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Détective Polar, Thriller & Mysteries - Page 4

  • Un torse dans les rochers

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    Un torse dans les rochers.jpg

    Découverte Macabre

    Un début de mois de mai, sur une jolie petite plage suédoise, une femme promène son labrador entre les rochers. Un sac noir en plastique échoué là, attire le chien par son odeur. C'est le torse d'un homme tatoué. Un corps démembré. Le commissariat de Göteborg se voit chargé de l'affaire et commence les investigations. L'enquête envoie l'inspecteur de la brigade criminelle, Irene Huss à Copenhague sur la piste du tatoueur. Le commissariat suédois et danois échangent leurs informations. Mais, les personnes meurent de manière sordide autour d'Irène en guise d'avertissement. Les corps retrouvés sont profanés, sauvagement mutilés et tout prête à penser qu'il s'agit de psychopathes nécrophiles. Mais les traces laissées sont de plus en plus nombreuses et l'étau se ressere progressivement... 

    Il m'a fallu du temps pour entrer dans l'histoire. J'ai trouvé le début de l'enquête assez long, j'ai dû patienter un bon moment  avant que l'action ne capte à nouveau mon intérêt. Je n'arrivais pas non plus, à bien m'imprégner de l'ambiance générale et je ne trouvais pas le départ de l'enquête très original. Bref, ça partait plutôt mal. Mais passé une centaine de pages, j'ai rattrapé le fil du roman et j'ai été ensuite captivée jusqu'au bout par l'intensité des évènements, les avancées de l'enquête et la conduite des personnages. L'ambiance est glauque, les découvertes macabres et le suspense bien présent. Je n'ai pas l'habitude de lire des thrillers mais celui-là m'a bien plu malgré les longueurs que je lui trouvais au départ.

      Helene Tursten est un auteur suédois. Sa série dont l'inspecteur principale est Irène Huss, compte 7 romans.

     Un grand Merci aux Editions Michel Lafon pour la découverte de ce thriller suédois - 414 pages

  • Un dernier verre avant la guerre

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    Un dernier verre avant la guerre.jpgDennis Lehane

    Amis depuis l’enfance, Patrick Kenzie et Angela Gennaro sont détectives privés. Ils ont installé leur bureau dans le clocher d’une église de Boston. Un jour, deux sénateurs influents les engagent pour une mission apparemment simple : retrouver une femme de ménage noire qui a disparu en emportant des documents confidentiels. Ce que Patrick et Angela vont découvrir, c’est un feu qui couve « en attendant le jet d’essence qui arrosera les braises ». En attendant la guerre des gangs, des races, des couples, des familles.

    Ce que j'ai le plus aimé dans ce roman, c'est l'humour noir, presque omniprésent et le cynisme de Patrick Kenzie. Je ne pensais pas être autant captivée par l'intrigue. Et malgré un petit passage à vide, en milieu de livre, il ne m'a pas fallu plus d'une journée pour le terminer, une fois la guère déclarée. J'ai aussi apprécié l'ambiance glauque et l'intensité de certaines scènes.

  • Le sang du temps

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    869129040.jpg

    J'ai quand même bien aimé cette histoire sur fond de mystères du Mont-Saint-Michel et de sa communauté religieuse. On n'est pas là pour manger les galettes de la mère Poulard. Le journal intime trouvé par Marion, (contrainte de se cacher au Mont pour sa survie) raconte une enquête policière menée en 1928 et portant sur des disparitions, des meurtres atroces d'enfants et la supposée présence d'une goule dans les rues du Caire... Brr, certains passages sont à vous glacer le sang.

    Les cent premières pages m'ont paru particulièrement longues et la fin presque sans surprise, excepté l'ultime révélation remettant tout en cause. Un roman sur la vérité. Hmm, je suis un peu déçue, je m'attendais à plus d'action, d'intensité et la fin trop vite bouclée à mon goût.

  • Une virée d'enfer

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    1734755303.jpgThierry Robberecht

    "Bientôt quatorze ans que je suis muet. Pas sourd. Seulement muet c'est suffisant."

     Soixante pages pour raconter l'histoire de Mathieu et de son grand-père. Un grand-père qui a fait de la prison et dont la famille se méfie. Un déjeuner au restaurant qui tourne au règlement de compte. Poursuite en voiture, afin de trouver un endroit sûr. Une maison de repos, drôle d'endroit pour se cacher. Mais, le passé est loin d'être oublié pour certains.

     L'histoire me plaisait bien. La mise en avant des rapports intergénérationnels entre le grand-père et son petit-fils  me paraissait intéressante. Mais, je suis restée sur ma faim. Très court, très linéaire, et un peu trop prévisible à mon goût. En soixante pages, on n'a pas vraiment le temps d'entrer dans les détails, c'est un peu décevant même si c'est destiné à un jeune public. C'est, donc un livre facile à lire mais sans plus. (11 ans et +, d'après la couverture).

  • Tijuana mon amour

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    aa7f53189704406847846138af9197d9.gifJames Ellroy; Edition Hors commerce

    Los Angeles, 1955. La station de radio KMPC diffuse au moins seize fois par jour le dernier disque de Linda Lansing, Baby It's Cold Inside. Le Disc-Jockey Flash Flood s'est-il fait soudoyer pour privilégier le tube de la lascive Linda? Oui, répond sans hésiter Danny Getchell, le rédacteur en chef du célèbre magazine à scandales L'Indiscret. Il pense même que celui qui a refilé les dessous-de-table n'est autre que Frank Sinatra, et il est prêt à le prouver. Avec des méthodes qui n'appartiennent qu'à lui, mais, dit-il, "L'Indiscret a plus de poid que la Bible - du moins à Los Angeles - ".

    Entre deux " expecto patronum", je me suis permise la lecture de courts romans (une centaine de pages). Comme ça, je fais durer un peu le plaisir!! 

    Là, je viens d'atterrir dans un univers bien glauque. Même les personnages ne semblent pas tout à fait crédibles tellement ils sont déjantés. Sexe, acides, et meurtres rendent l'atmosphère particulièrement pesante. C'est assez cru et le style est la plupart du temps familier. On ne peut pas dire que je sois fan de ce genre d'histoire. En même temps, je ne crois pas que ce soit représentatif de l'oeuvre de James Ellroy puisque j'ai lu ce commentaire sur un autre site: "on se dit quand même que c'est heureux que toute son oeuvre ne soit pas de ce calibre!" Bref, un peu déçue.

  • Holmes

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    medium_holmes_01.2.jpgCecil & Brunschwig

    4 mars 1891, Sherlock Holmes disparaît aux chutes de Reichenbach, entraînant avec lui, dans la mort, son plus grand ennemi, le professeur Moriarty. Effondré, le docteur Watson ignore alors qu'il va se lancer dans une incroyable enquête, qui va tout lui révéler de son ami le détective.

    **********

    J'ai tout d'abord été surprise de découvrir une bande dessinée cartonnée de moins de 40 pages à 4,90 .

    Dés la première page, je me suis retrouvée dans l'univers de Sherlock Holmes (que je connaissais déjà un peu). Les graphismes sont de mon point de vue très soignés, et même si je n'y connais pas grand chose en BD, je peux dire qu'ils m'ont beaucoup plu et qu'ils rendaient l'atmosphère que j’espérais y trouver, plutôt sombre et mystérieuse. Cependant, je n'ai pas pu m'empêcher à certains moments d'entrevoir les personnages du dessin animé!! (le professeur Moriarty ou bien le docteur Watson) Certains souvenirs persistent...

     Pour voir des photos de la BD: http://www.bdgest.com/prepub.php?IdPrepub=215#

  • Le chien des Baskerville

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    Lectures de jeunesse !

    Chers lecteurs, j'aimerais pouvoir vous dire à quelle date j'ai lu ce roman. Mais je n'en sais rien! Sur mon cahier de lecture de l'époque, il n'y a ni date, ni commentaire. Je devais sûrement penser que ma mémoire résisterait au temps. Quelle naïveté! Mais voilà, j'ai quand même envie de vous parler de toutes ces lectures du passé! Je ne vais pas les laisser aux oubliettes, non d'un livre de poche! Alors ne soyez pas déçus si les détails manquent cruellement. Voilà, vous serez prévenus. Si vous souhaitez déposer une plainte, allez-y... (enfin, pas trop fort quand même, dites!)

    Le chien des baskerville.jpgDes cris lugubres sur la lande... Et la légende prend corps! Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de Sir Charles Baskerville... Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal!

    Le chien de l'enfer! Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de Sir Henry, l'héritier nouvellement arrivé d'Amérique, il ne doute pas de mettre fin rapidement à ces spéculations.

    Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Le long du grand bourbier de Grimpen... Et au manoir, il se passe d'étranges choses...

    Se peut-il que la malédiction des Baskerville frappe encore? Foi de Sherlock Holmes, cela ne sera pas!

    Oui, j'ai aimé Le chien des Baskerville! D'ailleurs, j'apprécie toujours une petite enquête de Sherlock Holmes, de temps à autres. J'aime bien découvrir les indices qui mènent au dénouement. (ça m'a toujours captivé) Mais ce n'était pas ma première incursion dans l'univers du célèbre détective. J'avais, auparavant, dévoré les nouvelles du recueil des Aventures de Sherlock Holmes.

    La canne

    « Sherlock Holmes, qui d'ordinaire se levait très tard, excepté dans ces occasions assez fréquentes où il veillait toute la nuit, était attablé devant son petit déjeuner. J'étais debout sur le tapis du foyer et je ramassais la canne que notre visiteur avait oublié la veille au soir. C'était une belle et forte canne en bois, avec une tête ronde, de celles dont on dit que ce sont des "permissions de minuit". Juste au-dessous du pommeau, il y avait un bel anneau d'argent, large de presque un pouce, sur lesquel était gravé "A James Mortimer M.R.C.S. de ses amis du C.C.H." avec la date "1884". C'était bien la sorte de canne que portait autrefois le médecin de famille, une canne pleine de dignité, solide et rassurante.

    -Et bien, Watson, qu'est-ce que vous en dites?  »

  • Le mystère de Callander Square

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    Roman,Détective,AnglaisLes amoureux de la fiction historique et policière doivent absolument connaître cette nouvelle série qui se déroule dans l'Angleterre de la reine Victoria.

    C'est comme ça que commençait le quatrième de couverture mais à vrai dire je n'ai pas eu envie de le recopier en intégralité car il ne nous apprend rien sur l'histoire qui nous attend et que je vais tente de vous résumer en quelques mots. La découverte macabre de deux bébés enterrés dans Callander Square (quartier où vit une partie de la haute société londonienne) amène l'inspecteur Pitt à se charger de cette affaire. Suivi de prés par sa femme Charlotte et sa sœur Emily qui vont parallèlement mener leur propre enquête, selon les bonnes manières de l'époque.

    Certains connaissent peut-être, déjà ces personnage puisqu'ils apparaissent dans le tome 1: L'étrangleur de Cater Street, je vous invite, d'ailleurs, à consulter ce lien qui en fait un petit commentaire:
    http://myloubook.hautetfort.com/archive/2006/11/21/le-dilemme-du-lecteur-compulsif3.html

    Ce roman m'a propulsée dans les secrets et les potins les plus immondes de la haute-société londonienne! Et je dois bien avouer que ça m'a plu. Les personnages principaux sont agréables à côtoyer et en bonne spectatrice, j'ai suivi l'enquête. J'ai bien essayé de me creuser la citrouille pour trouver qui était le coupable idéal mais j'ai vite abandonné, submergée par les histoires de famille des uns et des autres.
    Il faut dire qu'à Callander Square on n'a pas le temps de s'ennuyer! Entre les après-midi potins pour les dames et les descentes de Porto ou de Sherry pour les Messieurs, le reste du temps, c'est la décadence totale.

    Un roman à découvrir!  

  • Le chat qui inspectait le sous-sol

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    medium_Le_chat_qui_inspectait_le_sous-sol.jpgUn roman de Lilian Jackson Braun

     

    " Jim Qwilleran se prépare à partir avec ses deux chats siamois, Kao k'o Kung dit Koko et Yom Yom, afin de passer un été paisible dans son chalet au bord du lac, dans le comté de Moose.

    Leurs vacances commencent par l'inquiétante disparition d'un ouvrier engagé pour faire quelques travaux dans la maison.

    Un meurtrier exécutant des crimes en série semble sévir juste sous le nez de Koko, et maintenant ce chat ingénieux doit creuser le sous-sol afin de laver Qwilleran des soupçons qui pèsent sur lui et déterrer le mobile de ces crimes catastrophiques."

     

    Simple et efficace. Se lit assez vite. J'aime l'univers rassurant de Jim Qwilleran et de ses deux chats. Je pense évidemment continuer de temps en temps la série.

  • RN 86

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    medium_RN_86.jpgUn roman de Jean-Bernard Pouy

    "Lucie avait disparu un mois entier sans donner d'explications à Léonard. Et il n'avait pas eu le temps de la convaincre de parler puisqu'elle était morte peu après dans un accident de voiture.

    Alors ce vide insupportable, Léonard, entreprend de le combler. A l'aide du seul lien qui le rattache à ce mystère: une carte postale du pont du Gard.

    Mais dés qu'il franchit le pont, les fantômes viennent à sa rencontre..."

    En +

    "Prix polar 1989, trophée 813 du meilleur roman 1992, prix Paul-Féval 1996, Jean-Bernard Pouy est un auteur inclassable, inventeur de génie de constructions romanesques rigoureuses, à la fois tendres et féroces, passionnantes et drôles."

     

    J'ai du mal à accrocher. J'ai lu une centaine de pages et je m'ennuie un peu. J'avais pourtant beaucoup aimé La petite écuyère a cafté du même auteur. (une enquête du Poulpe)

    Je viens de terminer et je suis vraiment déçue. Des longueurs, pas vraiment de suspense... Je ne m'attendais pas vraiment à ça.

  • Le chat qui lisait à l'envers de Lilian Jackson Braun

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    "Pour Jim Qwilleran, ancien chroniqueur criminel, un poste de rédacteur artistique est une véritable gageure étant donné qu'il ne connaît rien à la question. Très rapidement, il se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Pourtant la maison de celui-ci est un véritable musée, sa table celle d'un fin gourmet et l'homme lui-même est brillant et satirique. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung-Koko pour Qwilleran-qui apprécie les vieux maîtres et sait lire à l'envers les manchettes de journaux. Dans le monde apparemment paisible des beaux-arts, trois morts brutales se produisent et c'est grâce au flair de Koko que Qwilleran découvrira la vérité."

     

    Je suis rentrée dans l'univers de Jim Qwillerman sans aucun problème. Si on m'avait proposé, j'aurais même adopté le chat Koko... J'ai beaucoup aimé ce roman, je suis même étonnée de l'avoir déjà terminé. (en même temps il ne fait qu'environ 220 pages) Je ne suis pas habituée aux séries policières mais je trouve que l'intrigue est bien menée et ça me donne vraiment envie d'en lire d'autres...

    (prêté par Potinette avec l'accord de Jaguar le chat noir:

    http://spaces.msn.com/chezjaguarlechatnoir/)