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Romans - Page 17

  • Wonderful

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    Wonderful.gifDavid Calvo

    Bragelonne (extrait disponible) - 2001

    Aujourd'hui, je vous propose Wonderful, une dernière danse avant la fin du Monde dans un Londres multi-temporel.


    « Vous écoutez Blue FM et demain matin, c’est la fin du monde. » Dans le ciel, la Lune se meurt. Ici, au coeur de Londres, le compte à rebours est lancé. Dans une atmosphère où se mêlent panique et insouciance, un marathon de danse sur Trafalgar Square marquera les derniers instants. [...]

    Le Dr Loomis se voit mêlé à une étrange affaire, il est témoin d'évènements, d'importance planétaire qui auraient dû rester secrets et se voit introduit auprès de la Reine Victoria, avec pour devoir: lui ramener... un film. Mais pas n'importe quel film, le film que tout le monde cherche, celui qui pourrait sauver sa femme, Pooh et peut-être sauver le monde mais la fin est proche, le temps presse et accompagné de Majordome, (un victorien), des Jardins de Kensington jusqu'à Saint-Paul, en passant par Big Ben, il faudra courir, danser, échapper aux incarnations des planètes et tout tenter!


    Ce roman est une excellente surprise cosmique. J'ai adoré l'univers dans lequel nous propulse David Calvo. Entre rêve et réalité, ça paraît un peu flou mais enchanteur.

    "Elle rêve bien de neige, oui de flocons de porcelaine qui tombaient du ciel en chantant, mais elle ne vit rien avant le matin. Dommage, car c'était une belle chute: douce, froide, légère et moelleuse, légèrement bleutée. De la vraie neige d'hiver, étincelante dans la nuit comme une constellation de perles brisées."

    Un style onirique, parfois poétique et nous voilà embarqués dans une histoire délirante de bout en bout, qui tient quand même la route, avec un dénouement auquel on ne s'attend pas. J'ai beaucoup de mal à m'exprimer sur ce roman, ça part juste dans tous les sens, mais ça reste maîtrisé. Il s'agit d'une sorte d'OVNI littéraire, une expérience de lecture unique.

    Une aventure loufoque, originale et envoutante qui risque de plaire autant aux amateurs de SF qu'aux aventuriers londoniens mais qui pourrait aussi déconcerter un peu le lecteur et, peut-être l'aspirer dans le vide intersidéral, allez savoir...


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  • Bilbo le Hobbit

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    Biblo glacé ov.jpgThe Hobbit

    J.R.R. Tolkien

    444 pages

    Le Livre de Poche Jeunesse - 2012 Version "Tie in" pour la sortie du film, que je ne suis pas allée voir au cinéma.

    "Dans un trou vivait un hobbit."

    Bilbo est contacté par Gandalf pour une quête de la plus haute importance. Il doit quitter son trou de hobbit afin de récupérer le trésors des nains dérobé par Smaug le dragon mais pour cela, il faudra traverser des contrées hostiles et faire preuve d'un grand courage. Il ne sera pas seul à partir à l'aventure puisque 13 nains l'accompagneront dans ce dangereux périple.

    "Prélude au Seigneur des anneaux, Bilbo le Hobbit a été vendu à des millions d’exemplaires depuis sa publication en 1937, s’imposant comme l’un des livres les plus aimés et les plus influents du XXIème siècle." Source


    Il y a quelques années, j'avais commencé à lire Le Seigneur des Anneaux et abandonné assez vite, noyée par les détails. Depuis, j'ai vu et adoré les films, découvert avec plaisir les Lettres du Père-Noël et lorsque Bilbo le Hobbit a été réédité, j'ai sauté sur l'occasion.

    J'ai choisi cette édition jeunesse, pour son accessibilité, peut-être aussi, je le reconnais par peur de rester en rade, devant un pavé aux minuscules caractères de hobbit. Pour me donner du courage j'ai accompagné ma lecture d'un délicieux sapin pétillant au chocolat blanc et à la vanille, c'était pendant le Marathon de Lecture d'Arieste, l'an dernier!

    Mais passons, j'ai adoré cette quête. Suivre Bilbo de son trou confortable de hobbit jusqu'au Pic de la montagne a été un vrai plaisir. Je n'ai pas trouvé de longueurs, je l'ai dévoré au cours de cette journée de lecture où je me suis beaucoup amusée. Des gobelins, des elfes, des araignées, Gollum sur son îlot de rocher autant de créatures fantastiques à rencontrer ou à fuir!

    Drôle, passionnant, j'ai vécu une grande aventure. Je ne sais pas vous, mais moi ça m'a donné envie de poursuivre d'autres quêtes Fantasy.


    Billet publié dans le cadre du Challenge "Les Lieux Imaginaires" et du Challenge Geek. Bi challenge.jpg

  • Anno Dracula

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    Anno Dracula.jpg

    Anno Dracula - Kim Newman, édité une première fois en 1992, voit apparaître une nouvelle édition chez Bragelonne en octobre 2012. Et puis, on vient juste de célébrer le centenaire de la disparition de Bram Stoker alors si vous n'êtes pas encore passés aux ténèbres, c'est le moment où jamais!

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    Je suis persuadée d'avoir déjà repéré ce roman. La couverture ne m'était pas inconnue, mais j'étais trop jeune à l'époque de sa sortie. Ensuite, je suis sans doute passée à côté, découvrant d'autres histoires de vampire qui ont aiguisé ma curiosité littéraire et mes dents de vampire. C'était il y a bien longtemps... Voilà les titres qui ont fortement influencé mes goûts.

    • Les fils des Ténèbres de Dan Simmons: Un roman qui m'avait captivée à l'âge de 13, 14 ans.
    • Dracula de Bram Stoker: Assez classique comme référence.
    • La Saga des vampires d'Anne Rice qui nous a bien marquée avec Lou.

    Londres, 1888.
    L’obscur voile de la terreur est tombé sur la capitale depuis que la reine Victoria s’est unie au sulfureux comte Dracula. Sous son influence, les citoyens sont de  plus en plus nombreux à rejoindre les rangs des vampires, toujours plus puissants.
    Mais la riposte ne se fait pas attendre. Dans les sinistres ruelles de Whitechapel, un assassin surnommé Scalpel d’Argent massacre les prostituées aux canines un peu trop aiguisées. Lancés dans la traque du tueur, Geneviève Dieudonné, une vampire à la jeunesse éternelle, et Charles Beauregard, espion pour le Diogene’s Club, vont devoir gravir les échelons du pouvoir. Et s’approcher dangereusement du souverain le plus sanguinaire qu’a jamais connu le royaume. Quatrième de couverture.


    J'ai été happée, séduite par cet univers mêlant personnages fictifs, historiques et victoriens. Je ne m'attendais pas à retrouver autant de noms célèbres: écrivains, scientifiques, personnages de romans: Bram Stoker, Dr Jekyll, Dr Moreau, Oscar Wilde... Certains ont un rôle important, d'autres sont un peu comme des figurants. Les notes à la fin du livre m'ont d'ailleurs permis de comprendre certaines références.

    "Les rues de la capitale sont crasseuses, de véritables égouts charriant le vice à ciel ouvert. Et les morts sont partout."

    Une ambiance sombre, glauque, macabre dans un Londres vampirisé aux quartiers malfamés, envahi par les "non-morts", les "ressuscités" sombrant dans la débauche, le crime... A côté, de puissants vampires occupant des places privilégiées dans les hautes sphères du pouvoir, et puis des "sang-chauds", encore utiles pour se nourrir, qui hésitent à passer aux ténèbres. Mais règne aussi la révolte et un vieux climat de croisade chrétienne à faire frémir d'horreur. Sans compter la garde personnelle de Dracula venue tout droit de Roumanie...

    Bien construit, bien écrit, un roman passionnant à découvrir et une fin tout à fait à la hauteur de mes attentes. La fin alternative m'aurait un peu déçue. Quelques longueurs parfois, mais un véritable plaisir à la lecture. J'ai beaucoup apprécié le retour sur les évènements qui ont eu lieu avant l'arrivée de Dracula à Londres. J'ai eu l'impression de lire la suite du Dracula de Bram Stoker et ça m'a captivée.

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    Lu dans le cadre du Challenge victorien organisé par Arieste.


    Un petit clic pour lire +

    • Les éditions Bragelonne: Anno Dracula
    • Figaro - Livres: Dracula est de retour, cent ans après la mort de «son père» (article sur la sortie d'Anno Dracula)
    • Le billet de mon amie Lou qui invite à dévorer ce roman
    • "Alors, Anno Dracula, le thriller vampirique du siècle ? Peut-être pas… Mais assurément l’une des plus belles contributions au genre." Par Zedd - Elbakin

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  • Ring

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    Ring.gif

    Ring, est un roman écrit par Koji Suzuki, grand maître de l'horreur, aussi populaire au Japon que... Stephen King, d'après ce que j'ai pu lire.

    Son roman a été adapté plusieurs fois: par le japonais Hideo Nakata, en 1997, par Gore Verbinski (il porte bien son nom celui-là), qui en a fait un remake en 2002. C'est ce remake que j'ai vu, il y a quelques années et qui m'avait bien secouée.

    Je ne me souvenais plus trop de l'histoire, alors j'ai profité du Challenge Halloween pour me replonger dans l'ambiance, à mes risques et périls. Lou s'est aussi confrontée à cette terrible malédiction. A deux, c'est mieux!

     Kazuyuki Asakawa, journaliste dont la nièce (de sa femme) vient de mourir brutalement et dans d'étranges circonstances, en vient à enquêter sur les raisons de plusieurs morts insolites qui semblent se rejoindre et converger vers une étrange vidéo, probablement maudite qui entraînerait la mort au bout de quelques jours. Qu'est-ce qui a pu pousser un être humain à produire une telle malédiction? 

    "Les démons apparaissent sous des formes différentes à chaque époque. On a beau essayer de s'en débarrasser, ils reviennent toujours."

    Ce roman est une course contre le temps qui passe, du suspense, de l'horreur souvent contenue et cette malédiction qui pèse au dessus de la tête des personnages, et crée une ambiance diabolique et malsaine qui saura sans doute combler le lecteur courageux ou non que vous êtes.

    J'avoue m'être un peu laissée effrayée par cette histoire, évitant de lire trop tard le soir. J'ai atteint mon pic de frayeurs pendant cette lecture avec l'enchaînement de quelques films démoniaques en parallèle!

    Sadako Yamamura est plus terrifiante dans le roman que dans le film. On comprend ce qui l'a amené a jeter cette malédiction et c'est encore plus morbide.

    La fin est terrible, bien réussie pour un ultime frisson. Un roman captivant, qui prend à la gorge et ne vous laissera, peut-être pas dormir tranquille.

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    Lu pendant le Challenge Halloween

  • La Nuit a dévoré le monde

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    tous les livres sur Babelio.com

    Ce roman de Pit Agarmen (Martin Page) est édité chez Robert Laffont (2012)

    "Un homme a miraculeusement survécu au déferlement des zombies sur le monde. Durant des mois, il tente de survivre à l'horreur de l'apocalypse qui a frappé l'humanité."

    Ce roman se présente comme un journal, écrit à la première personne par Antoine, une jeune parisien (écrivain) décrivant comment le monde a basculé lorsque les zombies ont envahi Paris et comment il a survécu avec les moyens du bord, seul dans son appartement, à deux doigts de basculer dans la folie.

    Voilà une excellente surprise, très agréable à lire, bien écrit, je n'ai pas vu le temps passer, même enfermée, dans le petit appartement d'Antoine où l'on reste confiné la plupart du temps. Au cas où vous ne le sauriez pas, c'est dangereux dehors, des hordes de zombies, défilent sous ses fenêtres à Pigalle.

    Des chapitres très courts de quelques pages, rythmés par les jours qui défilent, par les pensées et les réflexions philosophiques de notre trentenaire, qui tente d'adapter son quotidien, afin de survivre. Plus de radio, plus de TV, plus d'ordinateur mais heureusement, les livres eux, sont toujours là. Le message est passé.

    J'ai beaucoup aimé l'esprit de ce roman, toutes les réflexions qu'il suscite, sur  la fin du monde, la nature humaine, la solitude, l'adaptation à de nouvelles conditions de vie... Je me suis parfois sentie assez proche de ce personnage. Certains passage arrivent même à être drôles au milieu de toute cette folie.

    La fin, n'est pas des plus surprenantes mais ça passe bien.

    Merci à Babelio pour cette découverte "frenchy" qui ne manque pas d'originalité alors que les zombies déferlent un peu partout. Un bon moment de lecture en ce qui me concerne.

    Lu dans le cadre du Challenge Halloween

    Je suis de retour en France un peu plus tôt que prévu. J'ai dû rentrer en urgence, les zombies ont envahi ma maison. Je retourne au Japon dans quelques jours. Bonne fin de voyage.

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    Lou et Hilde poursuivies par des zombies.

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    J'ai travaillé mon nuage Babelio pour le mois dédié à la littérature de l'imaginaire et jeune-adulte qui a lieu en ce moment.

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  • Buffy vs La Vampire, ça va mordre!

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    Aujourd'hui, c'est le grand show à l'américaine pour le Challenge Halloween! Je vais vous parler de deux héroïnes de romans qui pourraient être des ennemies mortelles. Un jour, lorsque mes dons d'écrivain seront révélés au grand jour (rassurez-vous, ce n'est pas pour tout de suite), je vous raconterai comment Buffy a traqué La Vampire jusqu'à Los Angeles...

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    Mais, c'est une autre histoire, ce qui m'amène aujourd'hui, c'est Buffy (La moisson) de Richie Tankersley Cusick et La Vampire (La promesse) de Christopher Pike

    Leurs points communs

    • Ce sont les premiers tomes d'une série.
    • Il y a de vrais vampires* dedans.
    • Une héroïne est au centre du roman.
    • L'auteur est américain(e) and that's why we are here today! 

    *Des créatures à dents pointues qui se nourrissent du sang des mortels et incarnent le Mal avec un M majuscule!

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    Éditions Milady 2012

    Tout d'abord présentons Buffy

    • Elle est jeune, elle va au lycée de Sunnydale (véritable bouche de l'enfer).
    • Son surnom: "La tueuse", elle ne l'a pas volé.
    • Ses points forts: Les arts martiaux, sa technique pour enfoncer des pieux.
    • Ses points faibles: Le lycée: elle a été renvoyée du dernier.
    • Ses amis: Willow, Giles le bibliothécaire, Alex et le mystérieux Angel...
    • Son plus gros problème: Elle doit éviter que la *moisson ait lieu.

    *La moisson n'est pas le ramassage du blé mais une cérémonie qui doit redonner forcer au Maître des vampires... Ce n'est pas forcément évident!

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    Présentons ensuite La Vampire

    • Elle a l'air jeune, mais ce n'est qu'en apparence. En vérité, elle a plus de 100 ans.
    • Son surnom: Siva! Oui, on est en pleine mythologie hindoue.
    • Ses points forts: Elle est très rapide dans ses déplacements.
    • Ses points faibles: Elle tombe amoureuse, un sacré handicap.
    • Ses amis: Seymour, une sorte de télépathe ayant une maladie incurable.
    • Son plus gros problème: Un vampire très puissant s'est mis à sa recherche dans le but de l'exterminer.

    Attribution des points

    • Originalité: La Vampire +1, j'ai apprécié remonter dans le passé d'Alisa Perne, découvrir ses origines hindoues. En ce qui concerne celles de la tueuse, ça reste un peu plus vague, d'ailleurs on ne s'y attarde pas
    • Action: Buffy. +1, pas de temps mort, bing, bang, bam, on va à l'essentiel alors qu'on trouve quelques longueurs dans l'autre. L'ennui peut être mortel.
    • Profondeur: La Vampire +1, le mythe du vampire est plus approfondi.
    • Personnage: Buffy +1 est plus attachante avec son charisme infaillible.
    • Écriture: Je ne crois pas que ce soit notre préoccupation principale, mais ça se laisse lire, c'est léger.
    • Envie de poursuivre la série: Si je devais n'en choisir qu'une ce serait Buffy (winner) je l'avoue, j'ai été conquise pas ses scènes d'actions efficaces et son côté hautement divertissant! Je ne pense pas poursuivre La Vampire et tant que ce n'est pas elle qui me poursuit...

    Pas de mort par K.O dans ce duel, ni de découvertes exceptionnelles mais deux romans qui ont un peu de mordant: Buffy, pour son côté divertissant, et La Vampire pour son originalité

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    Lou la tueuse et Hilde la guerrière.

  • Plop

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    J'étai enfermée dans la chambre 1408, j'ai enfin réussi à m'échapper! Je prends mon avion pour l'Argentine, pays de Rafael Pinedo.

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    Plop est édité chez L'Arbre vengeur (2011).

    Dans une société où on s'utilise, où on s'égorge dés qu'on ouvre la bouche, Plop voit le jour... dans la boue. Sa mère est sur le point d'être recyclée, pour être ensuite donnée en nourriture aux cochons et c'est la vieille Goro qui l'élève, seul espoir avec son livre qu'elle porte toujours sur elle mais Plop a soif d’ascension au sein du groupe, il va tout faire pour arriver à ses fins alors que la moindre erreur peut lui être fatale.

    Plop, c'est le billet que j'appréhendais d'écrire...

    J'y ai juste vu la description d'une société pot-apocalyptique,  régie par des codes, des tabous, par la violence. Au début on peu éprouver une certaine tendresse pour Plop mais plus il monte en grade plus il se déshumanise, pour devenir pire que ses prédécesseurs. Où l'auteur veut-il en venir? On est en droit de se poser la question. Cherche t-il à pointer du doigt la perversité des êtres humains, en décrivant cette société ultra violente, sans valeur qui cherche juste à assouvir ses besoins primaires? Les articles que j'ai pu lire à ce sujet ne m'ont pas tellement éclairée sur la question. On peut toujours imaginer comment ça se passerait si la fin du monde avait vraiment lieu et qu'une poignée d'êtres humains subsistait... Si ça passe comme dans "Plop", je crois que je préfère encore être ensevelie sous les gravats!

    Horrible, glauque, cru et insoutenable.

    Je préfère vous prévenir qu'en matière de perversité, il faut avoir l'estomac bien accroché. J'ai cru que je n'allais pas pouvoir aller au bout de cette lecture. Je lis beaucoup de romans terreur mais ce genre d'horreur, ce n'est pas pour moi.  Je me suis un peu forcée, je voulais savoir comment ça allait se terminer. Les chapitres sont  courts, mais il ne se passe pas grand chose et une fois que c'est fini, je n'en voulais définitivement plus. Pour être honnête, il n'y a pas de grands retournements de situation même si on ne s'attend pas du tout à ce que ça se termine comme ça, aussi bêtement, si on peut dire.

    Plop n'est pas à mettre entre toutes les mains. Âmes sensibles s'abstenir... J'aurais dû m'abstenir aussi!



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    Lou et Hilde pour le meilleur et pour le pire!

  • Le Prince de la brume

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    Espagne.jpg Nous quittons enfin l'Angleterre, et ses terribles maisons hantées, pour l'Espagne, dans le cadre de notre tour du monde démoniaque! 

    Marre de la pluie, j'ai envie de soleil, d'aller à la plage, de faire un peu de plongée et ça tombe plutôt bien, car la famille Carver a justement décidé de s'installer près de la mer. On est en 1943, c'est la guerre et ils espèrent ainsi se mettre à l'abri mais la maison a une histoire et c'est ce que les enfants (Max, Alicia et leur ami Roland) vont découvrir, car le Prince de la Brume n'est pas revenu pour rien...

    Le prince de la brume.jpg

    Je me suis donc plongée dans le roman de Carlos Ruiz Zafon: Le Prince de la brume, édité en 2011 aux éditions Pocket Jeunesse.

    J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce roman, les plongées autour de l'épave de l'Orpheus, la découverte de l'étrange jardin des statues à proximité de la maison, les vieux films trouvés dans la remise. Ce n'est pas très effrayant à lire mais plusieurs scènes pourront quand même vous surprendre et vous faire frissonner.

    Les personnages sont attachants. On les suit avec plaisir dans leurs aventures. J'aurais apprécié qu'Irina revienne dans l'histoire.

    On se demande ce qu'il va pouvoir ressortir de ce pacte diabolique, il y a du suspens et j'ai dévoré la fin pour savoir. Je n'ai pas été déçue.

    Une belle écriture, un récit fantastique original, magique très réussi à mon goût et une aventure palpitante qui peut plaire à tout âge.

    • Lou l'a découvert l'an dernier pendant le Challenge Halloween.


    "Personnages réalistes, humains et profonds, descriptions nombreuses et visuelles, histoire fouillée et dense, style concis, précis et passionnant, genre fantastico-gothique : autant d'atouts qui servent la plume du romancier espagnol le plus apprécié en France. Le Prince de la brume est un livre tout simplement captivant, qui nous transporte et nous tient du début à la fin en haleine.
    Il y a un côté qui me rappelle le livre La Dame en noir de Susan Hill, que je chroniquais il y a peu, et à n'en pas douter c'est dans le même thème et la même réussite qu'il faut inscrire Le Prince de la brume. " Lirado

    Je n'aurais jamais pensé à établir un lien entre "La Dame en noir" et "Le Prince de la Brume" mais je n'ai pas lu le roman de Susan Hill, je n'ai vu que le film.

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    Lu dans le cadre du Challenge Halloween 2012
    Les participant(e)s: Acr0, Addiction-books, Alexandra, Aymeline, Celine, Cryssilda, DeL, Elinor, Elgalabook, Glorifine, Karine:) , Maggie, Malorie, Manu, Mrs Figg, Laure, Lou et moi, Marguerite, Miss Léo, MyaRosa, Missycornish, Myrtille, Petit_speculoos, Rachel, Serega, Sharon, Soukee, Sybille, Syl, The Bursar, Titine, Trillian, Valeriane, Yoshi.

  • Hanté

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    Aujourd'hui, c'est un grand jour, nous entamons notre tour du monde de l'horreur et ce périple abominable commence avec une escale so british. J'espère que vos valises sont bouclées et que votre théière de voyage est opérationnelle. Je sais que Lou est partie taquiner Les Fantômes des Victoriens de son côté, alors tout va bien.

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    Je me suis arrêtée chez James Herbert, dans son manoir Hanté d'Edbrook construit au XVIème siècle. J'ai décidé d'y passer quelques jours avant de reprendre l'avion pour notre Étape Espagnole, le 10 octobre. Mais vais-je réussir à repartir?

    James Herbert est un auteur britannique né à Londres. "Sa famille vit à Whitechapel, le quartier de la ville où rôda Jack l'éventreur en 1888." Ceci explique cela!

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    David Ash fait parti des médiums sceptiques. Il tente d'expliquer de manière rationnelle les faits que les gens croient surnaturels.

    Mais lorsqu'il se retrouve à Edbrook, chez les Mariell, appelé là-bas pour étudier les étranges phénomènes qui s'y passent, il se sent troublé, peu à peu, par les membres de cette étrange famille, par la maison et ses perceptions, ses croyances se mettent alors à vaciller.

    D'évènements paranormaux en scènes cauchemardesques, il va découvrir peu à peu ce que cache vraiment cette vieille bâtisse. Il se pourrait bien que ses propres démons soit à l’œuvre.

    "Un grand calme régnait à Edbrook. On eût dit que la vieille demeure attendait."

    J'étais partie à Crickley Hall, l'an dernier, me revoilà descendue dans une vieille bicoque hantée, isolée dans la campagne anglaise, où même votre téléphone portable ne capte pas. Il faut croire que j'aime ça. La réponse est oui, j'adore l'ambiance de ces maisons anciennes, avec leurs grands escaliers, leurs couloirs lugubres, leur humidité, leur cave toujours accueillante où il se passe presque tout le temps des choses terribles... Après, il y a quelques effets secondaires. Je sursaute dans mon lit lorsque la porte de la chambre semble s'ouvrir toute seule et que notre chat fait une entrée spectaculaire digne d'un poltergeist en colère.

    Ce roman t'aspire et ne te recrache qu'une fois la dernière page tournée. Pas de longueur, ça se lit vite, le rythme est bien dosé et si vous aimez ce genre d'histoires, ce sera peut-être suffisant pour vous distraire. Je n'ai élaboré l'hypothèse finale qu'au cours des derniers chapitres. Sinon, c'est une fin assez classique qu'on retrouve dans pas mal de romans et de films mais on peut s'en contenter, selon son niveau d'exigence. 

    La toute première scène, lorsque David est enfant et qu'il entend une voix l'appelant en pleine nuit m'a tout de suite mise dans l'ambiance. Après, l'épouvante monte crescendo, se dissipe pour mieux revenir vous prendre à la gorge à la fin, avec cette impression que la maison va tout engloutir. J'ai ressenti quelques frissons mais il en faut plus pour bousculer votre chasseuse de spectres!

    Hanté  ne révolutionne pas le genre par son originalité, je l'ai trouvé moins captivant que Le secret de Crickley Hall mais j'ai passé un bon moment, au coin du feu, pendant que la pluie tombait, un triste vendredi de septembre.

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    Les voyageurs de l'extrême
    Acr0, Addiction-books, Alexandra, Aymeline, Celine, Cryssilda, DeL, Elinor, Elgalabook, Glorifine, Karine:) , Maggie, Malorie, Manu, Mrs Figg, Laure, Lou et moi, Marguerite, Miss Léo, MyaRosa, Myrtille, Petit_speculoos, Rachel, Serega, Sharon, Soukee, Sybille, Syl, The Bursar, Trillian, Valeriane, Yoshi.

    Vous pouvez nous rejoindre à tout moment pour une étape du Tour Operator, pour Halloween, ou en électron libre.

    Free to be diabolic!

  • La fille de nos rêves

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    Avec sa couverture flashy, rose et ses motifs orange, impossible de ne pas repérer à des kilomètres La fille de nos rêves de Buddhadeva Bose, édité en 2011 aux Presses de la Cité.

    Un convoi de marchandises ayant déraillé, quatre voyageurs s'apprêtent à passer la nuit dans la salle d'attente d'une gare indienne. Ils voient passer un couple de jeunes mariés amoureux qui disparaît ensuite et les laissent avec leurs réflexions, leurs souvenirs. Pour passer le temps, ils vont chacun à leur tour raconter une histoire d'amour qui les a touchés ou qu'ils ont vécu.

    Jusqu'au bout, j'ai imaginé que ça se passait dans le compartiment d'un train et non dans la salle d'attente d'une gare. Je voulais peut-être lire un Compartiment pour dames au masculin. Allez savoir!

    Un style léger qui nous invite à découvrir ces récits d'une grande simplicité, tristes mais jamais pesants, beaux et sans mièvrerie. J'ai beaucoup apprécié cette lecture, ces histoires d'amour parfois ratées, un peu insolites, troublantes, qui se lisent avec facilité. On retrouve évidemment les problématiques habituelles des mariages arrangés et leurs tristes effets, autant d'obstacles à l'amour qui parfois tente quand même de se frayer un chemin dans cette société bengali.

    "Peut-être l'idée de choisir une épouse sur le critère de sa bibliothèque paraît-elle insolite[...]."

    Insolite? Noon... Depuis que je lis des romans indiens, où le choix des épouses repose la plupart du temps sur des critères matériels, le critère de la bibliothèque me paraît être un choix tout à fait original. Je ne sais pas vous, mais moi je me pose la question:

    Que doit contenir la bibliothèque de l'épouse indienne idéale?

    On peut imaginer bien des choses (si vous avez des suggestions, n'hésitez-pas) mais ce n'est malheureusement pas détaillé dans ce roman.

    Une jolie pépite indienne de 163 pages à savourer.

  • Hunger Games

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    J'ai ouvert les yeux fermés le premier tome d'Hunger Games de Suzanne Collins, édité chez Pocket Jeunesse en 2008-2009. Mais qu'est-ce que les Hunger Games? C'est une téléréalité imposée à la population. Douze garçons et douze filles sont sélectionnés pour se retrouver dans l'arène et lutter à mort afin qu'il n'en reste qu'un(e) seul(e). Il leur faudra trouver de la nourriture, se protéger des autres, rester en bonne santé, bref survivre.

    Katniss prend ainsi la place de sa petite sœur dans l'arène. Habituée à chasser avec son ami Gale, elle a d'excellentes dispositions pour s'en sortir. Elle se retrouve avec un garçon de sa tribut: Peeta envers qui elle a une dette. Mais dans l'arène, il n'y aura la place que pour un seul vainqueur...

    Survivre est le seul mot qui importe! Tant mieux, je vais prendre un cours, ça pourra toujours servir le mois prochain pour la chasse aux zombies!

    Ne comptez pas sur moi pour survivre aux Hunger Games, je suis une proie facile, il n'y a aucune chance que j'en sorte vivante. Je pourrais, peut-être trouver des champignons pour caler un estomac vide mais chasser, me battre et grimper aux arbres, c'est au dessus de mes forces. Je ne suis qu'une gentille petite végétarienne (même pas vrai) pas très sportive (ça c'est vrai), donc vraiment pas la candidate idéale pour lutter dans l'arène.

    Malgré le fait que je déteste les téléréalités, et que je sois une "loseuse" potentielle aux Hunger Games, j'ai apprécié la lecture de ce roman. L'entrée dans l'histoire n'a pas été immédiate mais je n'ai pas résisté au côté addictif de la chose. Les 400 pages se tournent de plus en plus vite, j'avoue, j'étais pressée de connaître la fin.

    J'ai quand même été étonnée par la violence de certaine scènes, on se croit dans un jeu qui n'en est pas un, alors à la première goutte de sang versée, ça jette un froid terrible. A partir de 13 ans et +, mais après c'est surtout une question de sensibilité.

    Peu de temps morts au final, ça bouge dans tous les sens, l'étau se ressert, jusqu'au bout du suspense. Voilà un premier tome bien mené même si la stratégie employée dans l'arène ne m'a pas enthousiasmée. Les personnages restent fidèles à eux même et lire la suite ne sera pas déplaisant.

    Une lecture qui vaut donc le coup d’œil mais la transcendance tant attendue n'a pas eu lieu. J'y survivrai... c'est l'essentiel!