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Romans - Page 19

  • Kyoto Limited Express

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     2010 aux Éditions Points

    160 pages / 8€

    Aujourd'hui, c'est dimanche, il fait gris et humide, alors je vous propose de partir au Japon, pour un petit voyage mélancolique, afin de découvrir Kyoto Limited Express, un roman d'Olivier Adam, illustré avec 76 photographies d'Arnaud Auzouy

    "Pour Simon Steiner, revenir à Kyoto, c’est retrouver les lieux du bonheur enfui. Sa vie ne se ressemble plus, pourtant ici tout demeure inchangé. Il déambule, entre mélancolie et ravissement, dans la douceur apaisante des souvenirs et des paysages. Un pèlerinage japonais sur la trace des absentes, au fil des temples, des ruelles et des bars." 4ème de couv'

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    Les photos sont belles, elles sont accompagnées de longues descriptions poétiques, nostalgiques, d'évocation anecdotiques de notre personnage, de souvenirs partagés avec sa femme et sa fille. Ce sont des histoires courtes de quelques pages, qu'on lit sans s'en apercevoir tellement c'est léger malgré les regrets et la tristesse qui s'en dégage.

    C'est aussi une invitation au voyage, grâce aux photos mais la découverte de Kyoto m'a semblé vraiment triste. Dommage qu'un petit lexique ne soit pas à la disposition des lecteurs. La voyageuse que je suis a buté sur pas mal de termes japonais.

    J'ai donc pris plus de plaisir à regarder les photographies (elles sont magnifiques) qu'à lire.

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    Les romans illustrés sont peu courants mais j'aime beaucoup le principe. J'espère en découvrir d'autres au format poche.

    • Lire les billets plus enthousiastes de Fleur et Choco.

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  • Oserez-vous me suivre dans le Simetierre?

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    Si j'étais vous, je ferais demi-tour avant qu'il ne soit trop tard. Ce roman possède un vrai potentiel terreur. Billet posté juste avant minuit!

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    Stephen King

    1983 - 1985

    571 pages

    Louis Creed vient emménager à Ludlow avec sa famille: sa femme Rachel, Ellie leur petite fille, Gage le bébé et Church le chat. Ils vont sympathiser très rapidement avec leurs nouveaux voisins, Norma et Jud Crandall, un couple d'octogénaires qui vont leur apprendre l'existence d'un sentier proche de leur maison menant à un simetierre pour animaux, une découverte un peu macabre mais bien vite oubliée jusqu'à ce que Louis reçoive une étrange et épouvantable visite en pleine nuit, tel un avertissement, au sujet de ce qui se cache au delà du simetierre, quelque chose qui mériterait de rester dans l'ombre mais qui justement semble vouloir l'attirer là-bas.

     Il s'agit d'une relecture. En 1996, je m'y étais consacrée un mercredi entier, dans ma chambre de collégienne, absorbée par cette étrange ambiance à couper au scalpel, dévorée par le roman et sans doute aussi par la trouille. Je garde vraiment un souvenir particulier de cette lecture. Rarement un roman ne m'avait paru aussi intense, ne m'avait autant impressionnée.

    Petit clin d’œil à Lou qui découvrait Stephen King en même temps que moi à cette époque. On était jeunes, on n'avait peur de rien!

    Voyons si en 2011, ça tient encore la route, je repars donc à Ludlow et Lou à Jerusalem's lot...

    J'étais très enthousiaste à l'idée de relire ce roman, de le redécouvrir après toutes ces années. J'aurais pu choisir un autre livre de Stephen King, ce n'est pas ce qui manque, mais celui-là m'a marquée au point d'avoir envie de l'ouvrir à nouveau.

    Évidemment, la trame de l'histoire ne m'était pas inconnue mais c'est fou ce qu'on peut oublier les détails, même les plus sordides. J'ai appréhendé certaines scènes, je me suis totalement laissée surprendre par d'autres et au final, j'ai senti à nouveau la peur s'installer. Il faisait pourtant un beau soleil dehors, cet après-midi, mais, je me sentais mal à l'aise. Pour être honnête, je me suis sentie soulagée la dernière page tournée. L'insouciance de mes 14 ans a donc bien disparu.

    Le roman est découpé en trois partie. A partir de la deuxième, ça prend réellement aux tripes et après, on s'enfonce dans l'horreur. 

    Points négatifs, le démarrage est peut-être un peu lent, certains passages m'ont paru un peu plus longs que la première fois, il m'arrivait d'avoir envie de survoler pour avancer plus vite.

    J'essaye de trouver des défauts à ce roman mais je n'y arrive pas

    C'est pour moi, un des meilleurs livres d'horreur que j'ai lu, efficace, sournois et jouant avec nos mes propres terreurs. Peut-être bien mon King préféré mais ça se discute, j'ai d'autres titres vénérés.

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  • Zombie Island

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    ETAPE N°2 du train fantôme (Suite)

    Qui a chassé les zombies aujourd'hui?

    Tiphanya, Sophie LJ, Melodie, Gilsayan, Reveline, Gaëlle, Valeriane

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    Zombie Island - Zombie Story 1

    David Wellington

    2006-2010 aux Éditions Milady

    Si vous aimez les ambiances sinistres, les missions suicides et les hordes de zombies, alors ce livre est à récupérer avant la fin du m... Oh my God! Ils sont déjà là... Je prends mes jambes à mon coup et je sauve ma peau (tant pis pour le roman). J'espère qu'on se reverra avant Halloween!

    Il n'existe presque plus d'endroits surs dans le monde, les non-morts sont partout. Dekalb, réfugié américain en Somalie, est contraint d'y laisser sa fille car il doit se rendre à New York pour une mission. Lui et un groupe de jeunes filles-soldats doivent récupérer des médicaments contre le Sida pour la présidente de Somalie mais là-bas, tout ne se passe pas comme prévu, des hordes de zombies déambulent dans la ville et une force inconnue semble prête à prendre le contrôle de ces monstres affamés.

     J'ai passé un moment agréable avec le premier tome de cette trilogie mais sans plus. Les 413 pages se lisent vite, l'histoire est pourtant bien rythmée entre courses poursuites et attaques de zombies. Il y a du suspense, des évènements inattendus jusqu'au dénouement mais je n'ai pas été séduite au point de vouloir me procurer le tome 2 à tout prix.

    Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, peut-être juste à Gary, au début, évidemment! L'ambiance est plutôt réussie mais je n'ai pas eu trop peur, c'est presque décevant. Certaines descriptions restent pourtant bien gores et quelques passages sont assez tendus mais ça n'a pas suffi.

    Je reprends ma route dans le village zombie!

    "Le cœur de New York avait cessé de battre. La ville, comme ses habitants avaient péri et n'existait plus à présent que dans un demi-état cauchemardesque, une non-mort non vivante." page184

     

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  • Le Secret de Crickley Hall

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    Edité en 2006 - 2008 chez Milady

    James Herbert

    Survivant, Fog, Sanctuaire, Hanté, La Conspiration des fantômes, Les Autres, Magic Cottage, Les Rats (trilogie)

    Nous prenons aujourd'hui le Train fantôme avec Lou et et tous les voyageurs du Challenge Halloween qui ont osé monter dans ce train (Sophie LJ, Glorifine Loquace, Soukee, Sharon, Hérisson08, Ogresse de Paris, Acro, Reveline, Tiphanya, Mélodie, Marguerite, Gilsayan, Delphine, Strawberry), en direction d'une maison hantée. Nous ferons donc une Halte avec Manu et Isa à Crickley Hall, une vieille demeure située dans une gorge (appelée aussi la Faille du Diable), près du village portuaire de Hollow Bay. C'est ici que nous rencontrerons la famille Caleigh: Gabe, Eve et leurs deux filles, Cally cinq ans et Loren douze ans, sans oublier Chester, leur chien.

    Ils sont venus s'installer dans cette région pour tenter d'oublier la disparition de leur petit garçon, mais des phénomènes étranges vont se produire dans le Manoir, de jour comme de nuit: de mystérieuses flaques d'eaux d'origines indéterminées, des cognements inquiétants, et puis la porte de la cave qui ne reste jamais fermée avec son puits donnant sur la rivière en contrebas... Des enfants se seraient noyés, en 1943 dans cette maison. Serait-elle hantée par leurs esprits? C'est ce que nous allons découvrir!

    Bon voyage à tous. :)

    J'ai littéralement dévoré ce roman de 764 pages en deux jours. Tous les ingrédients sont là: une demeure tout à fait sinistre avec un passé épouvantable, un temps cataclysmique, des apparitions, des bruits inquiétants en pleine nuit, une médium, un chasseur de fantômes et bien que la recette ne soit pas toute neuve, ça fonctionne à merveille, en ce qui me concerne.

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    Je suis entrée très vite dans l'histoire et je n'avais qu'une seule envie, découvrir la vérité. Épouvante, suspense, surnaturel, l'ambiance est très réussie. Même le chien Chester a la trouille de cette maison, ça fait froid dans le dos, alors pourquoi pas vous?

    Le dénouement ne m'a pas tellement surprise. Pour être tout à fait honnête, je m'y attendais un peu, mais je n'ai pas été déçue. Le Secret de Crickley Hall est donc une histoire de "vraie" maison hantée avec de "vrais" fantômes à découvrir, mais le supporterez-vous?

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  • Je vous écris comme je vous aime

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    Élisabeth Brami écrit aussi pour la jeunesse (bibliographie jeunesse).

    Édité en 2006 chez Calmann Lévy

     Émilie et Gabrielle, deux femmes séparées géographiquement, que 30 ans séparent mais qu'une rencontre a profondément troublées. C'est à travers leur correspondance que nous découvrons leurs sentiments, entre douleurs et passions, et puis la vie qui suit son cours.

    J'ai lu ce roman hier soir, petite entracte d'une soirée, soit 209 pages avant de retrouver mes passionnantes histoires d'Aravind Adiga dans Les Ombres de Kittur.

    J'ai trouvé cette écriture très belle, beaucoup de justesse dans les sentiments, des tournures de phrases plaisantes, des références littéraires intéressantes (Marguerite Duras, Jean Giono...) et n'écartant pas le lecteur. La soirée fut donc agréable, riche en émotions, jusqu'à ce qu'une immense tristesse me saisisse, et me fasse verser quelques larmes.

    J'ai particulièrement apprécié l'alternance entre lettres et récit. Il n'y aurait eu que la correspondance, ça aurait pu devenir lassant mais là, pas moyen de s'endormir, ça se lit d'une traite. Dans un sens ou dans l'autre, on ne peut pas rester indifférent.

    Nos deux héroïnes sont attachantes, l'une fougueuse, l'autre cherchant davantage à contrôler ses émotions, quitte à les masquer. L'histoire tourne autour de cette fameuse rencontre, des sentiments troublants ressentis, du manque provoqué par la distance, de ce besoin d'écrire mais aborde aussi des thèmes tel que la vieillesse (la plus âgée a 80 ans, j'avoue que je ne m'y attendais pas) et la maladie. Bon, je ne vous en dis pas plus...

    Un roman épistolaire très touchant, que je vous conseille de lire si vous aimez les introspections sentimentales et les correspondances passionnées.

  • LC: Le mec de la tombre d'à côté

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    Lecture Commune organisée par Lamalal'

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    Katarina Mazetti

    1998 - 2009 aux Éditions Babel

    Elle est bibliothécaire et vient d'enterrer son mari, lui est agriculteur et vient d'enterrer sa mère, ils se retrouvent sur le banc du cimetière, s'observent, au départ sans rien dire, mais un sourire va tout changer.

    ***

    J'ai dévoré ce roman. La lecture est agréable, le style percutant, l'humour noir mais efficace. On ne peut pas dire que ce soit un livre difficile à lire. J'ai trouvé amusant de changer de personnages à chaque chapitre.

    Désirée et Benny sont très attachants, on ne tombe pas loin des clichés mais l'auteur s'en écarte habilement. Évidemment on ne franchit pas comme ça les barrières sociales et culturelles d'où un certains nombres de situations cocasses et d'incompréhensions typiques (déco très très rustique de la maison de Benny, pavés de lecture de Désirée). Chacun essaye de convertir l'autre à son mode de vie, pas si simple.

    J'ai ressenti quelques petits pincements par moment, surtout à la fin. Dans l'idéal, l'amour triomphe de toutes les différences, mais parfois, c'est un peu plus compliqué qu'on imagine...

    Je suis contente d'avoir lu ce roman. La suite attendra un peu. :)

    Une découverte bien sympathique, un livre qui trouvera facilement sa place dans votre bibliothèque, si ce n'est pas déjà fait! 

     Chookette, Mathilde, Aurélie, Blueverna's, Bykisss, Kaktuss, Calie, Evy, Sofiaportos, Benjamin, Angelebb, Sophie LJ ont également fait la connaissance de Benny et Désirée.

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  • LC: Un été sans les hommes

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    Lecture commune avec Delphine, Neph, Praline, Serial Lecteur, Gaëlle...

    N'hésitez pas à venir discuter de ce roman, ici ou sur Facebook, même si vous n'avez pas participé à la LC.

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    Siri Hustvedt

    Édité en 2011 chez Actes Sud

    Du même auteur

    Les yeux bandés ; L'envoûtement de Lily Dahl ; Yonder ; Tout ce que j'aimais ; Les mystères du rectangle. Essais sur la peinture ; Élégie pour un américain ; Playdoyer pour Eros ; La femme qui tremble. Une histoire de mes nerfs

    Je n'avais encore jamais lu de romans de cet auteur. Au départ, j'ai juste été attirée par la couverture, cette femme avec son chapeau en train de lire tranquillement dans la forêt, j'avoue que ça m'inspirait. J'ai fini par lire le quatrième de couverture en me disant: "ça n'a pas l'air mal tout... Allez, dans ma PAL". Ma bibliothèque est donc sur le point d'accueillir son premier roman Actes Sud, format broché.

    Mia s'effondre lorsque son mari décide de faire une pause après 30 ans de mariage. [La Pause était française, elle avait des cheveux châtains plats mais brillants...] Page 14 A sa sortie de l'Hôpital Psychiatrique, elle rejoint sa mère à Bonden, dans le Minnesota. Cette dernière vit dans une résidence pour personnes âgées. Alternant visites à sa maman et à ses amies, toujours vives d'esprit qui forment un petit club de lecture, s'occupant d'un club de poésie pour adolescentes et côtoyant sa jeune voisine, une mère de deux enfants, un peu débordée, Mia va réfléchir, revoir ses priorités et vivre un été... sans homme.

    Les histoires des différents personnages se croisent, mêlées aux réflexions de notre héroïne, je trouve l'ensemble assez réussi et j'ai conservé mon intérêt pour l'histoire jusqu'au bout. La lecture est agréable, fluide, le contenu est parfois un peu élitiste mais dans l'ensemble, j'ai lu ces 216 pages, avec plaisir, en quelques jours.

    J'ai aimé les errances philosophiques et littéraires de Mia, les poèmes glissés dans la narration, les réflexions sur le temps qui passe, la vieillesse, la mort, ainsi que les clins d’œil à Jane Austen même si n'ayant pas lu Persuasion, un passage m'a échappé et ce n'est pas le seul. Je suis aussi passée très vite sur un bon nombre de divagations réflexions scientifiques, sexuelles ou féministes [je n'ai rien contre mais tout ça pour ça...] de notre héroïne pour revenir au plus vite dans  l'histoire. Je ne me suis pas vraiment ennuyée mais parfois je ne la suivais plus du tout, ce qui revient, presque au même. J'avais alors juste hâte de retrouver le club de poésie des adolescentes, Abigail et ses loisirs créatifs un peu étranges et la petite voisine dans son jardin.

    C'est vrai, que j'aurais apprécié, un peu plus de sentiments, que les personnages se dévoilent davantage. J'étais un peu frustrée de me contenter d'impressions, de ressentis. Et puis la fin m'a paru un peu trop prévisible, trop facile comme si finalement, elle n'avait pas d'autres choix possibles.

    Un moment de lecture pas désagréable mais pas exceptionnel. J'aurais voulu davantage de simplicité, moins de réflexions et plus de surprises (que la lectrice est exigeante).

  • Zola Jackson

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    Gilles Leroy est l'auteur de Machines à sous, L'amant russe et Alabama Song.

    2010 aux Éditions Mercure de France

    Zola Jackson, institutrice noire américaine nous raconte la manière dont elle a affronté la tempête Katrina, à La Nouvelle-Orléans, en 2005, seule chez elle avec sa chienne labrador, Lady. Elle nous parle aussi de ses souvenirs, de son mari mais surtout de son fils Caryl, de ses regrets et de ses déceptions.

     Ce roman m'a beaucoup touchée et pas seulement parce que j'ai une affection particulière pour les labradors! L'histoire est émouvante, on ne peut qu'être admiratif devant le courage et la force dont a fait preuve Zola Jackson pendant l'ouragan mais c'est loin d'être une héroïne modèle, elle a ses failles, et celles-ci apparaissent à travers ses souvenirs.

    J'ai ressenti aussi de l'indignation: les secours n'arrivent pas, le sort du quartier semble laisser tout le monde indifférent, les hélicoptères se contentent de filmer... Triste spectacle devenant malheureusement assez banal.

    J'ai apprécié l'alternance entre récit de la catastrophe et plongée dans le passé du personnage. La lecture est fluide, le style plaisant, le roman compte moins de 150 pages et se lit avec facilité. La fin du roman ne m'a pas déçue. J'ai passé un très bon moment de lecture malgré quelques larmes à la fin.

    "Zola Jackson" fait parti des romans auxquels on continue de penser même une fois le livre terminé. Je ne peux que vous le conseiller.

    Je suis, ensuite, allée lire l'avis de Sandrine, Lou et Joelle.

    Zola Jackson, Gilles Leroy, roman,

    Et voilà, j'ai vidé mon premier livre de la bibliothèque! Enfin, il s'y trouve toujours mais il n'est plus dans la PAL...

  • La tête en friche

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    Marie-Sabine Roger

    J'ai lu "Attention Fragiles" il y a environ dix ans...

    2008 aux Editions du Rouergue

    C'est l'histoire d'une rencontre improbable: Germain, la quarantaine bien avancée, un peu illettré et bringuebalé par la vie et Marguerite, presque 86 ans, petite mémé à l'apparence toute fragile qui vit en maison de retraite. Il vont se retrouver sur le banc d'un parc, à compter les pigeons, à parler des livres, de tout et de rien.

    Encore un livre qui a atterri (presque) par hasard dans ma PAL, après avoir focalisé dessus au cours d'une de mes promenades à fort potentiel livresque.

    Je sorts de cette lecture heureuse. J'ai apprécié cette histoire tendrement amusante, racontée par Germain, un peu fâché avec le français et les bonnes manières mais tellement sincère qu'on ne peut rien lui reprocher. C'est parfois drôle, (Mr Hilde a profité de quelques passages lus à haute voix, vive le Guide Maupassant), émouvant (j'en ai parfois eu les yeux humides) et même si c'est plein de bon sentiments (j'avoue que j'aime ça, à petite dose), ça reste assez juste. Germain évolue quand même de manière stupéfiante au contact de Marguerite mais c'est pour le bonheur du lecteur alors...

    La lecture est agréable, les chapitres sont très courts, on ne voit pas passer les 218 pages de ce roman.

    La tête en friche ne vous prendra pas la tête, au contraire, vous vous sentirez un peu plus léger.

    C'est une petite bouffée d'oxygène, un livre tout en simplicité et en émotion.

    Il ne me reste plus qu'à voir le film maintenant!

    Sur la Blogo

    Je suis allée lire l'avis de Latite06 et de Theoma.

  • Lectures & Wiz

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    Zombie VS Sorcière!

    Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler de deux romans, que j'ai lu, il y a plusieurs mois, et qui risquent de passer aux oubliettes si je ne leur consacre pas un billet. 

    Il s'agit d'Hex Hall de Rachel Hawkins et de J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) d'Adam Selzer.

    Ils sont tous deux édités chez Albin Michel Wiz, cette collection "ado", "young adult" au catalogue qui me séduit toujours autant malgré mon âge avancé, avec ses couvertures qui attirent l’œil et donnent un petit coup de jeune à votre bibliothèque. Mais au delà des apparences, je vous laisse découvrir le résultat de ce duel de lecture, assez improbable et totalement improvisé.

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    D'un côté Alley Rhodes, une lycéenne vivant dans un monde où les "post-humain" (vampires, loups-garou, fantômes, zombies...) sont communément admis.

    "Marie ne manque aucun évènement en ville pour peu qu'un post-humain soit attendu. Elle assisterait à l'ouverture d'un bocal de compote de pommes si elle pouvait y croiser un vampire. " Page 16

    Signes particuliers

    • Elle écrit des articles corrosifs dans le journal du lycée.
    • Elle veut aller à la fac à Seattle
    • Elle est fan de Cole Porter (auteur/compositeur)

    Mais un jour, elle croise le chemin de Doug et toutes ses certitudes vont alors s'envoler.

    En face, Sophie Mercer, une sorcière, ayant commis une énième bourde magique dans son collège donc envoyée à Hex Hall, une école réservée aux Prodigium (sorciers, métamorphes, fées, elfes).

    "Cela ne ressemblait pas à une bonne école. ça ressemblait à un croisement entre un vieux film d'horreur et un manoir hanté de Disney". Page 21

    Signes particuliers

    • Elle a un sacré caractère et des pouvoirs magiques depuis l'âge de 12 ans
    • Elle est allergique aux poils
    • Sa colocataire est une vampire

    Une fille de l'école est agressée, une mystérieuse voix attire Sophie à l'extérieur, la nuit. Les ennuis ne font que commencer...

    Hex Hall VS J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré)

    Fight en 7 points!

    • J'ai aimé le ton un peu cynique d'Alley au début du roman mais je me suis lassée assez vite du style. C'est agréable à lire, on entre vite dans l'histoire et j'ai apprécié les traits d'humour de Sophie.
    • Le cadre de l'histoire ne m'a pas tellement plu, je n'ai pas du tout réussi à m'approprier l'environnement. L'univers dans lequel évolue notre sorcière est plutôt sympa.
    • J'ai trouvé des longueurs, je ne me suis pas du tout passionnée pour Cole Porter. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Il n'y a pas de temps morts à Hex Hall.
    • Un peu d'originalité, ça ne fait pas de mal. On ne sort pas tellement des sentiers battus: une école, des sorciers, des créatures dotées de pouvoirs et des méchants: très classique mais tant que ça fonctionne.
    • ça sent vraiment trop la guimauve en plus du formol. Le mélange est parfois un peu écœurant. Mais pourquoi ce beau gosse intelligent est-il avec cette beauté stupide? La vie est trop injuste. Bon, on passe à autre chose...
    • L'histoire d'Alley prend fin, la dernière page tournée alors que celle de Sophie se poursuit dans un deuxième tome. Vive les séries!
    • Le dénouement m'a un peu surprise. La suite me tente bien. 

    La Sorcière d'Hex Hall remporte ce duel avec 5 points, elle s'en sort bien. Le Zombie ne totalise que 3 points, un peu décevant.

    7 critères donc 7 points à distribuer +1 car j'ai accordé un point à chacun pour le dénouement (ça me paraissait injuste d'en pénaliser un). J'espère que vous me suivez toujours!

    Sur la Blogo...

    Hex Hall: MyaRosa, Stephie76, Tiphanya
    J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré): Heloize, Radicale, Archessia
     

  • Lecture d'été

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    Je vous propose une lecture commune, pour le mois d'août.

    Un été sans les hommes de Siri Hustvedt édité chez Actes Sud.

    La date de publication: Mercredi 31 août

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    Quatrième de couverture