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Romans - Page 14

  • Harry Potter à l'école des sorciers

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    C'est le Mois Anglais alors j'en ai profité pour relire le premier tome d'Harry Potter.

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    J.K. Rowling

    Gallimard Jeunesse, 2001

    232 pages

    Harry Potter, vit chez son oncle et sa tante, les Dursley, au 4 Privet Drive, Little Whinging, dans le placard sous l'escalier.
    Le jour de son 11ème anniversaire, il  découvre qu'il appartient au monde des sorciers, et qu'il est inscrit d'office au collège Poudlard. Une nouvelle vie commence pour lui mais que s'est-il vraiment passé le jour où ses parents sont morts?

    J'étais très contente de retrouver l'univers d'Harry Potter. Les image du films s'imposent parfois mais le plaisir de la lecture est toujours là.
    Sans compter que les détails de l'histoire s'estompent avec le temps alors, il faut bien se rafraîchir la mémoire et puis, ce premier tome fait moins de 300 cent pages et se lit très vite, donc aucune raison de se priver d'une relecture.

    On y présente les personnages, le monde des sorciers et des moldus, le fonctionnement du collège Poudlard, on prend aussi conscience du danger que représente Voldemort, bref, c'est vraiment le début des aventures d'Harry.
    J.K. Rowling prend le temps de nous installer, bien confortablement, c'est magique avec la découverte du Chemin de Traverse, des parties de Quidditch (sur la Gamecube, je faisais de beaux scores), des cours (métamorphose, sortilèges, premier cour de vol...).

    Beware! Les choses se corseront dans les prochains tomes.

    On assiste aussi à la naissance d'une amitié: celle d'Harry, Ron et Hermione et puis c'est chouette de revoir tous les personnages, qui deviendront familiers au fil des tomes: une partie de la famille Weasley (Mr Weasley n'apparaît pas dans ce premier tome), Hagrid, Albus Dumbledore, les professeurs du collège: Minerva McGonagall, Severus Rogue sans oublier le vilain Malefoy.

     Un chouette moment de lecture me rappelant l'époque où je mangeais des chocogrenouilles et où j'étais en fac! Un peu plus de 10 ans se sont écoulés depuis ma première lecture.


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  • La Mini-chronique du Livroblog #2

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    Dans cette deuxième Mini-chronique (pas si mini que ça d'ailleurs), je vous propose deux romans très différents. 

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    Le Trône de fer 11, Les Sables de Dorne

    George R.R. Martin

    J'ai lu Fantasy, 2012

    Je sais que le risque de spoiler est énorme mais pas de panique, je ne vous révèlerai rien, c'est promis. C'est d'ailleurs pour cette raison que je n'ai pas choisi le format de billet habituel avec résumé et allusions directes à l'intrigue.

    Si jamais vous souhaitez en discuter, n'hésitez-pas à m'envoyer un Message Privé sur Face de Book, par exemple.

    Après avoir terminé la saison 3 de la série TV, je n'ai eu qu'une envie: reprendre la lecture des romans. J'ai commencé la saga en 2005 et j'avance tranquillement. Je prends vraiment mon temps, avec le risque de perdre le fil de l'histoire d'ailleurs, ça m'est déjà arrivé mais tant que les livres ne sont pas tous édités en poche, j'essaye de ne pas me précipiter.

    Je n'ai pas vu le temps passer avec ce onzième tome, cette saga est toujours aussi passionnante. Je suis contente de retrouver certains personnages, d'autres un peu moins mais ça toujours été comme ça. 
    Les manigances diaboliques de certain(e)s font froid dans le dos mais tout ne se passe pas vraiment comme prévu, alors tant mieux. Des faits antérieurs ont marqué les esprits, ça reste très présent. Le sens de l'honneur n'a forcément la même signification d'une famille à l'autre.

    Certains finissent pas se croiser, les recherches continuent, c'est dur quand même cette alternance de personnages choisie par George R.R. Martin, il sait conserver le suspense jusqu'au bout et jouer avec nos nerfs! Le tome 12 bientôt...

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    le trône de fer,george r.r martin,roman,brasyl,ian mcdonald,challenge geek

     Brasyl

    Ian McDonald

    Bragelonne, EPub, SF


    "Trois époques, trois histoires, trois Brésil. Une même énigme." Et Hilde un peu dépitée!

    Le quatrième de couverture était pourtant prometteur mais au final c'est terriblement compliqué de parler de ce livre et le grand flou domine.

    J'ai souvent été partagée par l'envie de savoir ce qui aller se passer mais aussi par celle d'abandonner sur le champ. Je suis allée au bout, grâce à une lecture intensive, et parce que je voulais partager mes impressions. Malheureusement, le plaisir de lire n'était pas toujours présent, bien que le style ne soit pas désagréable.

    D'un autre côté, tout ce qui touche aux technologies futuristes, aux mondes parallèles  m'intéresse, me fascine un peu mais tellement de choses m'ont échappée, gâchant un peu le plaisir de la découverte. 

    Des longueurs, de nombreux passages incompréhensibles, qui m'ont ennuyée, une intrigue traînante, des liens qui n'apparaissent que tardivement, des personnages pas très captivants voilà ce qui m'a posé problème.
    Je n'ai pas pu m'empêcher de survoler à certains moments, et la fin, ne m'a pas laissé  un souvenir impérissable. Je l'ai déjà un peu oubliée alors que la lecture est plutôt récente, bref il faut vraiment s'accrocher. Je n'étais peut-être pas tout à fait prête, pour ce genre d'expérience littéraire.

    --> Malgré tout, j'ai quand même bien envie de découvrir Le Fleuve des Dieux du même auteur.

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    • Retrouvez Brasyl chez Vert,


    Lu avec le Cercle d'Atuan.

    roman,littérature

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  • La Mini-chronique du Livroblog #1

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    Dans cette première Mini-chronique, je vous propose deux romans jeunesses, édités chez Bayard et lus cette année. 

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    Miss Peregrine et les enfants particuliers

    Ransom Riggs

    Bayard Jeunesse, 2011, 2012

    Lu pendant le week-end à 1000, au mois de février. Un livre pioché dans ma PAL par Petit-Speculoos.

    "Une île mystérieuse, un orphelinat en ruine, une étrange collection de photos."

    Un bel objet avec une écriture et une mise en page très agréables, quelques photos en noir et blanc contribuant à cette ambiance plutôt étrange. Une histoire passionnante avec un concept de boucle temporelle très intéressant. J'ai beaucoup apprécié ce roman et ses personnages. J'ai hâte de découvrir la suite.

    Je pense le relire pour pouvoir étoffer ma critique et rédiger plus tard un billet car il y a beaucoup de choses à dire sur ce roman.

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    Trackers, Glyphmaster, Livre 1

    Patrick Carman

    Bayard Jeunesse, 2010, 2012

    "Quatre jeunes geeks, les Trackers, sont confrontés sur Internet au plus dangereux des criminels…"

    Ce roman est construit sous forme d'un interview mais il s'agit d'une lecture interactive dans un univers geek, avec des vidéos à visionner de temps en temps sur le PC grâce à un mot de passe, différent à chaque fois.
    Ces fameuses vidéos sont résumées à la fin du livre, donc pas besoin d'avoir un PC à portée de main, mais c'est quand même un plus dans l'histoire et elles sont de bonne qualité, car en VO sous titrée en français.

    Le petit génie de l'informatique est un peu agaçant par moment mais l'histoire est plutôt bien ficelée, et je suis tout de même curieuse de découvrir la suite.

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  • Les Tribulations d'un mage en Aurient

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    L'an dernier à cette date, nous étions quelques unes à avoir publié un billet pour l'anniversaire de Terry Pratchett. Cette année, Purple, Sofynet et moi avons décidé de recommencer.

    • Terry Pratchett est donc né le 28 avril 1948. C'est un écrivain britannique. Son premier roman est Le Peuple du tapis mais on l'associe surtout aux Annales du Disque-monde, une série fantasy pleine d'humour. Il publie environ 2 à 3 livres par an.
      Il est atteint d'une forme de la maladie d’Alzheimer et défend le droit à l'euthanasie. 

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    Terry Pratchett

    Les Annales du Disque-monde

    Tome 17

    Éditions L'Atalante, 1994, 2001

    407 pages.

    "Voici où les dieux jouent avec les vies des hommes, sur un plateau qui est à la fois aire de jeu et le monde entier. Et le Destin gagne toujours. Oui, le Destin gagne toujours. La plupart des dieux jouent aux dés mais le Destin, lui, jouent aux échecs, et on ne découvre qu'à la fin, donc trop tard, qu'il s'est servi depuis le début de deux reines." page 9

    Lorsque le seigneur Veterini (Patricien et dirigeant de la ville d'Ankh-Morpork) montra à l’archichancelier de l'Université de l'Invisible, Mustrum Ridculle, l'étrange message provenant du continent Contrepoids, ordonnant qu'on leur envoie le grand "maje".
    Un seul candidat pouvait correspondre à cette description hasardeuse: le calamiteux mage Rincevent (une vraie catastrophe ambulante).

    Envoyé par Sort (la machine infernale de Cogite Stibon "pour explorer l'inconnu et faire progresser la quête de la connaissance" dixit Le Nouveau Vade-Mecum), à des milliers de kilomètres, il trouvera là-bas Cohen le barbare et sa fine équipe de héros légendaires sur le retour, une bande de révolutionnaires souhaitant en découdre avec l'Empire Agatéen, un vizir assoiffé de pouvoirs prêt à se battre.

    Et peut-être saurez-vous ce qu'il advient du coffre... cette gentille petite malle avec plein de jambes capable de bouffer des requins.

    Je l'ai commencé vendredi en fin d'après-midi et j'ai tourné la dernière page samedi soir: Une lecture intense, sans temps mort.

    Accompagner Rincevent dans ses aventures est toujours un plaisir. Plein de péripéties et d'humour au programme. D’abord avec les mages de l'Université de l'Invisible, où le délire règne en permanence dans cette institution, mais aussi en Aurient dans un Empire aux règles strictes, où de vieux barbares croulants (se faisant appeler la Horde d'Argent) envisagent de prendre le palais en catimini.

    Les barbares sont incurables, un peu séniles, les dialogues parfois croustillants et irrésistiblement désopilants bien que des sujets plus sérieux soient souvent abordés en toile de fond et que certains passages méritent sûrement d'être décryptés.

    Enfin, maintenant j'ai une image très précise de Rincevent prenant ses jambes à son cou. Ce personnage excelle dans l'art de la fuite.

    Bref, vous l'aurez compris, j'adore le style de Terry Pratchett, son humour, ses jeux de mots, ses descriptions insolites et uniques en leur genre, ses nombreuses références. J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture, encore plus que d'habitude, je crois. Bravo également au traducteur: Patrick Couton.

    Dans Sourcellerie, je m'étais un peu noyée dans un flot de magie, dans Le Dernier Continent, c'est l'histoire qui m'avait un peu échappée, mais ici  rien à redire. Je me suis laissée simplement porter par l'histoire, que j'ai trouvée assez captivante jusqu'à la fin

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     Un très bon moment de lecture.

    Happy birthday sir Terry Pratchett!


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    Fin de série,

    Chez Acr0

    Je suis fofolle d'ajouter ce logo, je n'arriverai jamais à terminer cette série!

    documentaire,merveilleux cosmos

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  • Points chauds

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    Pour clore cette semaine des petits hommes verts, je vous propose une "chronique express" de Points Chauds.

    Points chauds, roman

    Bonus: Un guide de survie en situation de contact alien

    Laurent Genefort

    Le Livre de Poche, 2014
    Éditeur d'origine: Le Bélial, 2012
    384 pages

    Depuis le mois de septembre 2019 et l’ouverture des premières Bouches, ces passages spatio-temporels par lesquels des myriades d’aliens se sont engouffrés sur terre, rien n’est plus pareil. Effervescence, exultation, panique… À présent nous ne sommes plus seuls.
    Face à ces extraterrestres d’origines, de mœurs et d’aptitudes diverses, il faut faire face, s’adapter. Oui, mais comment ?...
    Heureusement, vous trouverez en seconde partie de ce livre Aliens, mode d’emploi, votre guide indispensable pour survivre dans ce nouveau monde où désormais un alien peut surgir à chaque coin de rue. Quatrième de couverture

    Les Aliens débarquent sur Terre. Ont-ils l'intention de s'installer ou sont-ils juste de passage?

    Ce roman est composé de témoignages racontant l'arrivée des aliens, leur passage sur Terre, l'accueil qui leur est réservé, le comportement des humains à leur égard. Quelques messages d'information les séparent.

    Très agréable et facile à lire, suscitant diverses réflexions sur la nature humaine et extraterrestre, j'ai apprécié la lecture de ces 234 pages.

    Léger, divertissant, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages mais on comprend leurs dilemmes, les choix qu'il sont amenés à faire. J'ai été touchée par Camila et le sort des Shaytans, par le voyage de Prokopyé avec les héhé-ty. Parfois une touche d'humour, des moments plus graves, tout est plutôt bien dosé.

    La fin est subtile et j'aime beaucoup les perspectives qu'elle offre.

    Vous trouverez aussi dans ce livre un glossaire répertoriant les différentes variétés d'Aliens, elles sont nombreuses ainsi que le fameux guide: Aliens, mode d'emploi, que j'ai feuilleté avec plaisir. Les pictogrammes sont amusants, je trouve que c'est un choix intéressant pour les illustrations.


    J'ai évidemment pensé au Guide de survie... de Max Brooks mais avec des aliens.

     Un moment de lecture très divertissant.

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  • Cornes

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    Je connaissais déjà Joe Hill (le fils de Stephen King) avec la série Locke & Key (excellente série, le dernier tome est prévu pour le 18 avril, je l'attends avec impatience) mais je n'avais encore lu aucun de ses romans.

    J'ai sorti Cornes de ma P.A.L pour un défi du Week-end à 1000 qui consistait à faire une lecture commune. Valeriane qui avait elle même un défi d'organisé avec ce roman, a eu la gentillesse d'accepter cette LC improvisée.

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    Joe Hill

    J'ai lu, 2010, 2011

    508 pages

    Ig (Ignatius Perrish), un jeune américain est soupçonné de viol et de meurtre sur sa petite amie Merrin, sa vie ne ressemble plus à rien. Un matin, il découvre que des cornes lui ont poussé sur la tête et que les personnes avec qui il s' entretient lui révèlent leurs pensées, les plus dérangeantes. Il attire aussi les serpents, et va découvrir finir par découvrir la véritable identité du tueur.

    Diable ou démon, il devra aller jusqu'au bout.

     
    J'ai lu les deux première parties tranquillement et puis, entraînée par le rythme infernal du roman, j'ai enchainé les autres jusqu'à la fin, captivée. Je n'ai pas trouvé le temps long, j'ai vraiment été happée par l'histoire, par tous ses mystères.

    En puis, ça décape, les révélations sont terrifiantes, toutes les professions en prennent pour leur grade: médecin, policier, prêtre..., même ses proches n'y échappent pas. C'est vraiment tendu par moment, intense et cruel. J'ai éprouvé énormément d'empathie pour Ig pendant la lecture.
    Si le climat de ce roman est parfois un peu pesant, certains passages sont drôles, bourrés d'humour noir, d'autres au contraire sont dérangeants, nous montrant un personnage torturé intérieurement, un autre éprouvant de la culpabilité. Les personnages sont très intéressants d'un point de vue psychologique, attachants aussi et la manière dont on prend connaissance des faits, se fait de manière progressive et bien que l'effet de surprise ne soit pas immense, c'est quand même habilement mené.

    J'ai beaucoup apprécié le style décontracté de Joe Hill, l'atmosphère créée et trouvé aucune difficulté à la lecture. Quelques passages un peu mystiques peuvent dérouter un peu le lecteur mais y étant sensible, ça ne m'a pas tellement freinée.

    Le seul bémol pour moi, c'est la fin, qui ne m'a pas tout à fait convaincue. J'ai d'ailleurs eu du mal à comprendre où l'auteur voulait en venir dans la dernière partie du roman. Je l'ai relue une deuxième fois, et j'ai fini par trouver certains éléments pas très logiques ou pas aboutis, avec cette cabane mystique par exemple ou concernant l'origine des cornes, bref c'est dommage, car même si ça ne m'a pas empêchée de le dévorer en quelques jours et de passer un très bon moment, avec le recul, mon enthousiasme s'est un petit peu relâché.

    cornes,joe hill,roman,thriller

    Néanmoins, ça reste quand même une découverte originale et une lecture très agréable.
  • Musashi

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     Un E-Book découvert dans le cadre d'une lecture commune avec Sofynet.

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     FeiBi Chen

    Merci à l'auteur pour cette découverte bien sympathique.

    Game Atelier Books, 2013

    Le Commandant Don Walton se réveille au milieu des débris de la salle de navigation après une catastrophe survenue à bord de son vaisseau, le Musashi Destroyer-2.

    Au cours de son exploration, il fait la rencontre inattendue de deux passagers clandestins : Un petit garçon japonais poursuivi par une créature jusqu’alors inconnue de la race humaine.

    . 4ème de couverture

    J'ai pris plaisir à découvrir l'univers de Musashi. J'ai suivi agréablement les personnages avec d'un côté un acteur d'une série très populaire, (Star One) qui a perdu la mémoire, de l'autre Don Waldon véritable commandant à bord d'un vaisseau spatial: Le Mad. J'ai été impressionnée par l'habileté de l'auteure à relier tous les éléments de manière logique.

    Du rythme, peu de temps mort, de l'action, du suspense, plusieurs intrigues qui tiennent la route et rendent l'ensemble captivant.
    Des aliens et une nouvelle technologie qui modifie les perceptions des êtres humains.

    D'excellentes idées et en bonus des illustrations de Louis Darney qui permettent de visualiser complètement l'univers.

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    Quelques petites longueurs à la fin mais de très bonnes choses dans ce roman, je reste sur une bonne impression.


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  • La Marque de Windfield

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    Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman lu dans le cadre du Challenge British Mysteries, avec Choupynette, Soie. C'est le billet de Lou qui m'a donné envie de découvrir ce titre et j'ai eu la chance de pouvoir le réserver à temps à la Médiathèque.
    Il s'agit aussi de ma première rencontre avec Ken Follett.

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    Éditions Robert Laffont, 1993, 1994

    documentaire,merveilleux cosmos

    1866. Un jeune élève du collège de Windfield, non loin de Londres, se noie lors d'une escapade qui tourne au drame. Plusieurs garçons sont témoins. Parmi eux, Micky Miranda, fils d'un grand propriétaire terrien d'Amérique du Sud, Edward Pilaster, l'héritier de la fortune des Pilaster, une richissime dynastie de banquiers, et Hugh Pilaster, un cousin pauvre d'Edward, rejeté par la famille depuis que son père, victime d'un krach bancaire, s'est pendu. Ce tragique accident - mais s'agit-il d'un accident ? - et les secrets qui l'entourent vont marquer à jamais ces trois garçons. Leurs destins ne cesseront dès lors de s'entrecroiser au fil des rivalités amoureuses et des luttes impitoyables pour s'assurer le contrôle de la banque. Des bureaux lambrissés d'acajou des grands temples de la finance aux bas-fonds londoniens ou les gentlemen s'encanaillent dans le jeu et la débauche, tous seront tour à tour les instigateurs et les victimes d'un drame dont les péripéties se dérouleront inexorablement au long des années.
    Présentation éditeur

    Pour commencer, il m'a fallu une bonne centaine de pages avant que le déclic ne se produise. J'ai trouvé le début un peu long mais ensuite, je me suis intéressée aux personnages, aux manipulations,  escroqueries bancaires et intrigues amoureuses, que contiennent ce roman et une fois plongée dans l'histoire, je n'ai plus vu le temps passer.

    Des bordels de Londres, jusqu'au bureaux huppés de la banque Pilaster, Ken Follet, nous plonge au cœur même de la société victorienne et je dois dire que c'est à mon goût très réussi. L'univers de la banque ne m'est pas vraiment familier mais ça ne m'a posé aucun problème et puis ça change un peu des salons londoniens. J'ai trouvé l'affaire bancaire familiale passionnante. Les rebondissements sont nombreux, les réactions des personnages parfois imprévisibles, c'est assez savoureux aussi par moment. Je repense à certaines scènes un peu cocasses...

    J'ai évidemment suivi avec intérêt la destiné d'Hugh et de Maisie, espérant que la malchance ne serait pas toujours de leur côté, que la vérité éclaterait au sujet de la noyade et d'autres meurtres commis,  que les personnalités se révéleraient et je dois dire qu'à ce niveau là, je n'ai pas été déçue. Augusta Pilaster est loin d'être inintéressante, jusqu'au bout, je me suis posée des questions à son sujet.

    L'ensemble est bien ficelé, une écriture très fluide, une lecture assez agréable et bien que la fin soit un peu rapide à mon goût et assez prévisible par certains aspects, j'aurais apprécié qu'on développe un peu plus, ça reste un bon moment de lecture.

    Je suis très contente de mes deux dernières découvertes victoriennes. :)

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  • Un intérêt particulier pour les morts

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    Aujourd'hui il s'agit d'un roman 100% Lou: offert par Lou et lu avec Lou dans le cadre d'une lecture commune. :)

    Un intérêt particulier pour les morts, Ann Granger, roman, victorien, challenge british mysteries

    Ann Granger

    Grands détectives, 10/18, 2006, 2013

    Série "Lizzie Martin"

    379 pages

    Londres, 1864. Lizzie Martin accepte un emploi auprès d'une riche veuve dont la précédente dame de compagnie s'est enfuie avec un inconnu. Mais quand le corps de la jeune fille est retrouvé dans le chantier de la gare St Pancras, Lizzie décide de mener sa propre enquête. Elle pourra compter sur l'aide d'un ami d'enfance devenu inspecteur, Benjamin Ross, pour découvrir la vérité sur la mort de cette femme... dont le sort semble étroitement lié au sien. 4ème de couverture

    J'ai beaucoup apprécié l'histoire de cette jeune femme venue du Derbyshire, après la mort de son père (médecin de profession), qui découvre la vie londonienne, les mondanités et certains aspects pas très reluisants de la société victorienne. Certains personnages ne sont pas épargnés: Derrière les bonnes manières de l'époque, se cachent parfois de sinistres méfaits, la peur d'être montré du doigt, de perdre sa réputation. Les femmes doivent rester à leur place, les pauvre aussi, une place bien réductrice et c'est dans cette atmosphère, que l'enquête sur la mort de Madeleine Hexham va avoir lieu. 

    Lizzie Martin, elle n'a pas l'intention de passer ses journée à coudre et à jouer au whist, un peu comme Charlotte qui assiste l'inspecteur Pitt dans les romans d'Anne Perry. La condition sociale différenciant tout de même les deux héroïnes: Lizzie n'ayant plus vraiment de famille et aucun héritage, Charlotte étant membre d'une famille respectée, mais toutes deux ont du caractère, un esprit vif et libre qui les rend finalement très attachantes.

    L'enquête du côté de Scotland Yard est assez captivante, bien qu'elle progresse assez lentement. Néanmoins, j'ai trouvé beaucoup de suspense, jusqu'au bout. Suivre l'inspecteur Benjamin Ross se révèle aussi très plaisant, que ce soit dans le feu de l'action, dans ses souvenirs ou même à la morgue.

    L'écriture est agréable, les personnages sont donc dignes d'intérêt, les liens les reliant semblent tout à fait naturels.  Bref, tout s'enchaîne à merveille avec parfois un brin d'humour et un soupçon d'intrigue sentimentale. N'oublions pas que la question du mariage reste cruciale à l'époque victorienne.

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    Un très bon moment de lecture avec cette enquête, merci Lou pour cette découverte fort sympathique.

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  • La Horde du Contrevent

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    Alain Damasio

    Éditions La Volte, Éditions Folio SF

    Grand Prix de l'imaginaire 2006

    « Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime. » Présentation éditeur

    J'appréhendais un peu avant de commencer ce roman et finalement j'ai beaucoup apprécié la lecture. Il m’a fallu un petit temps pour m’adapter à la narration particulière, au style, au vocabulaire « éolien », aux changements de personnages (au départ, il faut souvent vérifier les symboles), au fonctionnement de la horde, pour la visualiser et appréhender leur quête, leur envie de découvrir l'origine du vent et d'en connaître les neuf formes.
    Au départ c'était un peu flou comme concept mais j'ai fini par m'habituer, par m’imprégner de l'atmosphère et par m'attacher aux personnages, assez charismatiques (je pense à Golgoth, Caracole, et Sov notamment). Très mauvaise idée de s'attacher car la mort fait aussi partie de leur quotidien.

    Certains détails m'ont échappé mais j'ai fait avec, traversant les épreuves, souffrant avec la Horde me sentant désespérée par cette quête dangereuse et suicidaire, affrontant les élément, les chrônes et autres perversités de ce monde. J'ai vécu cette histoire de manière intense.

    En tout cas, c'est passionnant, bien écrit, précis, incisif avec de belles descriptions, parfois très techniques. Le tout reste cohérent mais franchement, quel talent pour nous raconter tout ça. Je suis impressionnée, c'est de la haute-voltige, je vous assure.
    Action, suspense, bref ça vous tient en haleine.

    Et puis le choc avec ces derniers chapitres, le désespoir, j'avais envie que ça se termine vite, quelle que soit l'issue! J'ai trouvé le temps un peu long sur la fin, me sentant déconcertée par la situation finale, j ’espérais autre chose, un peu de magie peut-être, mais une fois la dernière page tournée, j'ai continué à y penser pendant plusieurs jours. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée que c'était terminé. J'espère secrètement une suite, quelque chose d'autre à découvrir autour de cette Horde.

    Un très beau roman découvert grâce au Cercle d'Atuan.

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    • Vous pourrez aussi retrouver La Horde du Contrevent chez Vert,

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  • L'Extraordinaire Voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea

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    Si le personnage principal n'était pas indien, et si je n'avais pas eu envie d'un peu d'humour pour égayer ces mornes journées d'hiver, je n'aurais sans doute pas ouvert ce livre à ce moment là. Je  ne voue pas un culte démesuré à l'enseigne suédoise (bien que mes bibliothèques viennent de là-bas), le jaune n'est pas ma couleur préférée et un fakir charmeur de serpents, ne suscite pas chez moi un émoi considérable. Maintenant, un fakir qui reste coincé dans une armoire Ikea, ce n'est pas commun.  La curiosité l'a donc emportée, une fois de plus.

    J'ai croisé tout à fait par hasard le chemin de Syl, entreprenant le même voyage extraordinaire.

    Je l'avais quand même repéré l'an dernier chez Neph. J'ai retrouvé le billet sauvegardé, grâce à Feedly, ma tête ne me servant pas à grand chose.

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    Romain Puértolas

    Le Dilettante, 2013

    Ajatashatru Lavash Patel est un fakir. Venu en avion du Rajasthan, il se retrouve à Paris pour une quête insolite: ramener un lit à clou de chez Ikea, mais ce dernier va être entraîné, malgré lui
     dans un périple infernal, multipliant les rencontres, qui lui feront prendre conscience de certaines valeurs et feront de lui un autre homme.

    Dés le départ, j'ai senti qu'il allait se passer un truc intéressant entre moi et ce roman. J'ai commencé par rire, ce qui est plutôt engageant lorsqu'on commence un livre, où on s'attend à trouver de l'humour. L'auteur prend plaisir à déformer les noms, chose que j'aime beaucoup.

    Les situations cocasses voir complètement loufoques, sont assez nombreuses mais à côté de ça, des thèmes plus sérieux sont abordés comme le traitement des clandestins, le mensonge ou la valeur de l'argent.
    Ce roman a le mérite de lutter contre certains préjugés et je lui en suis très reconnaissant, ça fait du bien de retrouver certaines valeurs humaines.

    Notre fakir est au final très attachant et ce qui lui arrive, aussi farfelu que ça puisse paraître, m'a bien amusée. Je me suis laissée distraire, sans trop me poser de questions.

    En tout cas, ça se lit vite, sans difficulté. J'ai juste survolé les écrits d'Ajatashatru Lavash (prononcez J'attache ta charrue, la vache) par manque d'intérêt. Seul le périple comptait et son aboutissement.

    Un bon moment de lecture, avec cette histoire, sorte de fable contemporaine qui met un peu de baume au cœur.

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