tout faire basculer et lui raviver la mémoire.

    Mon impression sur ce roman pourrait très bien se résumer à cette question: "Et après?" A aucun moment, pourtant, je ne me suis forcée à continuer la lecture. C'est vrai que le syle est agréable. Il n'y a aucune difficulté particulière et les 356 pages se tournent presque toutes seules. Mais, voilà j'ai eu l'impression de lire une sorte de fable sur la vie et la mort. J'ai trouvé que ça manquait de souffle que c'était un peu fade. Bon, je n'y ai pas vraiment cru.

    C'est le premier roman de Guillaume Musso que je lisais. Peut-être n'ai-je pas choisi le bon. En avez-vous lu?

  • Sexy

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    1913495830.jpg Un roman de Joyce Carol Oates

    - C'était en novembre, un mardi après l'entraînement de natation. La chose avec Mr Tracy, le prof d'anglais de Darren. La chose c'est en ces termes que Darren y penserait par la suite. La chose, un mot vague, indéfini. La chose qui n'était pas arrivée de toute façon. "

    Après ce jour, après ce qui s'est passé (mais s'est-il vraiment passé quelque chose ?), la vie est différente. Darren est différent.

    Rien n'est plus comme avant. Ses amis, sa famille, même les gens censés être des adultes responsables ne sont plus comme il les voyait. En qui Darren peut-il avoir confiance désormais ? 4ème de couverture

    Joyce Carol Oates explore, avec son inégalable justesse, la quête identitaire d'un jeune de seize ans dans un monde où il n'a plus de repères. Et face à une société pleine de préjugés.

    1367273832.gif Lu en une seule journée, ce roman m'a bien plu. L'auteur nous ballade dans cette histoire et nous fait perdre nos certitudes. Un sentiment de malaise s'installe, tout devient flou, une question qui revient sans cesse "que s'est-il vraiment passé?". Un bon moment de lecture comme je n'en avais pas eu depuis longtemps.

  • Le magasin des suicides

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    "Vous avez raté votre vie? Avec nous, vous réussirez votre mort!"

    C'est un peu comme si la famille Adams tenait sa boutique au coin de la rue. On y trouve la panoplie complète des articles pour réussir son suicide. 

    De la fiole de poison en passant par le parpaing pour se noyer au fond de la rivière. Le choix est vaste et les clients défilent.
    On peut dire que la famille Tuvache cultive cette ambiance morbide.

    Jusqu'à l'arrivée du petit dernier qui lui n'est pas tout à fait comme les autres. Il écoute des musiques joyeuses et non des  marches funèbres, il sourit, fait des compliments. Bref, la honte de la famille jusqu'au jour où...

    ***

    C'est un roman très amusant, en fin de compte et qui se lit vite. Une lecture sympa à partager. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est éblouissant ou bouleversant comme le disent les critiques à l'intérieur de la couverture du livre mais, il y a là de quoi passer un bon moment si on aime ce genre d'humour.

    thé toi et lisLes lectures de Madame Charlotte, Biblioblog ont également commenté ce roman de Jean Teulé

  • Neige

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    Ah ça pour neiger, il neige! Cela donne au roman une atmosphère particulière, feutrée, on entends même les pas crisser... A côté de ça, on suit Ka, à la fois journaliste et poète de retour à Kars, une ville de Turquie.
    Il enquête sur les élections municipales ainsi que sur le suicide de femmes voilées. En réalité, il revient aussi pour une femme, Ipek, qu'il a très envie de revoir, dont il va tomber amoureux et qu'il espère bien ramener en Allemagne, son pays d'adoption. 
    "Jusqu'au soir où la représentation d'une pièce de théâtre kémaliste dirigée contre les extrémistes  islamistes se transforme en putsch militaire et tourne au carnage."

    J'ai pris la décision d'arrêter la lecture de ce roman (page 250, moitié du livre) sous peine d'être ensevelie définitivement sous la neige. Ce n'est pas inintéressant, mais c'est lent, et je n'ai plus envie de continuer.
    Par malchance, je suis tombée sur la fin, en lisant un article de Lire. Du coup, je crois que ça a achevé mes dernières envies.
    Encore hier, je ne savais pas, si j'allais continuer, le fait d'en discuter, m'a convaincu, d'en rester là pour le moment, quitte à y revenir plus tard.

    "C'était comme si la fin du monde était arrivée, comme si tout ce qu'il voyait alors, et même le monde dans son entier était subjugué par la chute de la neige. Dans la lueur chiche d'un lampadaire, Ka observa les flocons de neige: certains tombaient lourdement, d'autres entamaient une ascension décidée vers les hauteurs obscures."

    Notes prises début janvier

    [...]  Déja, je sens à l'avance que la rédaction de la note va être laborieuse. Ce n'est pas un livre sur lequel je me jette à n'importe quel moment de la journée. Il me faut du calme, et un peu plus de concentration que pour d'autres lectures. Je prends quelques notes de temps à autre. J'ai ouvert mon atlas...

  • Le combat d'hiver

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    4736a73c65a9807b4c8007a2a1422256.jpg"Des filles de l'internat, voilà ce qu'elles étaient pour tout le monde et on évitait de leur parler. Au bout de la rue, c'était déjà la campagne. Plus de maison avant celles des consoleuses, tout en haut de la colline".

    Des ados de 17 ans qui s'échappent d'un internat, une poursuite, des combats contre des ennemis mortels, des hommes-chiens imprévisibles et terrifiants, une arène où on doit lutter pour sa survie et un groupe d'hommes aux sombres projets. S'organise alors la résistance, avec ses alliés, comptant ses victoires et ses disparus.

    "Nous... comment dire... nous ne sommes pas des orphelins comme les autres...

    -Pas comme les autres?

    -Non. Nos parents avaient quelque chose en commun.

    -Quoi donc?

    -Ils ont lutté contre la Phalange quand elle a pris le pouvoir.

    Le cœur d'Hélène se serra. En 17 ans de vie, elle n'avait jamais su se représenter ses parents d'aucune façon. Elle avait souvent essayé de les imaginer, mais malgré tous ses efforts, ils glissaient de sa mémoire comme un poison glisse des mains. Entendre quelqu'un les évoquer, même en termes si vagues, paraissait irréel."

    J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman et plus particulièrement, la première partie à l'internat: la rencontre entre les quatre ados, les consoleuses...)
    Il m'arrivait de survoler certains passages pour avancer un peu plus vite.
    Enfin, c'est un roman à découvrir, qui s'adresse aussi bien aux adolescents qu'aux adultes.

    Carnets de lectures - Clarabel - A Livre Ouvert ont également lu ce roman.

  • Un secret

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    1d95ec9309aa4998cd498f28af52cb4b.jpgPhilippe Grimbert nous invite ici a découvrir l'histoire d'un petit garçon qui s'imagine un frère imaginaire. Ambiance pesante, sentiment de malaise, de non-dits. Il va, finalement découvrir de terribles secrets qui entourent sa famille et son passé. Occupation, déportation, disparitions...

    Le début de ce roman m'a paru long et ennuyeux. J'ai bien cru que j'allais passer à autre chose. Jusqu'à ce qu'on rentre véritablement dans l'histoire. Alors, il devient difficile de résister à l'envie de connaître le secret qui entoure cette famille et impossible de reposer le livre avant la fin.

    Beaucoup d'émotions. C'est un livre poignant. Je suis toujours sensible et attirée par des livres sur ce thème. Mais au final, comme une impression de ne pas vraiment avoir accroché, d'être restée à distance pendant toute la lecture. Assez étrange.

    Ont également lu: Jules se livre - Biblioblog - Mes lectures - Lou et bien d'autres bloggeurs!