Un ciel radieux
Beaucoup d'émotions à lire l'histoire que nous propose ici Jirô Taniguchi, celle d'un jeune homme victime d'un accident de moto qui tombe dans le coma et se réveille avec la conscience de l'homme qui l'a renversé. Son ancienne vie semble avoir été effacée et il se retrouve chez lui comme un étranger, n'ayant plus aucun souvenir. Il n'aura de cesse que de retrouver sa femme et sa fille. C'est alors que la conscience du garçon tentera de reprendre sa place initiale petit à petit. Si peu de temps pour dire adieu à ses proches.
La postface clôt parfaitement le récit.
"Un ciel radieux est désormais achevé. Que pourrais-je ajouter? Il me suffit de penser que le lecteur, après la lecture de ce récit, se sentira peut-être ému."
Oui, je confirme, la lectrice était émue, emportée à nouveau dans l'univers de cet auteur que je découvre à peine et qui me captive!
"25 juillet. Le deuxième typhon de l'année venait de passer. Le matin se levait, un matin chaud et humide de début d'été. J'ai ouvert les yeux, après vingt-deux jours de coma. Un vrai miracle...."
Essel, Les Jardins d'Hélène, Litterature passion en ont également parlé
L'idée de lire ce cahier d'écriture me plaisait bien. Pourtant, j'ai mis plusieurs jours à accrocher (les chapitres sont en fait des jours, parfois, c'est l'éternité, un samedi lunaire, un samedi musclé...) à cette histoire assez banale d'une fille qui vit seule avec un père papillonnant. Elle tombe amoureuse du Monde. Ce n'est pas juste un garçon, c'est le Monde. Voilà, on se retrouve un peu ridicule à espérer que Le Monde soit à la hauteur et il l'est! C'est avec le coeur de ses 16 ans qu'on lit ce livre, celui avec lequel on écrivait dans des cahiers des tirades romanesques, révoltées et poétiques... Quel voyage dans le temps!


Voilà le livre que
Je viens de terminer Le Treizième conte de Diane Setterfield. J'y suis vraiment scotchée que depuis quelques jours mais je ne l'ai pas lâché hier soir avant d'avoir tourné la dernière page. L'envie de connaître le dénouement de l'histoire au plus vite.
Petite escapade du dimanche à Fougères. Je n'ai pas pensé à emmener Golem mais j'avais bien l'intention de m'arrêter au stand de Véronique Massenot, d'Anne-Laure Bondoux et de Lorris Murail. Méfait accompli! On ne peut pas dire que je me sois montrée très loquace. Un peu intimidée.
