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  • Journal de bord : Confinement Livresque, du 20 au 26 avril

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    Bonjour, j'espère que vous allez bien en ce début de semaine. Je partage mon journal de bord de la semaine précédente, c'était ma semaine de vacances. Demain, commencera la septième semaine de confinement mais le télétravail a déjà repris un peu aujourd'hui.

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  • Mikael Bergstrand, Les Plus Belles Mains de Delhi

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    Aujourd'hui, nous partons en Inde avec Rachel, Göran Borg et Yogi! Attachez vos ceintures moment de détente garanti!

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    Vous ne connaissez pas encore Göran Borg? C'est un quinquagénaire qui vit en Suède. Sa femme l'a quitté, et il vient de perdre son travail. Sans projet particulier (si ce n'est la consommation de glace Ben & Jerry's), il accepte la proposition de son ami Erik de partir en Inde avec son groupe de touristes suédois.
    Une fois sur place tout ne se passe pas comme prévu, mais Göran fait la connaissance de Yogi, un ami indien d'Erik et décide finalement de rester deux semaines supplémentaires en Inde, à New Delhi, en sa compagnie.

    J’ai adoré suivre Göran Borg en Inde. Au départ, il a quelque préjugés mais très vite, il s’adapte à la vie de New Delhi : rencontre amoureuse avec la belle Preeti, reprise d'une activité professionnelle de journaliste. Il supporte même Mrs Thakur, la mère de Yogi, au caractère pas facile qui ne cesse de se plaindre que son fils Yogendra (alias Yogi) n'est pas encore marié.

    Le roman se lit vite, les chapitres sont courts et s'enchaînent bien. C'est assez léger et très agréable à lire. De l’humour, des descriptions de l’Inde qui contournent les clichés. Différents sujets sont abordés : le travail des enfants, le sort des hors-castes, des hijras, mais sans jamais tomber dans l’apitoiement. 

    La présence de Yogi est agréable, on aimerait bien avoir un ami indien comme lui. On s'attache à nos deux compères qui se mettent parfois dans des situations assez burlesques, voir ridicules. Quelle idée de boire autant de ce cocktail vert!
    C'est parfois un peu gros, (petit clin d’œil à Shah Rukh Khan), mais très distrayant. La fin de ce roman nous invite à découvrir la suite. On reprend un billet d'avion bientôt?

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  • Jirô Taniguchi, Elle s'appelait Tomoji

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    Je l'avais repéré depuis longtemps alors j'ai profité de l'accès à Izneo (fourni avec l'abonnement Canal+ de Mr Hilde) pour découvrir ce roman graphique en ligne.

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    En 1925, Tomoji a 13 ans. Elle vit dans un petit village, à la campagne, au Japon.

    Sa famille est heureuse pendant les premières années de sa vie. Tomoji grandit, les saisons défilent, les drames aussi mais la vie continue. Tomoji aide au magasin, travaille à la rizière, tout en poursuivant sa scolarité. Pendant ce temps, son cousin, Fumiaki, à Tokyo, échappe au grand tremblement de terre de 1923.

    "Une histoire inspirée de personnages réels qui fonderont par la suite une branche dérivée du bouddhisme."

    J'ai beaucoup apprécié cette lecture, ça m'a vraiment fait plaisir de retrouver les dessins de Jirô Taniguchi.

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    Ils sont magnifiques en noir et blanc mais on trouve aussi quelques planches en couleur pour les premières et dernières pages de chaque chapitre. Ils correspondent en fait à la prépublication en magazine au Japon. Les paysages sont superbes, j'ai toujours beaucoup aimé le style de Jiro Taniguchi avec Quartiers lointains entre-autres.

    C'est assez plaisant de suivre un personnage de sa naissance jusqu'à l'âge adulte même si la vie de Tomoji n'est pas facile, avec des moments très tristes, j'ai gardé les yeux humides pendant une bonne partie de l'histoire. On y découvre ce monde rural, l'entraide qui y existe mais aussi la fragilité des êtres humains.

    C'est aussi l'histoire d'une rencontre que l'on appréhende dés les premières pages même si elle n'a pas lieu.

    La narration est agréable, une impression de calme et de quiétude se dégage de ce roman graphique une fois la dernière page tournée. C'est beau et assez émouvant. La fin ne m'a pas déçue, au contraire, je trouve qu'annoncer ce qui se passe ensuite a un pouvoir apaisant.

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    Elle s'appelait Tomoji, Scénario de Miko Ogiwara et Jirô Taniguchi, Dessins de Jirô Taniguchi,  Éditions de Sèvres, 2015

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    Le rendez-vous BD de la semaine est chez Stephie.
    Le Challenge Un mois au Japon organisé par Lou & Hilde

  • Journal de bord : Confinement Livresque, du 13 au 19 avril

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    Bonjour, j'espère que vous allez bien en ce début de semaine. Je partage mon journal de bord de la semaine précédente. Demain, commencera la sixième semaine de confinement.

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  • Onigiri #3 Rice cooker, fonds de placards et vinaigre de riz

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    Aujourd'hui, je vous propose un petit bento : onigiri au vinaigre de riz agrémentés avec les moyens du bord.

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  • J'apprends le japonais #1

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    Au début du mois d'avril 2018, j'ai commencé à apprendre le japonais en autodidacte, j'ai fait une longue pause mais je viens de m'y remettre.
    J'ai actualisé mon billet de l'époque et ajouté les objectifs fixés ainsi que quelques ressources utilisées depuis ma reprise.

    Petit cahier d'écritures en japonais, apprentissage

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  • Yasunari Kawabata, Pays de neige

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    Je me suis aventurée jusque dans le Pays de neige. Je trouve l'illustration de la couverture particulièrement belle.

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    Shimamura vit à Tokyo avec sa famille. Il vient seul se ressourcer dans la petite station thermale du Pays de neige et y tombe amoureux.

    J'ai apprécié le cadre de l'histoire, et certaines descriptions de la nature notamment, des lieux dans lesquels évoluent les personnages : la petite station de ski, son auberge, ses bains. J'ai rencontré des geishas mais n'ai pas appris énormément à leur sujet. Tout est juste extrêmement codifié.

    Le rythme est très lent, avec un style descriptif et poétique. L'atmosphère est vraiment particulière, mais pas très chaleureuse comme on pourrait s'y attendre.

    "Avec sa sensibilité égocentrique de désœuvré, Shimamura possédait peut-être une sorte d'instinct qui l'initiait, mieux que d'autres, à la nature profonde des endroits où il se trouvait. Sans trop se laisser prendre aux premières apparences, il en devinait le caractère intime et vrai, que l'extérieur ne laisse pas toujours apparaître. En tout cas, comme il descendait de ses montagnes, il s'était dit que le village en question ne devait pas manquer d'agrément et de confort sous ses airs de rustique simplicité, et il ne s'était pas trompé, en effet, puisqu'à l'auberge, il avait bientôt appris que c'était un des villages les plus prospères de ce rude pays de neige." p. 42

    Les personnages manquent d'intérêt, ont d'étranges réactions, on ne parvient pas vraiment à les cerner, à comprendre le type de liens qui se créent entre eux. Le triangle formé entretient d'étranges relations.
    Les dialogues m'ont souvent ennuyée et globalement il ne se passe pas grand chose. C'est vraiment contemplatif. Peut-être trop pour moi
    Et puis, j'ai ressenti comme une sorte de malaise tout au long de la lecture. L'environnement finit par devenir étouffant. Le drame de la fin ne fait que renforcer cette sensation.

    "Sur l'écran métallique de sa fenêtre, il y avait des papillons de nuit, longtemps immobiles, qui finirent, eux aussi, pas tomber comme des feuilles mortes. Il y en avait aussi, posés sur le mur, qui glissaient soudain et tombaient au sol. La richesse somptueuse, la beauté prodiguée sur ces vies éphémères plongeaient Shimamura dans de longues méditations contemplatives, l'insecte au creux de la main." p. 147

    J'aime pourtant la subtilité et la délicatesse de l'écriture japonaise mais je n'ai pas été charmée par ce récit.

    Pays de neige de Yasunari Kawabata est le premier roman de l'auteur, (Prix Nobel de littérature en 1968), Biblio roman, Le Livre de Poche, 2012 pour la présente édition

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    Objectif PAL organisé par Antigone : Dans ma PAL depuis au moins deux bonnes années.
    Le Challenge Un mois au Japon organisé par Lou & Hilde

  • Escale au Japon #1 : Le sanctuaire Okada

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    Bonjour, aujourd’hui nous faisons escale à Kitakyūshū grâce à ma correspondante et amie Jun qui vit au Japon et a accepté de partager des photos avec nous.

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  • Une mare en origami

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    Envie de vous promener au bord d'une mare en ce moment, mais confinement oblige, ce n'est pas possible. Je vous explique comment installer une mare avec des grenouilles, des nénuphars et des fleurs de lotus, dans votre salon.

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    Photo personnelle

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  • Journal de bord : Confinement Livresque, du 6 au 10 avril

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    Je partage mon journal de bord de la semaine précédente dans le cadre du confinement.

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  • Akiko Itomaya, Le Jour de la Gratitude au Travail

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    J'ai découvert ces deux récits grâce à Lou qui m'a offert ce livre. Arigatô ありがと!

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     Le Jour de la Gratitude au Travail : Kyôko 36 ans, vit chez sa mère. Au chômage, elle accepte une rencontre arrangée par sa voisine le jour de la Gratitude au Travail. De bon ou de mauvais augure? Kiôko va fêter à sa manière ce jour particulier. 

    J'attendrai au large : Deux collègues de travail, très unis, se promettent de détruire le disque-dur de l'autre, si quelque chose devait leur arriver. Tout le monde a ses secrets.

     Kiôko ne mâche pas ses mots pour dénoncer certains aspects du monde du travail et ses pensées sur le fameux prétendant. Beaucoup d'humour noir et de cynisme. On ne peut que la soutenir et comprendre son ras-le-bol, la désillusion qui s'empare d'elle, et sa révolte sur la manière dont on traite les femmes.
    La discussion avec son ancienne collègue Mizutani fait du du bien mais certaines questions restent en suspend. Une réflexion intéressante sur nos choix de vie et ce qu'il en est lorsqu'on s'écarte de la voie toute tracée.

    Le second récit est moins rythmé. Il raconte les anecdotes de deux collègues de travail, Futo et Melle Oikawa, pas vraiment dans le moule non plus, ayant sympathisé au cours des années passées à travailler ensemble. Une belle complicité existe entre eux, et survit à leurs différentes affectations.
    Cette histoire de disques-durs est somme toute peu étrange. On se demande ce que les personnages peuvent avoir à cacher de si important. La chute est plutôt inattendue.

    J'ai apprécié la lecture de ces deux récits mais ils ne marquent pas et semblent s'évaporer doucement une fois la dernière page tournée.

    Le Jour de la Gratitude au Travail d'Akiko Itoyama, Picquier Poche, 2010

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    Le Challenge Un mois au Japon organisé par Lou & Hilde