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Contes, légendes, nouvelles, récits - Page 5

  • Histoires de Fantômes

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    présentées par Roald Dahl

    1983 - 2002 pour les Editions Le Livre de Poche

    A lire dés le collège

    Un conseil: Ne pas lire ce genre d'histoires dans la salle d'attente d'un dentiste. C'est nerveusement difficile, et ça porte malheur! Dans l'après-midi, j'ai perdu ma dent provisoire (en attente d'une couronne). Résultat, je serai une sorcière édentée pour Halloween et je ne vais pas pouvoir manger beaucoup de bonbons! La tuile!

    Je croyais que les histoires étaient écrites par Roald Dahl mais ce n'est pas le cas, il les présente juste dans l'introduction, remplie d'informations passionnantes sur les histoires de fantômes.

    Tous les auteurs m'étaient inconnus, ce qui ne m'a pas empêchée de passer un fort bon moment, malgré mon problème de dent!

    Dix histoires de fantômes comme je les aime: un balayeur fou de rage qui se rapproche chaque nuit de la maison, un garçon possessif qui vient chercher sa petite soeur, un héros de roman furieux, un propriétaire de boutique payant sa dette, un invité surprise pour Noël, une vision dans le métro, un monstre des mers, d'étranges petites filles cherchant à s'amuser, un compagnon de route mortellement malade et une cabine de bâteau hantée.

    A.M. Burrage: Le Balayeur

    Rosemary Timperley: Harry

    L.P. Hartley: W.S.

    Cynthia Asquith: La Boutique du coin

    Rosemary Timperley: Rencontre à Noël (8 pages)

    E.F. Benson: Dans le métro

    Jonas Lie: Elias et le Draug (j'ai trouvé celle là assez horrible)

    A.M. Burrage: Compagnes de jeu (51 pages)

    Richard Middleton: Sur la route de Brighton

    Francis Marion Crawford: La couchette du haut

    *Mes préférées

    Franchement, je me suis régalée avec ce petit recueil de nouvelles! Chacune apporte son lot de surprises, de frissons et de fantômes. Et lorsqu'on arrive à la dernière page, on regrette qu'il n'y en ait pas d'autres.

    C'est vraiment l'idéal pour se mettre dans l'ambiance d'Halloween. Les histoires sont plus où moins longues (entre 8 et 51 pages). On passe d'un univers à l'autre sans difficulté. Les personnages sont intéressants et leurs histoires m'ont à chaque fois captivée. J'ai juste eu un peu de mal à entrer "Dans le métro".

    Conclusion: Je veux encore des histoires de revenants mais je souhaite garder toutes mes dents! 

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  • Histoires de Fantômes Indiens

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    Rabindranath Tagore

    Arléa - 2008

    "Les Histoires de Fantômes indiens mettent en scène sept récits où la tradition littéraire sanskritique des revenants rejoint le genre de la nouvelle fantastique, remis à la mode, au XIXème siècle, sous l'influence anglo-saxonne. [...] C’est tout le Nord-Est de l’Inde (qui à l’époque comprenait aussi l’actuel Bangladesh) qui sert de toile de fond à ces contes, où squelettes et morts-vivants, fatalité et amour sont au rendez-vous."

    • Le squelette: Un squelette reprend vie et raconte son histoire.
    • Les pierres affamées: Un palais construit avec des pierres maudites semble vouloir dévorer les âmes.
    • Obsession: Une épouse défunte attachée à ses bijoux revient chez son mari.
    • La fortune abandonnée: Un fils parti de chez son père revient des années plus tard à la recherche de son propre fils.
    • Le précepteur: Un précepteur toujours prêt à aider l'enfant dont il s'occupait, pour le meilleur et pour le pire.
    • Au coeur de la nuit: Une épouse défunte, un remariage, une voix et des rires... au coeur de la nuit.
    • La morte vivante: Une femme qu'on croit morte cherchant par tous les moyens à prouver qu'elle est vivante.

    J'ai adoré ces sept récits fantastiques et l'ambiance si particulière qui se dégage de ce recueil. L'écriture est fraîche, parfois glaciale, mélancolique et surnaturelle. C'est un plaisir à lire. La dose de frissons est tout à fait raisonnable. Un petit frémissement par-ci, un léger tremblement par-là, tout en finesse et en précision.

    Je suis très heureuse de cette découverte, j'ai été captivée du début à la fin et j'espère découvrir bien vite d'autres écrits de Rabindranath Tagore.

    Un coup de coeur indien pendant le Read-A-Thon.

    Recueil de nouvelles découvert chez Lounima.

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  • La Colère des aubergines

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    Lecture commune avec Penelope - Heloïse - Delphine
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    Bulbul Sharma
    Picquier poche - 2002 pour l'édition de poche
    13 récits gastronomiques traduits de l'anglais (Inde) par Dominique Vitalyos -
    Glossaire - Gâteau de carotte non fourni ;-)

    Entrez dans les cuisines indiennes

    Découvrez  des récits, des anecdotes familiales et des recettes qui vous mettront l'eau à la bouche. Laissez les épices et les mets indiens troubler vos sens et imprégnez-vous de cette ambiance culinaire.

    Bulbul Sharma partage avec nous sa collection de recettes. C'est très gentil de sa part. :-) Certaines viennent de sa grand-mère, de proches, d'amis.

    Au menu, 13 récits et 24 recettes, des Aubergines frites au Riz à la tomate et à l'ail vert en passant par un Curry de viande au yahourt, un Gâteau de carotte (lu et approuvé par Hilde et Mr Hilde) ou un pakora aux épinards.

    Gourmandise

    Ce livre est pour moi, comme une friandise un peu rare. J'aime la cuisine indienne et les histoires qui se passent en Inde mais je n'avais encore jamais ouvert un livre qui mélange les deux. Au début, c'est un peu surprenant mais on s'habitue vite et on finit par attendre avec impatience la fin des récits pour découvrir de nouvelles recettes.

    Les récits sont parfois teintés d'humour, graves, révèlent certains aspects de la société indienne mais sont un peu secondaires.

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    A déguster sans modération!

    Astuces concernant la recette du gâteau de carotte

    Si vous suivez la recette de Bulbul Sharma à la lettre, vous vous retrouverez avec un dessert pour 15 personnes alors l'idéal est de diviser les proportions par 2.

    Comme j'étais embêtée pour trouver la tasse idéale, je suis allée voir chez Du miel et du sel qui a converti quelques mesures.
    Petit bémol, mon glaçage est très léger. J'ai cru que je n'allais jamais recouvrir tout le gâteau alors n'hésitez pas à doubler la dose pour que ce soit parfait!

    Bon appétit!

    Paroles de blogueurs
     
    "Ce recueil de nouvelles est un véritable petit délice." Sybille

    "La lecture de ce roman gastronomique est un réel plaisir des sens." Soukee

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  • Contes et récits de l'Inde

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    Anna Milbourne - Illustrations: Linda Edwards
    Usborne Publishing - 2005
    Dés 5 ans
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    Si vous ouvrez ce livre de Contes et récits de l'Inde, vous rencontrerez Le tigre emprisonné, Dix idiots, Le chacal bleu, Un boeuf tombé du ciel, Le seigneur Lune, Les petits oiseaux et le puissant océan, Rama et Sita.
    Vous aurez la chance de voir Le coeur du singe, Le plus grand banquet du monde, Les souris qui mangeaient du fer, La Grande bataille, Les moustaches du roi et L'histoire des histoires.
    Vous serez aussi témoin de La malédiction d'Indra, du Voeu diabolique (Le) et des Cent questions (Les).
    Et vous vous demanderez peut-être Combien de corbeaux?
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    Je me suis laissée séduire par la couverture de ce livre et un commentaire (en sa faveur). Je ne regrette pas.
    De jolies frises colorées, assez enfantines, agrémentent chaque page. Les illustrations sont nombreuses, détaillées, tout à fait à mon goût. J'appréhendais un peu car certains livres de contes sont peu fournis en illustrations.
    Mes préférées sont celles qui évoquent la culture indienne.
    Certaines "fables animalières" m'auraient presque fait oublier qu'il s'agit de contes indiens mais impossible de se tromper quand Ganesha et Shiva font leur apparition.
    J'ai trouvé la mise en page agréable.
    La longueur des contes est très variable, d'une à dix pages.
     
    Enfin, si les histoires ayant une morale ne vous rebutent pas, si les animaux doués de parole et les divinités hindoues ne vous font pas peur alors j'espère que vous vous amuserez autant que moi à découvrir ces contes indiens pleins d'humour.
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    Lu dans le cadre du
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  • Mes sacrées tantes

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    Et voilà la fameuse couverture de Nitesh Mohanty, source d'inspiration pour le photomontage. Je trouve cette illustration magnifique.
    Picquier poche - 8 Nouvelles traduites de l'anglais (Inde) par Mélanie Basnel - Glossaire
     
    Bulbul Sharma (La colère des Aubergines)
     
    2009 pour l'édition de poche
     
    **********
     
    Ce voyage en Inde vous fera découvrir Le pélerinage de Mayadevi, qui souhaite revoir son fils, installé à Londres, avant de mourir. Vous aurez l'occasion de rencontrer Une très jeune mariée âgée de sept ans et Une trop grande épouse qui fait de l'ombre à son mari. Un pèlerinage dans les montagnes s'imposera au cours de cette nouvelle. Mais, il faudra aussi programmer un Atterrissage à Bishtupur, pour venger une jeune mariée, supporter Les tantes et leurs maux et tenter de profiter des Premières vacances de R.C, qui contrôle le quotidien de toute sa famille. Enfin, dernière épreuve, vous devrez aller Jusqu' à Simla en Tonga (carriole légère).

    J'espère que vous aimez les voyages en train car plusieurs vous attendent, que ce soit avec de jeunes mariées, des tantes pas très discrètes ou avec une jeune femme partant de sa famille en cachette. Vous connaîtrez aussi La vie dans un palais.
     
    Je me suis laissée charmer par ces tranches de vie, découvrant des paysages de l'Inde, des scènes du quotidien, des personnages aux mœurs et coutumes qui m'étaient totalement inconnues. Le style est agréable, l'immersion est immédiate et rien ne freine la lecture. Même pas les quelques mots de vocabulaire expliqués dans le glossaire.
     
    De l'humour, des sentiments, des destins qui basculent, ces histoires m'ont parfois touchée, ou fait rire mais ne m'ont jamais laissée indifférente. Pas de clichés, mais un regard avisé, je pense sur la société indienne.
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    C'est un moment de lecture-plaisir comme je les aime. Je suis ravie de ce voyage littéraire.
     
    Cathe, Jules ont également apprécié cette lecture.
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  • Les contes du cimetière

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    Les contes du cimetierre.jpgMartin Waddell & Tony Ross

    Gobelins, fantômes et esprits

    14 contes juste pour le plaisir

    "La plupart de ces histoires m'ont été racontées lorsque j'étais enfant. J'habitais un cottage au pied des Monts Mourne en Irlande du Nord. C'est maintenant à mon tour de les transmettre, parce que j'aime beaucoup raconter des histoires.[...] Lisez, tremblez, émerveillez-vous... et passez d'excellents moments" Martin Waddell - Avant-Propos

    • Jouan le Froid
    • La jeune épousée
    • Il n'y a plus de beurre
    • Danse avec Fanch
    • Tom Coquin
    • Maligne Petite Dora
    • Le fantôme du bois des Goules
    • Le champ qui scintillait
    • La Dame de Llyn Y Fan Fach
    • L'Ogremitaine
    • Le fantôme de Porlock
    • Bonnet de Joncs
    • Déménagement clandestin
    • Les veilleurs

    On croise un vieux squelette amateur de soupes, des gobelins voleurs de femmes, un petit peuple abandonné, des fantômes qui dansent pour l'éternité, Tom Coquin, le maître de maison invisible, la Maligne Petite Dora qui doit filer cinq fuseaux de laine sous peine d'épouser un gobelin au lieu d'un prince, un fantôme du Bois de Goules affamé, un Vieux Grippe-Sou attrappé par des korrigans, une mystérieuse dame du lac qui par manque de confiance de la part son époux est contrainte de retourner au fond du lac, un tailleur ayant parié de prendre les mesures de l'Ogremitaine pour lui faire un gilet, un fantôme égaré qui attend qu'on vienne le chercher, une fille voulant montrer à son père que les preuves d'amour ne sont pas toujours visibles, un couple et des animaux de fermes persécutés par un farfadet pot de colle et une course contre la mort entre deux familles qui ne souhaitent pas que leur défunt garde le cimetière pour l'éternité.

    Dans l'ensemble, j'ai trouvé ces histoires plus amusantes qu'effrayantes. Dans Bonnet de joncs il n'y a d'ailleurs rien de fantastique, on dirait que ce conte s'est trompé de recueil. Certains m'ont bien fait rire: Jouan le Froid et sa soupe à l'os (une jambe ça ira?), Les veilleurs: une sacrée farce autour de la mort et dont les illustrations renforcent l'effet comique. C'est limite indécent mais tellement drôle!

    D'autres sont plus tristes: La dame de Llyn Y Fan Fach, Danse avec Fanch par exemple. On trouvent parfois une morale à l'histoire, certaines soulèvent des questions sur la vie et la mort. On trouve heureusement peu de références religieuses (si elles sont cachées, je ne les ai pas vues). Elles se trouvent dans Le fantôme de Porlock qui fait directement référence à Dieu, (on aurait pu s'en passer) et dans Les Veilleurs où le curé présent fait cette réflexion: "Vous n'êtes que des païens" me faisant rire un peu plus!

    J'ai passé un bon moment mais la qualité des contes est assez inégale. La couverture est attirante, le concept, très sympa mais les illustrations ne sont pas toutes à mon goût. J'hésite à l'acheter pour ma bibliothèque.

    Emprunté à la médiathèque

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    Lecture Halloween

  • La lampe d'Aladino et autres histoires pour vaincre l'oubli

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     Luis SEPULVEDA est un auteur chilien, né en 1949 qui vit actuellement dans les Asturies en Espagne. Il est l'auteur du Vieux qui lisait des romans d'amour, d'Un nom de torero, de Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler, des Roses d'Atacama, de La Folie de Pinochet, d'Une sale histoire.

    Mise en vente le 8 janvier 2009

    Un petit commerçant palestinien débarque à Puerto Eden, au plus profond de la Patagonie chilienne. Le Turc, comme on l'a surnommé, explique sa conception des échanges à l'aide d'une très ancienne histoire phénicienne. Il s'appelle Aladino Guarib et donne son nom à ce recueil de nouvelles dans lesquelles Luis Sepulveda tente de sauver de l'oubli des moments, des lieux et des existences uniques. C'est de la lampe d'Aladino que surgissent comme par magie des contes magistraux, de merveilleux romans miniatures, faits de personnages inoubliables et d'histoires comme Luis Sepulveda en a le secret. On y retrouve, entre autres, le Vieux chasseur de jaguars et amateur de romans d'amour ou Butch Cassidy et Sundance Kid, une dame grecque d'Alexandrie, des poètes disparus et un hôtel aux confins de amazoniens de l'Equateur, de la Colombie et du Brésil.

    Mon premier voyage

    Entre rêve et réalité, Luis Sepulveda nous emmène en voyage. Un voyage où on découvre toute une mosaïque de personnages, de lieux inexplorés et de sensations qui m'étaient jusque là inconnues. Je me suis laissée tranquillement portée jusqu'à la page cent-trente-quatre par ces histoires courtes parfois étranges, pleines de nostalgie ou un peu fantastiques.

    J'étais un peu inquiète avant de commencer la lecture, ne sachant pas trop à quoi m'attendre et par peur de ne pas réussir à entrer dans cet univers. Il m'a fallu plusieurs nouvelles avant de me détendre complètement et j'ai ensuite navigué de manière paisible, passant un bon moment. Je suis tout a fait prête à repartir pour un autre voyage avec cet auteur.

    " Je le sais, la forêt gagne chaque jour du terrain sur l'hôtel Z. A l'heure où j'écris ces souvenirs aux couleurs fanées, il a peut-être succombé à l'assaut des lianes et il est possible que les animaux soient maintenant ses deniers clients. Peut-être la pluie et les iguanes sont-ils les seuls à hanter ses terrasses et ses interrupteurs vétustes ne font-ils jaillir que la lumière incertaine des vers luisants.

    L'hotel Z a peut-être définitivement intégré l'album des souvenirs de tous ceux qui, comme moi, sont passés par là, ont écrit leurs noms dans le registre, occupé des chambres avec le tournoiement paresseux des ventilateurs pour seule compagnie, bu du rhum et de la cachaça, mis de l'ordre dans leurs passions et leurs idées, bercés par la pluie, et décidé de ce qu'ils allaient faire de cette fouttue habitude de vivre. "

    Livre envoyé par Obiwi

  • Une seconde avant Noël

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    Lecture Swap de juillet 2007 !! Merci Bill pour ce roman très sympa que tu m'as fait découvrir!

    Un petit conte de Noël à lire avant que la période des fêtes ne se termine? Même sans cheminée, la magie opère tout de même!

    Harold Gui, un orphelin de neuf ans se prépare à devenir ramoneur pour échapper à l'Orphelinat de l'horrible Miss Parrott.
    Le Falou, son vieil ami de la rue lui raconte les histoires du temps passé, une époque où la magie était présente sur terre. Notre jeune orphelin va être entraîné dans une aventure hors du commun et suivre sa destinée magique de Noël.

    Bref, un agréable conte peuplé de lutins, d'anges, et de génies! On se croirait parfois dans un roman de Charles Dickens quand Harold parcourt les rues de la cité industrielle de Cokecuttle.

    "Non, je n'ai pas oublié mon lecteur témérairement lâché à cinquante pieds  au-dessus du sol de Cokecuttle, et qui - hormis grave insoumission de sa part  - n'a pas encore reposé le talon sur terre depuis le début de ce récit. Qu'à cela ne tienne et que sa confiance en l'auteur se perpétue s'il lui plaît, c'est maintenant plus haut que je me promets de le conduire. Beaucoup plus haut! Voyez-vous ces points blancs d'étoiles qui se reflètent sur l'eau du Hollowspring devant Harold? Jetez-y un coup d'oeil plus appuyé et vous constaterez que dans la réflexion de la constellation du Petit Cheval, une étoile possède cette nuit un reflet irisé qu'on ne lui connaît pas. Une intensité qui ferait presque songer à l'oeilleton d'une lampe magique."

    Ont également lu: Allie - Hydromielle - Kalistina

  • Les Paupières

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    "Dormir, s'endormir, s'éloigner du monde pour retrouver le chemin de l'inconscient, très simplement."

    Huit nouvelles, huit univers qu'on effleure. Flirt avec l'étrange, le fantastique, le surnaturel avec une légèreté presque déconcertante. Parfois ça dérange. Savoureux mélange entre monde imaginaire et monde réel.

    "Je ne m'étais pas aperçue que les cinq végétaux étaient devenus phosphorescents. Au moindre mouvement de mon corps, ils se mettaient à trembler en dispersant de la lumière autour d'eux. Au milieu de tout ce qui disparaissait avec les camions et la mer dans l'obscurité, seule cette lueur vibrait tranquillement." L'art de cultiver les légumes chinois

     "L'évier était rempli de soixante années de saletés, mi-liquides, mi-solides. Je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait faire pour s'en débarrasser. C'était trop liquide pour qu'on puisse le brûler, et il y en avait en trop grande quantité pour qu'on puisse l'enfouir sous la terre." Le cours de cuisine

    "Au moins grâce à mon frère, notre famille avait réussi à cette époque à conserver ses liens. Sa nage sur le dos en était l'origine, et son seul recours. Backstroke

    Vous ne saviez sûrement pas qu'Une collection d'odeurs pouvait cacher un autre genre de collection beaucoup moins appréciable...  

    C'est difficile de dormir en avion nous révèle l'existence des "histoires à sommeil", mais de là à dire qu'elles font vraiment dormir...

    Les nouvelles de Yoko Ogawa sont loin d'être endormantes! C'est à chaque fois une expérience de lecture particulière que j'aime bien renouveler.

    Également commenté par Rats de Biblio

  • Olga

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    Rosetta Loy (romancière italienne) - Challenge ABC

    Édition Hors Commerce

    1er septembre 1939. Une petite fille est avec sa mère dans un magasin de tissus à Brescia, en Italie. Un haut-parleur diffuse sur la place des mots qu'elle ne comprend pas. Le petite fille est devenue adulte. Seul ce jour s'est détaché des autres. " Nous sommes en réalité supérieur au temps mais il est plus rusé, il se meut avec agilité, semblable à une couleuvre ou à un rat, il paraît immobile et pourtant il glisse et s'échappe. Ces récits sont la très modeste tentative de déjouer sa mobilité. De l'épingler, de la fixer dans l'instant avant la grande nuit."

    *** Mes impressions ***

    Deux étranges nouvelles: Olga et Walter Palmaran. A la lecture du quatrième de couverture, je pensais passer un bon moment. En fait, je suis passée à côté de la première nouvelle. Je me suis retrouvée à la fin sans comprendre ce qui s'était vraiment passé et sans envie d'une seconde lecture. 

    L'atmosphère y est particulière, pesante, un peu malsaine. J'apprécie pourtant être plongée dans différentes ambiances mais là, ça n'a pas pris.

    "Walter Palmaran" a retenu mon attention par sa subtilité et sa cruauté. La chute de cette nouvelle tombe comme un couperet, à glacer le sang.

    Avez-vous lu d'autres livres de Rosetta Loy?

  • La jeune fille suppliciée sur une étagère

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    La jeune fille suppliciée.jpgAkira Yoshimura

    Elle a seize ans, elle vient de mourir. Allongée sur un tatami, elle voit deux hommes arriver et offrir de l'argent à ses parents. Par-delà la mort, elle observe alors ce qu'il advient de son corps vendu à la science. Eichi et Sone se retrouvent par hasard. Voisins dans l'enfance, ils vivaient près d'un cimetière ouvert à tout vent, un fantastique terrain de jeux où ils faisaient parfois de terrifiantes découvertes. Mais Sone a déménagé à la mort de son père et personne n'a su ce qu'il était devenu... Deux magnifiques récits à travers lesquels Yoshimura fait preuve d'une remarquable modernité d'écriture. Pour aborder le thème de la mort sans jamais se laisser gagner par le sinistre ou le morbide, il atteint une pureté de style dont la sonorité cristalline fait écho à l'étrangeté de son univers.

    Passé un moment de dégoût lors de l'autopsie (à éviter au moment de la digestion) c'était un bon moment de lecture. Finalement, cette scène m'a légèrement rappelé une des nouvelles de Stephen King du recueil Tout est fatal mais avec, plus de finesse dans les descriptions.
    Sans compter qu'on ne tombe jamais vraiment dans le registre de l'horreur. C'est peut-être ce réalisme qui m'a le plus brassée au départ.
    Avec Stephen King on arrive toujours à se rassurer en se disant que de toute manière on est là pour se faire peur! Ici ce n'est pas le cas, alors ça fait tout drôle.

    Le deuxième nouvelle est empreinte de fantastique mais semble toujours contourner tout ce qui a trait à ce genre. Le destin des personnages semble alors inéluctable, comme une espèce de fatalité. Insaisissable. J'ai noté cette description qui illustre à mon avis mes propos.

    "Une vallée ondulait doucement à perte de vue. Et ces ondulations étaient recouvertes d’innombrables pierres tombales serrées les unes contre les autres par petits groupes. Celles qui se trouvaient sur les pentes exposées au soleil étaient claires comme dans une carrière, tandis que dans les creux elles paraissaient vert sombre, comme recouvertes  de mousse. Et elles se fondaient à ce point dans l’élément naturel  environnant qu'elles étaient bien éloignées de toute notion d'artificiel".