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roman - Page 6

  • Comment je suis devenu Malcolm X

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    J'ai choisi ce titre à la librairie pour l'African-American History Month d'Enna et parce que l'Histoire des Afro-américains m'a toujours passionnée avec ses personnalités charismatiques, combattant pour la justice, défendant leurs droits et ses personnages de littérature ayant provoqué chez moi un sentiment de révolte et d'incompréhension devant tant d'injustices et de souffrances endurées (esclavage, ségrégation raciale, assassinats...)

    Comment je suis devenu Malcom X, Ilyasah Shabazz, Kekla Magoon, Editions Bayard

    Un roman écrit par Ilyasah Shabazz, la fille de Malcolm X et Kekla Magoon

    Bayard, 2017

    14 ans et +

    Les parents de Malcolm ont toujours poussé à réaliser ses rêves. Mais comment Malcolm Little peut-il continuer à espérer après le meurtre de son père et l’internement de sa mère en hôpital psychiatrique ? D’autant que ses professeurs lui rient au nez lorsque Malcolm leur confie vouloir devenir avocat.

    Devenu orphelin, privé de ses frères et sœurs, Malcolm décide de fuir ce monde dominé par les blancs, d’abord à Boston, chez sa demi-sœur, pour s’étourdir de musique, d’alcool et de danse, avant de partir à Harlem, et de devenir un escroc accompli. [...] Présentation éditeur

    Avec ce titre c'était l'occasion pour moi de découvrir la jeunesse de Malcolm X, (Malcolm Little), son enfance à Lansing, dans le Michigan entouré de ses parents et de ses frères et sœurs, les évènements qui précipitent l'éclatement familial, son départ pour Boston en 1940 et sa vie jusqu'en 1946.
    "La suite de son parcours est entré dans l'Histoire."

    Le récit n'est pas linéaire mais entrecoupé de flashback et assez rythmé.

    Une bonne partie de l'histoire, est consacrée à la fuite de son passé. Le quartier de Roxbury à Boston est une révélation pour Malcolm et sa consommation d'alcool, de drogue par la suite et ses trafics lui permettent de se forger une autre identité et ainsi d'oublier ses espoirs déçus et les paroles de son père, dont il ne sait quoi faire, ce dernier n'étant plus là pour leur donner un sens.

    "Mon image dans le miroir au-dessus du lavabo achève de me convaincre. Je suis un nouvel homme. page 166

    Prenant toujours plus de risques, il plonge progressivement dans la délinquance mais emprisonné, il doit faire face à de nouveaux questionnements et c'est ce qui va lui permettre de mener ses grands combats par la suite. Le roman s'achève avec cette prise de conscience et cette nouvelle force qui l'anime.

    "Mon destin n'est pas de me retrouver au cœur des injustices de ce monde, mais il n'est pas non plus de fuir. Mon destin est de lutter. Je ne suis pas capable de me tenir sur un ring mais, dans le monde, je sais me battre. Avec des mots. Avec la vérité." page 428

    C'est un roman émouvant et enrichissant. Les notes de l'auteur et les différentes remarques en fin d'ouvrage apportent un complément d'informations intéressant.

    Une lecture qui donne envie d'aller plus loin et d'en apprendre davantage sur la lutte de Malcolm X contre les injustices et la discrimination des Afro-américains.

    Challenge African American History Month proposé par Enna

      Challenge African American.jpg

    Un extrait gourmand qui évoque la soul food

    "Elle apporte les différents plats pendant que je mets le couvert pour nous deux. Du poulet frit, du gombo, des haricots verts et du pain de maïs. Notre festin habituel de cuisine du Sud." page 166

  • Le Chat qui a tout vu

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    Aujourd'hui, je vous propose une enquête avec le chat Mildred comme témoin principal!

    Le chat qui a tout vu, Sam Gasson, couverture

    Sam Gasson

    L'Archipel, 2018

    Suspense

    " Bruno, 11 ans, rêve de devenir détective privé, comme son père. Des sujets d’investigation, il en voit partout autour de lui !
    Lorsque la mère de son ami Dean est retrouvée assassinée, baignant dans une mare de sang, Bruno est bien décidé à mettre la main sur le coupable.
    Son arme secrète ? Sa chatte Mildred, seul témoin du crime grâce à la caméra miniature installée sur son collier. Mais Mildred a disparu…
    Tout semble accuser le père de Dean, un homme violent et jaloux, mais le voisinage de ce quartier a priori sans histoire cache quelques secrets inavouables… qui ne sauraient échapper à l’œil perçant d’un chat ! " Présentation éditeur

    Enquête dans un quartier résidentiel de Brighton...

    Je suis entrée sans difficulté dans l'histoire. Le style est fluide. L'intrigue évolue entre jeux d'enfants et suspects potentiels pour découvrir qui a commis ce crime. 
    Connaît on vraiment bien ses voisins? La réponse est non! Ce qu'on y découvre peut paraître effrayant et les monstres ne sont pas toujours ceux qu'on imagine. Un petit frisson paranoïaque ? Je vous propose  un bonbon au citron ou un petit caramel à la fraise de la confiserie de St Andrew's road.

    Le climat est un peu malsain, la violence des actes est bien réelle mais la présence de Bruno allège l'ambiance.
    Ce dernier joue au détective et se prend très au sérieux avec son petit carnet, à la recherche du moindre indice, guettant les faits et gestes de ses voisins, cherchant son chat qui a disparu au moment du meurtre. Déterminé le garçon! Bien que certains passages manquent un peu de crédibilité, ça reste captivant de suivre cette enquête et les chapitres défilent à un bon rythme.

    Un peu d'humour aussi, la déposition de Bruno après sa visite chez "Alan le fouineur" est à mon avis le passage le plus drôle du roman.

    Sinon, Mildred a un comportement typique d'un félin : indifférente, curieuse, jamais là où on l'attend mais proche tout de même de ses familiers et surtout utile pour l'enquête, enfin à condition de la retrouver!

    L'ensemble est vraiment bien ficelé, avec une bonne donne de suspense sur la fin jusqu'au dénouement. Avec Lotus, tous ces rebondissements nous ont bien distraits.

    le chat qui a tout vu,sam gasson,roman,suspense

    Un bon moment de lecture.

     Un grand merci à Mylène et aux éditions L'Archipel pour la découverte de ce roman.

    Mya Rosa a aussi enquêté avec Bruno et Mildred!

    gâteaux aux raisins secs d'asta,recette islandaise

    Lecture partagée dans le cadre du Mois du Polar organisé par Sharon

  • Pax et le petit soldat

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    Attirée par ce renard et cette couverture, j'avais bien l'intention de ne pas le laisser dormir trop longtemps dans ma Pile A Lire.

    Pax et le petit soldat, Sara Pennypacker, roman, renard, guerre

    Sara Pennypacker

    Illustré par Jon Klassen

    Gallimard Jeunesse, 2017

    Dés 10 ans

    "La Guerre est imminente. [...]"

    Peter, est contraint d’abandonner le renard qu'il a élevé pour aller vivre quelques temps chez son grand-père, mais très vite, retrouver Pax devient une nécessité.
    Comment peut-on abandonner un compagnon dont on est inséparable? Son renard ne s'est jamais retrouvé seul, comment vas-t'il survivre, car même dans la forêt, en ces temps troublés, les animaux ne sont pas à l'abri.

    Quel déchirement au moment de l'abandon de Pax et cette urgence de retrouver ce renard avant qu'il ne lui arrive quelque chose! C'était ma grande frayeur tout au long de l'histoire, car vous imaginez bien que le jeune garçon ne parvient pas à parcourir aussi facilement que ça la grande distance qui le sépare de son compagnon ! C'est éprouvant.

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    On suit donc les deux aventures en parallèle : Pax qui tente de survivre dans la forêt auprès de ses congénères, bravant tous les dangers, espérant retrouver "son garçon" et Peter dans sa fuite désespérée.

    C'est un joli récit sur l’amitié, la nature, les relations que les humains peuvent entretenir avec les animaux, sur l'entraide, la guerre et les dégâts qu'elle peut faire.  

    Agréable à lire, avec de belles illustrations et des messages positifs, je pense qu'il saura séduire un certain nombre de lecteurs/lectrices.

    La fin est la meilleure fin possible à mon sens mais émotions fortes garanties.

    Une histoire émouvante et captivante, un coup de ♥.

    fox, renard,

  • Une saison à la petite boulangerie #2

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    Me voilà de retour à Mount Polbearne (en Cornouailles) pour retrouver Polly, Neil, Huckle et la petite boulangerie de Beach Street.

    Une saison à la petite boulangerie, Jenny Colgan, roman, Pocket

    Jenny Colgan
    Pocket, 2017

    Polly Waterford coule des jours heureux sur la paisible île de Mount Polbearne, dans les Cornouailles, entre le grand phare dans lequel elle s’est installée avec Huckle, son boyfriend, et la petite boulangerie où elle prépare chaque jour, avec passion, d’irrésistibles pains dorés. Mais lorsque le nouveau propriétaire de sa boutique fait irruption sur l’île, Polly réalise que son bonheur pourrait bien être réduit en miettes…
    Avec une pincée de fleur de sel, des kilos de farine et une bonne dose de volonté, réussira-t-elle à surmonter les obstacles qui se dressent sur sa route ? Présentation éditeur

    Et les obstacles sont nombreux, Polly va affronter différentes tempêtes, du haut de son phare et à bord de son van. Le neveu de l'ancienne propriétaire, un sale type qui ne connaît absolument rien à la boulangerie, va lui en faire voir de toutes les couleurs mais pas question de se laisser abattre!

    Je n'ai pas vu le temps passer, c'est agréable à lire et distrayant malgré les différents tourments de notre héroïne. Et puis ça donnerait presque envie d'ouvrir une boulangerie, ou un petit commerce de proximité avec une ambiance conviviale.

    Pour les petits creux en cours de lecture, on trouve encore des recettes dans les dernières pages : gâteau au chocolat, miche de pain aux olives, petits pains... D'ailleurs, j'ai une envie de soda bread (un pain d'origine irlandaise sans levure) aux raisins et à la cannelle, évoqué à la page 83.

    De l'humour, des bons sentiments mais pas trop. Comme pour le premier tome, ça reste très divertissant, je  suis donc partante pour la suite : Noël à la petite boulangerie #3.

    | ***** |

     Un bon moment de lecture.

    La Petite Boulangerie du bout du monde, Jenny Colgan, romanLes petits pains à la cannelle, La petite boulangerie du bout du monde, Jenny Colgan, roman, pâtisserie

    ► Billet: La Petite Boulangerie du bout du monde #1 Je vous propose aussi des petits pains à la cannelle.

    D'autres lectrices se sont imprégnées de l'ambiance de la petite boulangerie: Soukee, Tiphanie

    Des-livres-en-cuisine-300x209.jpgchallenges,2018,blogosphère,lectures
    Challenge Feel Good chez Soukee
    Challenge Des Livres en Cuisine de Bidib
    Challenge Fin de séries, chez Acr0

  • Sucre noir

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    Je me suis procurée ce roman au cours d'une petite escapade très sympa en librairie avec Gambadou. Les Caraïbes, la perspective d'un trésor de pirate, on imagine l'Aventure mais Sucre noir nous emmène ailleurs.

    Sucre noir, Miguel Bonnefoy, rentrée littéraire, roman, pirates

    Miguel Bonnefoy

    Payot & Rivages, 2017

    Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor disparu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent.

    Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d’autres horizons.
    Au fil des ans, tandis que la propriété familiale prospère, et qu’elle distille alors à profusion le meilleur rhum de la région, chacun cherche le trésor qui donnera un sens à sa vie.
    Mais, sur cette terre sauvage, la fatalité aux couleurs tropicales se plaît à détourner les ambitions et les désirs qui les consument. Présentation éditeur

    Je me suis laissée absorber par cette histoire jusque tard dans la nuit, curieuse de découvrir ce qu'il allait advenir des trois générations de personnages de cette ferme.

    Une écriture agréable, un peu poétique nous guide dans cet environnement familial. J'ai apprécié le personnage de Serena, son intérêt pour la nature, les plantes exotiques ainsi que son caractère entier et généreux, trompant l'ennui.
    Le personnage de Severo m'a agréablement surprise. Rêveur, passionné, d'abord obsédé par la recherche du trésor mais capable de voir au-delà.

    "Ce n'était pas une révélation fracassante, des cris poussés au ciel, c'était une découverte qui ne faisait pas de bruit, qui avait le tremblement des feuilles, comme un printemps à l'intérieur de lui.
    Gagné par ce souvenir, il se risqua à accepter sans résistance que quelque chose de nouveau s'emparât peu à peu de ses sentiments.

    A partir de cet instant, la chasse au trésor n'eut plus le trésor pour objet. " Extrait page 73

    Des saveurs de rhum, de trésors enfouis et de vies écoulées. Il ne se passe pas grand chose, ça reste très descriptif mais je ne me suis pas ennuyée.

    Ces doublons, ces pierres précieuses ont au final un goût amer.
    Le trésor n'est pas maudit mais il pourrait l'être et le prix à payer pour tant de convoitise reste élevé. 

    Ce récit me fait penser à une fable sur la valeur des choses, la notion de richesse. La morale est simple, efficace.  

    | ***** |

    Une belle histoire qui m'a captivée.

    L'image qui restera: Ce bateau pirate planté dans les arbres, au milieu de la forêt. 

    D'autres avis chez : Alivreouvert, Gambadou, Claudialucia

  • La Colère de Kurathi Amman

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    Ce livre m'intriguait mais je ne m'attendais pas du tout à un tel contenu. Je vous laisse découvrir!

     Merci aux éditons Plon et à Babelio pour cette découverte de la rentrée littéraire.

    Collection Feux croisés, 2017

    Comment transformer un drame en fiction ? Pourquoi écrire sur une tuerie qui a eu lieu il y a plus de quarante ans en Inde et sur ses quarante-quatre victimes oubliées par l'histoire ?

    À travers les voix aussi diverses que celles des intouchables ou des propriétaires terriens, l'auteur décrit ce massacre, se plaçant sous le patronage de l'irascible déesse Kurathi Amman.

    Au-delà de l'émotion et de la colère provoquées par ces faits, l'auteur pose la question de la fiction et de ses limites en n'hésitant pas à malmener son lecteur. Ce roman tendu, entre rage contenue, lyrisme et humour grinçant, nous donne un aperçu des forces qui ont contribué à la création de l'Inde moderne. Quatrième de couverture

     J'ai assisté impuissante à ce bras de fer engagé entre propriétaires terriens et paysans pauvres des rizières, ayant rejoint le drapeau rouge pour tenter d'améliorer leurs conditions de travail et leurs conditions de vie.

    C'est une histoire violente sur fond politique, qui se passe dans un petit village, à la fin des années 60, où la corruption règne en maître, où on exploite les plus vulnérables et où le pire peut arriver.

    Le style est percutant, il y a parfois un peu d'humour, d'ironie et de provocation de la part de l'auteure mais l'ambiance reste extrêmement pesante, sous tension. La manière de présenter les évènements à travers des témoignages, et différentes sortes de sources reste originale.
    Meena Kandasamy s'adresse souvent à son lecteur, ce qui rend le récit vivant,  réel même s'il est précisé que ce roman est entièrement une œuvre de fiction. On a du mal y croire!

    Je me suis demandée pendant tout la lecture où elle voulait en venir, en nous racontant tout ça. Les personnages restent floues, on n'a pas suffisamment de détails à leur sujet. On sait juste que ce sont des hommes, des femmes, des enfants, appartenant à une famille, à un village, luttant pour leur survie. J'ai trouvé que c'était répétitif par moment, un peu long aussi.

    Les témoignages et les sources citées sont parfois insoutenables. C'est une plongée dans l'horreur avec des descriptions macabres, on y trouve le compte-rendu détaillé du médecin légiste. Peut-être une volonté de choquer le lecteur, en lui montrant l'étendue des atrocités et toutes ces injustices commises. On ne lui épargne rien et on ressent effectivement de la colère et un sentiment de révolte partagé avec ces paysans car leur combat est juste.

    Confronter différents points de vues sur un évènement est intéressant, dommage qu'ici ça manque de cohésion et ça reste confus, à mon sens.

    C'est une lecture déconcertante.

    Je vous conseille de lire le billet chez Atasi

  • Mon plan d'Action pour jeunes Sorcières Très Amoureuses

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    Aujourd'hui, nous nous retrouvons pour un rendez-vous sorcellerie avec de gentilles sorcières qui s'amusent à utiliser la magie à des fins futiles! Le titre est un peu effrayant mais les philtres d'amour font aussi partie du quotidien d'une sorcière!

    Mon Plan d'Action pour jeunes Sorcières Très Amoureuses, Mélanie, Lafrenière, roman, sorcière

    Mélanie Lafrenière - Laurence Cornou (Illustrations)

    Les éditions du chat-qui-bulle, 2012

    A partir de 12 ans

    Anségisèle, une jeune collégienne avec des dons en sorcellerie, découvre qu'elle est tombée amoureuse! Inimaginable! Pourtant, elle va tout faire pour tenter d'accaparer l'attention de "l'élu", le nouveau au collège: Lucas.
    Tous les moyens sont bons, invocations, enchantements, réunion des ingrédients improbables avec son amie Méli, mais amour et magie riment aussi avec catastrophes...

    Gigi est un peu exubérante et ça se ressent dans la narration avec des points d'exclamation en veux-tu, en voilà, des expressions typiquement sorcières, un peu tarabiscotées à base de vermisseaux pourris, et de citrouilles ensorcelées ainsi que du vocabulaire spécifique expliqué dans un lexique en fin d'ouvrage.

    Mon Plan d'Action pour jeunes Sorcières Très Amoureuses, Mélanie, Lafrenière, roman, sorcière

    Le monde de notre sorcière est régi par un concept d'Inversification [qui désigne l'action de rendre un lieu uniquement accessible aux sorcières. Le bâtiment est construit à l'envers au sol.] Deux mondes séparés par une ligne horizontale, si je résume et un moyen d’accès particulier pour le marché noir ou la boutique de sorcellerie de Madame Mimine!

    On découvre différents sortilèges: l'enchantement de beauté divine (pas besoin d'explication, on imagine aisément à quoi ça sert), l'invocation de Boulamous Rettes à poils longs (des bébêtes qui diffusent un parfum envoûtant), le sort de gomme-mémoire (pour les humains qui en ont trop vu), mais manier l'amour avec des formules, c'est compliqué pour de jeunes sorcières et ça ne prend pas forcément la tournure souhaité (c'est la vieille sorcière qui parle), non d'une chauve-souris à lunette!

    Je n'ai pas trouvé l'histoire très originale. C'est une "opération séduction magique" du début à la fin, et ça manque de quelque chose. Malgré tout, l'univers est plutôt sympathique et c'est assez rythmé.

    Les illustrations sont plaisantes, un peu kitsch, peut-être mais j'apprécie toujours d'en trouver dans les romans. Une petite citrouille par-ici, une petite araignée par-là...

    | ***** |

    Une lecture très légère, pleine d'humour, mais à réserver (peut-être) aux jeunes adeptes en sorcellerie! Le doute est permis.

    Merci Lou pour cette découverte. :)

    logo, Challenge Halloween 2017, sorcières

    Logo réalisé par Pedro
    Challenge Halloween, Lou & Hilde

  • Dans la forêt

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    Un roman découvert dans le cadre de la sélection du Livre-échange.

    Dans la forêt.png

    Jean Hegland

    Gallmeister, 2017

    Dans la forêt est paru aux États-Unis en 1996

    «Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient.
    Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre.
    Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.» Présentation éditeur

    J'ai tout de suite été captée par le récit de Nell, écrit à la première personne. Elle raconte sa vie d'avant, celle où elle envisageait d'aller à Harvard et sa soeur d'intégrer le San Francisco Ballet et évoque comment elles en sont arrivées là.
    Les souvenirs lui reviennent : son enfance les moments passés en famille, sa relation avec sa soeur.
    Les difficultés auxquelles elles sont confrontées sont nombreuses mais elles apprennent à y faire face, à organiser leur nouveau quotidien en fonction des évènements et évoluent à leur tour.

    "Depuis que tout à commencé, nous avons attendu d'être sauvées, attendu comme de stupides princesses que nos vies légitimes nous soient rendues. Mais nous n'avons fait que nous berner nous-mêmes, que jouer un autre conte de fées. [...] L'électricité ne sera jamais rétablie ici. Le téléphone ne sonnera plus jamais pour nous. Eva et moi continuerons de vivre ainsi jusqu'à notre mort, amassant et nous terrant et finalement mourant de faim- si nous n'avons pas la chance d'être égorgées avant.

    Quelle que soit la façon dont nous mourrons, nous mourrons ici. Seules. Il n'y aura pas d'inscription à Harvard, pas de début avec le San Francisco Ballet. Il n'y aura pas de voyages, pas de diplômes, pas de rappels. Il n'y aura plus jamais d'amants, pas de maris, pas d'enfants. Personne ne lira jamais ce journal sauf si ces fichues poules apprennent à lire. "

    Le style est très descriptif mais jamais ennuyeux. Les journées s’enchaînent, au rythme des saison et la vie suit son cours. Les choses qui étaient précieuses disparaissent progressivement et seul survivre compte. L'ambiance post-apocalyptique n'est pas oppressante. C'est bien écrit et il y a quelque chose de vraiment fort dans ce roman, de bouleversant.

    De nombreux thèmes abordés: La solitude, le renoncement, les liens fraternels, la survie, la relation avec la nature, très importante.

    Un livre captivant et poignant que j'ai dévoré en quelques jours. Je vous invite à le découvrir à votre tour.

    | ***** |

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     Le Mois américain est organisé par Titine.

    Le Livre-Echange, Chartres de Bretagne

    Le Livre-Echange : Club de lecture de la Médiathèque de Chartres de Bretagne

  • Le Chat qui connaissait Shakespeare

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     Aujourd'hui, avec Myrtille on s'est rendu dans le Comté de Moose pour retrouver Jim Qwilleran et ses deux chats.

    Le chat qui connaissait Shakespeare, Lilian Jackson Braun, roman,

    Lilian Jackson Braun
    10/18, 2003 pour la présente édition

    Jim Qwilleran vit toujours dans le Comté de Moose, à Pickax avec ses deux chats siamois : Koko et Yom Yom. Alors que le journal local, le Pickax Picayune, s'apprête à être vendu, Koko se découvre une passion pour les livres de Shakespeare. "La Grande Tempête" de neige se fait attendre, un mariage se prépare, et les drames qui se succèdent ne sont pas tous accidentels.

    J'ai apprécié retrouver Jim et ses deux compagnons félins. Koko a une sacrée personnalité et un certain don pour révéler que quelque chose ne va pas.

    "Plus vous parlez aux chats, avait-on dit à Qwilleran, plus ils deviennent astucieux." page 9

    Comme dans Le chat qui avait un don, tout se déroule avec une certaine lenteur et il n'y a pas vraiment d'enquête.  Il menace de neiger pendant presque tout le roman et puis les révélations tombent comme des flocons de neige.

    Un moment de lecture agréable, grâce à son ambiance sympathique.

    | ***** |

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    Le Mois américain est organisé par Titine.

  • Découvertes d'Halloween et repérages livresques #1

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    Depuis quelques jours, je suis passée en mode "veille" et j'ai décidé de partager avec vous quelques découvertes du moment, pour se préparer doucement aux festivités de l'automne et d'Halloween.

    Le crime d'Halloween

    1. Le Crime d'Halloween, Samedi 16 septembre à 11h45 sur TMC.

      J'ai lu le roman d'Agatha Christie mais n'ai encore jamais vu son adaptation. Source : PlayTV


      Halloween, Challenge Halloween 2017, Halloween 2017

    2. Pourquoi aime-t-on avoir peur?

      En cas d'anxiété, un petit film d'horreur, une bonne frayeur irrationnelle et ça repart, sur les conseils de Biba!

      Donc autant de bonnes raisons de fêter Halloween et de rejoindre notre Challenge 2017! Et oui, vous ne le saviez pas mais le Challenge Halloween lutte contre l'anxiété et la dépression saisonnière qui essaye de s'installer. Gardez l’esprit festif! ;)

      halloween, H&M

    3. Boutique d'Halloween H&M : Certaines tenues sont vraiment craquantes pour vos petits monstres.

      J'adore le sweat sorcière. Attentions les prix sont en dollar! La boutique française ne propose pas tous les articles mais on peut quand même trouver des petites choses sympathiques. Pour les adultes, je n'ai encore rien vu.

      araignée, halloween

    4.  Une araignée d'Halloween découverte sur Du fil et des mots : Je la trouve superbe même si je serais bien incapable de la réaliser.

      Cyrielle dans le ciel, Ayano Otani, album, sorcière

    5. Cyrielle dans le ciel, Ayano Otani aux éditions NuiNui, 2017.

      La couverture colorée de cet album de sorcière et les illustrations vues sur le site me plaisent beaucoup et me semblent assez originales.

      Le Songe d'Adam, Sébastien Péguin, roman, horreur

    6. Le Songe d'Adam, Sébastien Péguin, Les Éditions de L'Homme sans Nom, 2011.Ce n'est pas une nouveauté mais je suis tombée dessus par hasard et après avoir lu l'extrait, j'ai très envie de découvrir la suite.

      "Allemagne, Forêt-Noire, de nos jours. C’est dans ce cadre magnifique que s’installent Hugo, chercheur dans le domaine des lettres, et sa fille Morgane, inventive adolescente.
      Mais la Forêt-Noire est également le cadre de légendes ancestrales, dont certaines seraient peut-être bien plus que de simples légendes…
      Et lorsque Morgane commence à percevoir des choses qui ne devraient pas exister et que les fantômes du passé du père et de la fille semblent devenir plus que des souvenirs, l’horreur surgira, et les disparitions au cœur des bois trouveront une explication que l’esprit humain ne peut concevoir…" Présentation éditeur

     A bientôt pour de nouvelles découvertes.

  • Le chat qui avait un don

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    Opération dépoussiérage de billets! Celui-là attendait dans ma boîte depuis 2015 et comme dans trois jours, je vous parle du Chat qui connaissait Shakespeare, et bien c'est l'heure de retrouver Jim Qwilleran et ses chats siamois!

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    Lilian Jackson Braun
    10/18, 2008 pour la présente édition

    Jim Qwilleran vit toujours à Pickax avec ses deux chats, il écrit sa chronique deux fois par semaine pour le journal et s'occupe de la vie locale.

    La vie pourrait y être paisible si un meurtre n'avait pas eu lieu et si Poly ne partait pas pour Paris...

    Je n'avais pas lu de romans de Lilian Jackson Braun depuis des années.

    Il n'y a pas vraiment d'enquête, la vie suit son court pour Jim malgré les évènements.

    On y parle bibliothèque, librairie, vie locale avec de nombreux projets pour le comté. Jim a une vie sociale plutôt riche et croise pas mal de monde, c'est une personnalité bien connue dans sa petite ville. L'intérêt de Qwill pour ses chats (Koko et Yom Yom ) est assez amusant, et il observe avec la plus grande attention leur comportement, nous faisant part de ses remarques. C'est vrai qu'ils sont plutôt doués.

    | ***** |

    Le rythme est assez lent. Bien qu'un certain charme se dégage de ce récit, je suis restée un peu à distance. J'ai mis trois étoiles pour l'ambiance que je continue d'apprécier.

    Sharon a aussi partagé son avis sur ce roman.

    Le mois américain, logo

    Le Mois américain est organisé par Titine.

    D'autres histoires de chats?

    Dewey.jpg Patte de velours oeil de lynx, Maria Ernestam, voisins, chats, Je suis un chat, Cobato Tirol, manga,

    Dewey, Vicki Myron
    Patte de velours, oeil de lynx, Maria Ernestam
    Je suis un chat, Cobato Tirol