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Imaginaires - Page 10

  • Le Prince de la brume

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    Espagne.jpg Nous quittons enfin l'Angleterre, et ses terribles maisons hantées, pour l'Espagne, dans le cadre de notre tour du monde démoniaque! 

    Marre de la pluie, j'ai envie de soleil, d'aller à la plage, de faire un peu de plongée et ça tombe plutôt bien, car la famille Carver a justement décidé de s'installer près de la mer. On est en 1943, c'est la guerre et ils espèrent ainsi se mettre à l'abri mais la maison a une histoire et c'est ce que les enfants (Max, Alicia et leur ami Roland) vont découvrir, car le Prince de la Brume n'est pas revenu pour rien...

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    Je me suis donc plongée dans le roman de Carlos Ruiz Zafon: Le Prince de la brume, édité en 2011 aux éditions Pocket Jeunesse.

    J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce roman, les plongées autour de l'épave de l'Orpheus, la découverte de l'étrange jardin des statues à proximité de la maison, les vieux films trouvés dans la remise. Ce n'est pas très effrayant à lire mais plusieurs scènes pourront quand même vous surprendre et vous faire frissonner.

    Les personnages sont attachants. On les suit avec plaisir dans leurs aventures. J'aurais apprécié qu'Irina revienne dans l'histoire.

    On se demande ce qu'il va pouvoir ressortir de ce pacte diabolique, il y a du suspens et j'ai dévoré la fin pour savoir. Je n'ai pas été déçue.

    Une belle écriture, un récit fantastique original, magique très réussi à mon goût et une aventure palpitante qui peut plaire à tout âge.

    • Lou l'a découvert l'an dernier pendant le Challenge Halloween.


    "Personnages réalistes, humains et profonds, descriptions nombreuses et visuelles, histoire fouillée et dense, style concis, précis et passionnant, genre fantastico-gothique : autant d'atouts qui servent la plume du romancier espagnol le plus apprécié en France. Le Prince de la brume est un livre tout simplement captivant, qui nous transporte et nous tient du début à la fin en haleine.
    Il y a un côté qui me rappelle le livre La Dame en noir de Susan Hill, que je chroniquais il y a peu, et à n'en pas douter c'est dans le même thème et la même réussite qu'il faut inscrire Le Prince de la brume. " Lirado

    Je n'aurais jamais pensé à établir un lien entre "La Dame en noir" et "Le Prince de la Brume" mais je n'ai pas lu le roman de Susan Hill, je n'ai vu que le film.

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    Lu dans le cadre du Challenge Halloween 2012
    Les participant(e)s: Acr0, Addiction-books, Alexandra, Aymeline, Celine, Cryssilda, DeL, Elinor, Elgalabook, Glorifine, Karine:) , Maggie, Malorie, Manu, Mrs Figg, Laure, Lou et moi, Marguerite, Miss Léo, MyaRosa, Missycornish, Myrtille, Petit_speculoos, Rachel, Serega, Sharon, Soukee, Sybille, Syl, The Bursar, Titine, Trillian, Valeriane, Yoshi.

  • Hanté

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    Aujourd'hui, c'est un grand jour, nous entamons notre tour du monde de l'horreur et ce périple abominable commence avec une escale so british. J'espère que vos valises sont bouclées et que votre théière de voyage est opérationnelle. Je sais que Lou est partie taquiner Les Fantômes des Victoriens de son côté, alors tout va bien.

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    Je me suis arrêtée chez James Herbert, dans son manoir Hanté d'Edbrook construit au XVIème siècle. J'ai décidé d'y passer quelques jours avant de reprendre l'avion pour notre Étape Espagnole, le 10 octobre. Mais vais-je réussir à repartir?

    James Herbert est un auteur britannique né à Londres. "Sa famille vit à Whitechapel, le quartier de la ville où rôda Jack l'éventreur en 1888." Ceci explique cela!

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    David Ash fait parti des médiums sceptiques. Il tente d'expliquer de manière rationnelle les faits que les gens croient surnaturels.

    Mais lorsqu'il se retrouve à Edbrook, chez les Mariell, appelé là-bas pour étudier les étranges phénomènes qui s'y passent, il se sent troublé, peu à peu, par les membres de cette étrange famille, par la maison et ses perceptions, ses croyances se mettent alors à vaciller.

    D'évènements paranormaux en scènes cauchemardesques, il va découvrir peu à peu ce que cache vraiment cette vieille bâtisse. Il se pourrait bien que ses propres démons soit à l’œuvre.

    "Un grand calme régnait à Edbrook. On eût dit que la vieille demeure attendait."

    J'étais partie à Crickley Hall, l'an dernier, me revoilà descendue dans une vieille bicoque hantée, isolée dans la campagne anglaise, où même votre téléphone portable ne capte pas. Il faut croire que j'aime ça. La réponse est oui, j'adore l'ambiance de ces maisons anciennes, avec leurs grands escaliers, leurs couloirs lugubres, leur humidité, leur cave toujours accueillante où il se passe presque tout le temps des choses terribles... Après, il y a quelques effets secondaires. Je sursaute dans mon lit lorsque la porte de la chambre semble s'ouvrir toute seule et que notre chat fait une entrée spectaculaire digne d'un poltergeist en colère.

    Ce roman t'aspire et ne te recrache qu'une fois la dernière page tournée. Pas de longueur, ça se lit vite, le rythme est bien dosé et si vous aimez ce genre d'histoires, ce sera peut-être suffisant pour vous distraire. Je n'ai élaboré l'hypothèse finale qu'au cours des derniers chapitres. Sinon, c'est une fin assez classique qu'on retrouve dans pas mal de romans et de films mais on peut s'en contenter, selon son niveau d'exigence. 

    La toute première scène, lorsque David est enfant et qu'il entend une voix l'appelant en pleine nuit m'a tout de suite mise dans l'ambiance. Après, l'épouvante monte crescendo, se dissipe pour mieux revenir vous prendre à la gorge à la fin, avec cette impression que la maison va tout engloutir. J'ai ressenti quelques frissons mais il en faut plus pour bousculer votre chasseuse de spectres!

    Hanté  ne révolutionne pas le genre par son originalité, je l'ai trouvé moins captivant que Le secret de Crickley Hall mais j'ai passé un bon moment, au coin du feu, pendant que la pluie tombait, un triste vendredi de septembre.

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    Les voyageurs de l'extrême
    Acr0, Addiction-books, Alexandra, Aymeline, Celine, Cryssilda, DeL, Elinor, Elgalabook, Glorifine, Karine:) , Maggie, Malorie, Manu, Mrs Figg, Laure, Lou et moi, Marguerite, Miss Léo, MyaRosa, Myrtille, Petit_speculoos, Rachel, Serega, Sharon, Soukee, Sybille, Syl, The Bursar, Trillian, Valeriane, Yoshi.

    Vous pouvez nous rejoindre à tout moment pour une étape du Tour Operator, pour Halloween, ou en électron libre.

    Free to be diabolic!

  • Un zombie est entré chez moi...

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      C'est ici que tout a commencé avec cette image publiée par Le Livre de Poche Imaginaire, le lundi 24 septembre. J'étais d'humeur "joueuse".

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    J'étais tranquillement installée devant mon ordinateur, avec pas grand chose à portée de main mais je réponds quand même:

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    "Un bloc de correspondance, format A5, je suis assez mal barrée aussi pour me défendre mais j'ordonnerai à mon golden retriever de mordre (pas gagné non plus)..."

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    Ah? On me demande de raconter mes derniers instants? Oh? Et on me propose d'être publiée si c'est bon ! Fabuleux! Évidemment, je me prends au jeu. J'improvise rapidement mon ultime combat contre un zombie ayant réussi à entrer chez moi.


    Un zombie a réussi à pénétrer dans la maison par la porte-fenêtre donnant sur le jardin. J’entends son pas lent et poisseux sur le carrelage de la cuisine. Il n’est plus qu’à quelques mètres. Je peux déjà sentir l’odeur de pourriture qui émane de son corps.

    Mon chien, couché devant la porte d’entrée vient juste d’ouvrir un œil. Lorsqu’il apparaît dans l’encadrure de la porte, il marque un temps d’arrêt, me laissant juste le temps d’hurler :
    « Galak, attaque ! » Galak qui n’a jamais rien attaqué de sa vie me regarde d’un air désespérée et au lieu de retrousser ses babines sur la créature qui se tient près de la porte, lance un gémissement plaintif et file la queue entre les pattes à l’autre bout de la pièce, me laissant seule avec pour unique arme, mon bloc de feuilles A5.
    J’essaye de me remémorer tout ce que j’ai pu lire pour survivre à une attaque zombie, mais les livres de Max Brooks me semblent à des années lumières. M’échapper est maintenant impossible vue qu’une horde encercle la maison. Je décide de jouer ma dernière carte : je lance de toutes mes forces mon bloc de correspondance, visant la tête. J’ai lu qu’il fallait viser la tête mais si possible avec quelque chose de tranchant. Je n’ai pas le temps de douter du tranchant de mon arme. Il part en frisbee mais effleure à peine les cheveux poisseux du zombie, puis, retombe platement sur le sol. Trop tard…

    Bon, ma carrière d'écrivain ne démarrera pas, quelle surprise déception! Pour me consoler il me reste toujours les badges qui, j'espère, me protégeront des zombies en cas d'attaque. Accrochés à mon écharpe, ils me reconnaîtront peut-être comme une des leurs!

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  • Zombillénium 2. Ressources humaines

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    Aujourd'hui, c'est le Mercredi BD, organisé par Mango! C'est aussi mon premier billet pour le Challenge Halloween que nous organisons mon amie Lou et moi.

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    Hier, mon contrat de travail a pris fin comme prévu. Aujourd'hui, je suis disponible, prête à être embauchée à Zombillénium, un parc d'épouvante unique en son genre avec de vraies créatures de la nuit qui y travaillent. Je dépose mon CV. Après tout, j'ai un peu d'ancienneté dans l'animation et avec trois ans d'expérience en Challenge Halloween, ce sera forcément un plus pour ma candidature. Le seul détail qui coince, c'est que je suis encore vivante, mais ils m'enverront peut-être en formation pour ça, si mon profil leur convient. Souhaitez-moi bonne chance!

    Vous ne connaissez pas cette série d'Arthur de Pins? Je vous invite à découvrir le tome 1. Ce deuxième volet est édité chez Dupuis (2011).

    Si Syl n'avait pas parlé de la série, ici, ce matin, je n'aurais pas eu le déclic. ;)

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    "L'enfer n'a jamais été aussi fun".

    Rien ne va plus à Zombillénium: scènes de violence, licenciement du personnel, kidnapping, sans compter les habitants à proximité du parc qui commencent à voir des choses étranges. Et puis, ce garçon Tim qui ressemble étrangement au démon Astaroth...

    Ce nouveau scénario est moins surprenant que le premier, ça va de soit, mais quand même plein de rebondissements, je ne me suis pas ennuyée une minute. Les personnages remplissent bien leurs costumes de démons et les humains sont plutôt sympathiques à accompagner. On retrouve Gretchen, Aurélien mais de nouvelles têtes apparaissent aussi. C'est vivant même si la plupart des personnages sont morts. Rien à dire sur les dessins, presque animés, le regard n'est pas gêné par quoi que ce soit, à par, peut-être, par le regard un peu trop brillant d'un des personnages.

    L'esprit "entreprise d'épouvante" me fait toujours autant rire. Côté humour, ça me convient tout à fait avec des dialogues parfois désopilants mais tellement drôles. Humour démoniaque! Un petit séminaire de gestion du stress ou comment calmer ses pulsions entre démons, ça ne vous tente pas? J'adore l'ambiance du parc.

    C'est amusant, bien ficelé et assez soigné (petite cerise sur le gâteau dans la dernière case). C'est malin, maintenant, je suis sous le charme du grand patron... 

    A savourer, parce que ça paraît très très court, ça se lit à toute vitesse, même si on prend son temps et ce n'est pas de la sorcellerie.

    Bonne lecture, bonne BD du mercredi et bon challenge!

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  • Les Créateurs

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    Vous cherchez une lecture originale, un livre, un vrai, avec des nouvelles de l'imaginaire bien écrites dedans? Voilà Les Créateurs de Thomas Geha, édité en 2012 aux Éditions Critic. La couverture est belle et si le quatrième ne vous interpelle pas, c'est que vous manquez cruellement d'humanité! Sinon, pas de panique, vous en trouverez à l'intérieur. 

    Vous croiserez sur les chemins de la création:

    • Un acteur de théâtre parisien du XIXème siècle, dont la voix a mystérieusement changé, don du ciel ou don du diable? : La voix de monsieur Ambrose (2001) J'ai particulièrement apprécié la discussion entre monsieur Ambrose et Arthur Machen (l'auteur du Grand dieu Pan). Bon, ça finit par partir un peu bizarrement mais je vous laisse découvrir ce mystère.
    • Un couple voué à une funeste destinée sur un pont de Prague maudit par le Golem: Là-bas (2005) Une nouvelle comme je les aime qui donne quelques sueurs froides. J'ai vraiment regretté qu'elle ne soit pas plus longue, douze pages, ça se tourne si vite.
    • Une femme redécouvre, la veille de Noël, des golems en bois fabriqués pendant sa jeunesse: Copeaux (2011) Ce texte est très émouvant, un peu triste mais captivant. Ici l'ambiance est différente puisqu'il ne se passe rien d'horrible mais on sent un poids tout au long de la nouvelle et on se demande bien si la magie va opérer ou non pour Klervi. Pour moi, c'est évident...
    • Un homme souffrant d'amnésie et en quête de vérité, aussi horrible soit-elle: Bris (2010): La Verrue, quel nom horrible pour une ville! Cette nouvelle ne manque pas d'intérêt, mais j'ai du mal à donner mon sentiment. C'est beau et tragique à la fois. 
    • Un homme passionné par son jardin découvre une lanterne magique: Dans les jardins (inédit) J'ai été séduite par ce texte mais je pensais que ça prendrait une tournure plus fantastique encore. J'avoue que j'étais terrifiée par la silhouette apparaissant sur le mur, imaginant qu'une créature démoniaque pourrait apparaître à tout moment dans le champ de vision de Kaddiern.
    • Un homme dont le monde semble se désintégrer; les humains se dégonflent (au vrai sens du terme): Sumus Vicinae (2010) J'ai trouvé cette nouvelle très, très étrange. On nage en pleine SF, pas de problème pour moi. C'est musical mais sans la bande-son, ça paraît un peu abstrait et surtout, je n'ai pas compris où on voulait en venir à la fin. Oui, je sais, il n'y a pas de quoi se venter. La question qui me taraude: Mais qui sont Les Voisines?

    Une belle écriture, des nouvelles agréables à lire, l'évasion est au rendez-vous, votre imagination n'en ressortira pas indemne. J'ai passé un bon moment de lecture, souvent surprise, captivée, parfois en mode "décryptage" lorsque justement mon imagination atteignait ses limites, bref une expérience de lecture fascinante à tenter pour le plaisir de la lecture évidemment.

  • Les Enfants d'Evernight: 1. De l'autre côté de la nuit

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     Aujourd'hui, c'est Mercredi BD, organisé par Mango, j'ai ouvert Les Enfants d'Evernight: 1. de l'autre côté de la nuit, d'Andoryss (Scénario) & Yang (Dessins), édité en 2011 chez Delcourt.  

    Vous avez trop de soucis, l'impression que personne ne vous comprend, que la vie est injuste, et bien il suffit de s'endormir en imaginant partir loin et à votre réveil, vous serez, peut-être, à Evernight, débarrassés de tous vos problèmes...

    Enfin, je préfère vous prévenir, là-bas, vous risquez d'en trouver d'autres des problèmes, mais d'un genre différent. Quelques conseils: restez cachés si vous ne voulez pas vous retrouver à L’Orphelinat du Cheval- Pendu car les humains ne sont pas accueillis les bras ouverts. Et si vous voulez retrouver votre ancienne vie, ça risque d'être compliqué, surtout si vous avez perdu votre montre... Il faut savoir ce qu'on veut!

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    Un monde, de l'autre côté de la nuit entre rêves et cauchemars

    Notre histoire voit le jour à Londres, en 1899, Camille vient d'avoir treize ans, et son père a décidé de l'envoyer en pension. Malheureuse, persuadée que tout le monde autour d'elle se moque de ses sentiments, elle rêve alors de ne pas se réveiller. A sa grande surprise, lorsqu’elle ouvre les yeux, elle n'est plus couchée dans le lit de sa chambre mais à Evernight et l'aventure est sur le point de commencer.

    De très jolis graphismes colorés, futuristes pour cette histoire qui nous propulse dans un monde imaginaire moins merveilleux qu'il n'y paraît. Les personnages sont un peu mystérieux, certains dotés d'une tête animale. Les humains présents à Evernight ont des statuts particuliers puisqu'ils exploitent l'énergie  des rêves et des cauchemars.  

    L'ambiance de cette BD est agréable, onirique, et le scénario ne manque pas d'intérêt même si on ne comprend pas encore, où tout ça va nous mener, et que beaucoup de questions se posent à la fin de ce premier tome.  Le décor est planté, séduite par les dessins, il ne me reste plus qu'à mettre la main sur la suite. Bon mercredi!

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  • Les Chroniques de Narnia: I.Le Neveu du magicien, II. L'armoire magique

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    Auujourd'hui, j'ai l'intention de vous parler du Neveu du Magicien, histoire qui précède L'armoire magique de C.S. Lewis et nous montre comment deux enfants londoniens, Polly et Digory ont découvert le monde de Narnia grâce à des bagues magiques confectionnées par l'oncle du jeune garçon, croyant être un grand magicien. Malheureusement, au cour de leur expédition, ils réveillent une sorcière maléfique et la ramènent malgré eux dans le monde réel. Semant la panique dans les rues de Londres, il ne reste qu'une solution: la renvoyer d'où elle vient mais c'est dans un monde apparemment vide qu'ils arrivent...

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    J'ai beaucoup apprécié l'histoire, me rappelant évidemment L'armoire magique, tout en étant une découverte. On assiste à la fondation de Narnia, on y apprend notamment comment le réverbère londonien (voir l'illustration ci-dessous) se retrouve dans le monde magique, petit détail paraissant insignifiant mais qui ne manque pas de charme.

    Une lecture agréable, fabuleuse, sans difficulté; j'aime beaucoup les descriptions du réveil de Narnia. C.S Lewis a vraiment l'art de les rendre magiques. Je crois que c'est ce qui m'avait déjà plu quand j'étais plus jeune. Enfin, j'ai passé un bon moment et j'ai l'intention de lire les autres aventures qui se passent à Narnia. Et oui, il y en a sept en tout. C'est donc loin d'être terminé. 

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    Acro dans son billet évoque "l'empreinte religieuse" présente dans Les chroniques et qui peut interpeler le lecteur. Pour l'avoir déjà remarquée, je confirme que ce n'est pas un poids pour la lecture.

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    Et si j'ai le courage, je poursuivrai en anglais avec ce pavé de 767 pages. Maintenant, il est temps de revenir quelques années en arrière pour découvrir mon édition de L'Armoire Magique.

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    "Il était une fois quatre enfants qui s'appelaient Pierre, Susanne, Edmond et Lucie. Cette histoire raconte une aventure qui leur arriva lorsqu'ils furent éloignés de Londres, pendant la guerre, à cause des raids aériens..."

    Le premier livre des Choniques de Narnia que j'ai eu entre les mains s'intitule: L'armoire magique, édité chez Flammarion (Bibliothèque du Chat Perché) en 1980 et illustré en noir et blanc. Lu dans les années 90, j'en garde un souvenir merveilleux, celui d'une lecture captivante et d'un lion magnifique au delà de toute description. Voici un extrait du livre que vous pourrez lire en cliquant sur l'illustration ci-dessus.

    Vous y verrez Lucie, ayant découvert un mystérieux passage dans une vieille armoire lors d'une partie de cache-cache. Le monde dans lequel elle se trouve, c'est Narnia, peuplé de créatures (faunes, centaures, fées) douées de paroles mais abritant aussi une Sorcière Blanche au cœur de glace qui les met tous en danger ou tout le monde attend le retour d'Aslan... 

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  • Mécomptes de Fées

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    Oyé Oyé! Je suis en plein Mécomptes de Fées, et ça fuse entre les trois sorcières parties en vadrouille, en mission dans un pays lointain, pour faire quoi déjà? Oh! Je ne sais plus vraiment, je suis victime d'un sortilège d'amnésie, mais tout ce dont je me souviens, c'est qu' elles doivent se rendre à Genua où une marraine fée fait du zèle avec les contes. Même le loup du petit chaperon rouge n'en sortira pas indemne.

    Il n'y a évidemment que Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail pour régler ce petit contentieux et faire un peu de tourisme aussi; Rien de tel qu'un marais avec des alligators, un peu de rhum, des bananes et un soupçon de magie vaudou... Nounou ayant un certain don pour les langues étrangères et la rédaction de cartes postales, on est sauvé. 

    L'histoire est loufoque à souhait et les aventures de nos sorcières toujours pleines de surprises déjantées. Celui-là n’échappe pas à la règle. J’ai passé un bon moment. J’apprécie toujours autant le style et l’humour de Terry Pratchett, et je suis prête à embarquer pour le prochain tome. Si vous voulez en savoir plus sur mes lectures "Pratchetiennes", je vous propose un petit récap' commenté

    Je comprends qu’on puisse passer à côté du Disque-monde, car par moment, l’esprit s’égare, l’important est de le retrouver avant la fin du roman. Quand on se lance dans les Annales, il faut oublier tout ce qu’on a pu lire auparavant, et vivre cette lecture comme une expérience unique, presque mystique, magique en tout cas, ou rien ne se passe comme prévu. A consommer sans modération ! Malgré tout, quelques effets secondaires: bouffées délirantes, méfiance vis à vis des contes (surtout celui du Petit chaperon rouge), addiction, confusion entre réel et imaginaire (des éléphants sur le dos d'une tortue... quand même...).

    Pour ceux et celles qui apprécient l'humour de Terry Pratchett, son style unique et ses descriptions qui dépassent parfois l'imagination la plus fertile et pour tous les curieux. ENJOY un peu de Fantasy!

    A qui l'entend!

    "Ce qu'il faut à certaines, dit Magrat à personne de précis, c'est un peu plus de cœur.

    _ Ce qu'il faut à certaines, dit Mémé Ciredutemps au ciel orageux, c'est un peu plus de cervelle."

    Elle cramponna alors son chapeau pour empêcher le vent de l'emporter.

    Ce qu'il me faut à moi, songea Nounou Ogg avec ardeur, c'est un coup à boire.

    Une spécialité gastronomique locale

    Un produit miraculeux, le pain de nain. Personne n'avait jamais faim quand il fallait échapper à du pain de nain. Il suffisait de le regarder un moment et il vous venait aussitôt à l'esprit des dizaines de choses qu'on préfèrerait manger. Ses chaussures, par exemple. Des montages. Du mouton cru. Son propre pied. 

     Petite vérité sur les vampires... et les chats (à méditer)

     Les vampires sont capables de revenir de la mort, de la tombe et du caveau, mais jamais d'un chat.

    Panique matinale

    Le petit matin, c'est le pire moment: celui de la panique, des fois que l'esprit se serait envolé au cours de la nuit et qu'autre chose aurait emménagé à sa place. Ce genre de désagrément n'arrivait jamais à Mémé Ciredutemps.

  • Walking Dead

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    Aujourd'hui, c'est leMercredi BD, organisé par Mango, je vais donc vous parler du tome 1 de Walking Dead: Passé décomposé, que j'ai lu pendant le Challenge Halloween.

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    Robert Kirkman - Tony Moore - Charlie Adlard

    2007 - 2011 aux Éditions DELCOURT

    13 € 50

    Série en 14 tomes (pour l'instant, peut-être...)

    Walking Dead 1.jpgRick se réveille à l'hôpital, il sort du coma et découvre que la ville a été désertée et que des morts-vivants sont à chaque coin de rue. Il va tenter de gagner Atlanta afin de retrouver sa femme et son fils, espérant les trouver en vie. Là bas, il rejoindra un camp de réfugiés qui tente de survivre au quotidien mais des tensions couvent au sein du groupe.

    Enfin, une découverte palpitante avec des Zombies! J'ai tout de suite accroché au scénario, assez proche de l'histoire de Zombie Island (tome 1) de David Wellington mais avec davantage de suspense, plus de liens entre les personnages et moins de temps morts. J'ai trouvé ici les ingrédients qui m'ont manqué pendant la lecture du roman que j'avais trouvé pas assez rythmé. 

    Certains passages sont assez effrayants, il m'est arrivé d'avoir de légers sursauts pendant la lecture. Les graphismes sont en noir et blanc, tirant sur le gris, c'est agréable à feuilleter et particulièrement accrocheur, rien à redire.

    J'avoue que financièrement, acheter la suite me décourage un peu mais j'ai quand même envie de la lire alors affaire à suivre...

    Les histoires de zombies se ressemblent mais on trouve quand même des différences d'un livre à l'autre: question de style, de rythme, de support. Il y a de quoi varier ses découvertes. Je regarderai peut-être la série TV un de ces jours.

  • Vampire Knight

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    Aujourd'hui, c'est donc l'avant dernière étape de notre Train Fantôme. Au programme: l'école, le lycée, le campus. Pour un divertissement d'un autre genre, mais tout aussi palpitant, je vous conseille le Top Ten Tuesday d'Halloween chez Lou.
    Je vous emmène aujourd'hui à à la découverte de la série Vampire Knight de Matsuri Hino. Pas de grosses frayeurs en prévision, c'est un shojo, mais les sentiments de Yuki, chargée de discipline et élève de première année de la Day Class, à l'Académie Cross, vont être mis à rude épreuve, je vous le garantis.

    Un internat de lycée, une Day class (classe de jour), une Night class (classe de nuit), avec un couvre-feu, un peu contraignant, ayant lieu au moment du changement de classe pour les élèves de la Day Class, (des filles surtout) qui bavent littéralement devant les élèves de la Night Class et à juste titre, ils sont beaux, ténébreux, intriguants et ce sont des vampires, it's very exciting, mais ces dernières ne sont pas au courant de leur véritable nature.

    vampire knight,manga

    Kaname

    Il y a Kaname, le chef de la Night Class, Directeur du pavillon de la lune, un "sang pur" au charme indéniable ayant un rôle important dans la vie de Yuki mais aussi Zéro, l'autre chargé de discipline qui est dans sa classe et qui préserve également le secret de la Night Class. Toutes ces affaires de classes, ça semble compliqué mais ça ne l'est pas.

    Enfin, il n'y a pas que des bons vampires, les blood tablets ne sont pas toujours efficaces pour limiter les envies de sang et ce pauvre Zéro qui a bien mauvaise mine...

    vampire knight,manga

    Zéro

    Autant vous prévenir tout de suite, le tome 14 sort en novembre 2011... C'est une bonne nouvelle et en même temps, ça signifie, que ça va plomber le "budget-livres" et qu'il faudra faire de la place dans la bibliothèque. Deux inconvénients majeurs alors pourquoi persévérer?

    • C'est le meilleur manga sur les vampires que j'ai lu jusqu'à maintenant. Pas trop difficile je n'en ai presque pas lu. Blood +, Night Exile, c'est tout.
    • J'ai déjà acheté presque la moitié de la série (sacrée anticipation).
    • Les graphismes me plaisent beaucoup. Je feuillette souvent les mangas et assez régulièrement l'histoire me plaît mais pas les graphismes alors je passe mon tour. Ici les personnages sont beaux, pas seulement d'un point de vue physique. J'aime le style des dessins, les grandes illustrations en début de chapitre, c'est à mon goût très réussi.
    • L'histoire est captivante, loin d'être niaise et ne débordant pas de bons sentiments. On sent qu'il va se passer plein de choses dans le tome 2 entre Yuki, Zéro, Kaname...

    Maintenant, je vous laisse juger. Je connais déjà la suite, mais je vous en parlerai dans un prochain billet.

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  • Oserez-vous me suivre dans le Simetierre?

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    Si j'étais vous, je ferais demi-tour avant qu'il ne soit trop tard. Ce roman possède un vrai potentiel terreur. Billet posté juste avant minuit!

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    Stephen King

    1983 - 1985

    571 pages

    Louis Creed vient emménager à Ludlow avec sa famille: sa femme Rachel, Ellie leur petite fille, Gage le bébé et Church le chat. Ils vont sympathiser très rapidement avec leurs nouveaux voisins, Norma et Jud Crandall, un couple d'octogénaires qui vont leur apprendre l'existence d'un sentier proche de leur maison menant à un simetierre pour animaux, une découverte un peu macabre mais bien vite oubliée jusqu'à ce que Louis reçoive une étrange et épouvantable visite en pleine nuit, tel un avertissement, au sujet de ce qui se cache au delà du simetierre, quelque chose qui mériterait de rester dans l'ombre mais qui justement semble vouloir l'attirer là-bas.

     Il s'agit d'une relecture. En 1996, je m'y étais consacrée un mercredi entier, dans ma chambre de collégienne, absorbée par cette étrange ambiance à couper au scalpel, dévorée par le roman et sans doute aussi par la trouille. Je garde vraiment un souvenir particulier de cette lecture. Rarement un roman ne m'avait paru aussi intense, ne m'avait autant impressionnée.

    Petit clin d’œil à Lou qui découvrait Stephen King en même temps que moi à cette époque. On était jeunes, on n'avait peur de rien!

    Voyons si en 2011, ça tient encore la route, je repars donc à Ludlow et Lou à Jerusalem's lot...

    J'étais très enthousiaste à l'idée de relire ce roman, de le redécouvrir après toutes ces années. J'aurais pu choisir un autre livre de Stephen King, ce n'est pas ce qui manque, mais celui-là m'a marquée au point d'avoir envie de l'ouvrir à nouveau.

    Évidemment, la trame de l'histoire ne m'était pas inconnue mais c'est fou ce qu'on peut oublier les détails, même les plus sordides. J'ai appréhendé certaines scènes, je me suis totalement laissée surprendre par d'autres et au final, j'ai senti à nouveau la peur s'installer. Il faisait pourtant un beau soleil dehors, cet après-midi, mais, je me sentais mal à l'aise. Pour être honnête, je me suis sentie soulagée la dernière page tournée. L'insouciance de mes 14 ans a donc bien disparu.

    Le roman est découpé en trois partie. A partir de la deuxième, ça prend réellement aux tripes et après, on s'enfonce dans l'horreur. 

    Points négatifs, le démarrage est peut-être un peu lent, certains passages m'ont paru un peu plus longs que la première fois, il m'arrivait d'avoir envie de survoler pour avancer plus vite.

    J'essaye de trouver des défauts à ce roman mais je n'y arrive pas

    C'est pour moi, un des meilleurs livres d'horreur que j'ai lu, efficace, sournois et jouant avec nos mes propres terreurs. Peut-être bien mon King préféré mais ça se discute, j'ai d'autres titres vénérés.

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